Le 6 avril dernier, dans la petite rue de la République, en plein cœur historique de Caussade, Michèle Becker, 54 ans, succombait, poignardée avec un couteau, dans son petit appartement. Très vite, les gendarmes réussissaient à interpeller l'auteur présumé, un sans domicile fixe, M.Moreau, qui était placé en garde à vue.
Très rapidement, l'auteur présumé, un sans domicile fixe, qui avait été aidé par Michèle Becker avait avoué leur meurtre de cette dernière dont le corps avait été retrouvé gisant, lardé de plusieurs coups de couteau, un petit chien à côté. Une lame avait été retrouvée dans l'appartement ainsi que le manche, jeté dans une poubelle. Le contexte d'alcoolémie sévère, dans une ambiance de misère sociale, avait été isolé par l'enquête.
L'instruction, confiée par le parquet de Montauban, au juge Nicole Bergougnan, a débouché hier sur une étape importante avec la reconstitution de la scène de crime. Peu avant 14 heures, le meurtrier présumé, extrait de sa cellule, a donc rejoint les lieux du crime, bien encadré par les gendarmes locaux, aidés par leurs collègues du PSIG, de techniciens en identification criminelle.
Assisté par son avocat, Me Diane Payrou, l'auteur présumé n'a pas souhaité se prêter à cette reconstitution, se muant dans le plus grand mutisme, en présence notamment du vice-procureur Pierre Vignolles. La reconstitution a donc tourné court, l'auteur présumé étant invité à rejoindre sa cellule.
Il est donc reparti avec ses secrets, ne livrant aucune information sur cette terrible soirée qui a coûté la vie à cette mère de deux enfants, sans emploi au moment de son décès violent, que le voisinage nous avait décrit, à l'époque des faits, comme «gentille et serviable».. Mais l'enquête avait déjà permis de saisir l'essentiel. L'instruction va se poursuivre avec le retour des diverses expertises. Selon nos informations, le procès pourrait avoir lieu devant la cour d'assises du Tarn-et-Garonne avant la fin du premier semestre 2017. Le meurtrier présumé aura sans doute intérêt à s'y montrer plus loquace…
http://www.ladepeche.fr/communes/caussade,82037.html
Très rapidement, l'auteur présumé, un sans domicile fixe, qui avait été aidé par Michèle Becker avait avoué leur meurtre de cette dernière dont le corps avait été retrouvé gisant, lardé de plusieurs coups de couteau, un petit chien à côté. Une lame avait été retrouvée dans l'appartement ainsi que le manche, jeté dans une poubelle. Le contexte d'alcoolémie sévère, dans une ambiance de misère sociale, avait été isolé par l'enquête.
L'instruction, confiée par le parquet de Montauban, au juge Nicole Bergougnan, a débouché hier sur une étape importante avec la reconstitution de la scène de crime. Peu avant 14 heures, le meurtrier présumé, extrait de sa cellule, a donc rejoint les lieux du crime, bien encadré par les gendarmes locaux, aidés par leurs collègues du PSIG, de techniciens en identification criminelle.
Assisté par son avocat, Me Diane Payrou, l'auteur présumé n'a pas souhaité se prêter à cette reconstitution, se muant dans le plus grand mutisme, en présence notamment du vice-procureur Pierre Vignolles. La reconstitution a donc tourné court, l'auteur présumé étant invité à rejoindre sa cellule.
Il est donc reparti avec ses secrets, ne livrant aucune information sur cette terrible soirée qui a coûté la vie à cette mère de deux enfants, sans emploi au moment de son décès violent, que le voisinage nous avait décrit, à l'époque des faits, comme «gentille et serviable».. Mais l'enquête avait déjà permis de saisir l'essentiel. L'instruction va se poursuivre avec le retour des diverses expertises. Selon nos informations, le procès pourrait avoir lieu devant la cour d'assises du Tarn-et-Garonne avant la fin du premier semestre 2017. Le meurtrier présumé aura sans doute intérêt à s'y montrer plus loquace…
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