Gloria Lefebvre était buraliste dans la galerie marchande du centre commercial Cora de Soissons
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Gloria Lefebvre, tuée pour une dette
Le 27 octobre 2014, il est près de 7 h 30 du matin lorsque les sapeurs-pompiers et la police sont requis place du 8-Mai-1945, à Saint-Quentin. Une femme s’y trouve grièvement blessée, après avoir été renversée par une voiture. Ce qui apparaît dans un premier temps comme un simple accident se transforme vite en une agression caractérisée.
Vers 6 h 30, Sarah Douay, 27 ans, se présente au domicile de sa tante. Elle vient réclamer une somme d’argent que sa parente, en difficulté financière, n’est pas en mesure de lui rembourser. Lorsque la Gasiaquoise de 45 ans, assistante de vie et mère de deux enfants, arrive sur son lieu de travail, une altercation verbale éclate avec sa nièce qui l’a suivie. Celle-ci accélère alors derrière son volant, percute Gloria Lefebvre et lui roule dessus.
La jeune femme prend la fuite, mais finit par se présenter d’elle-même au commissariat. Après le décès de sa tante dans la soirée, Sarah Douay est mise en examen pour « assassinat », la préméditation ayant été retenue. L’année précédente, la victime avait déjà déposé plainte contre sa nièce pour des menaces de mort.
José Lespagnol poignarde sa femme Bernadette
Le 13 février 2015, un vendredi, José Lespagnol appelle la caserne de Saint-Quentin, où il est sapeur-pompier, pour indiquer qu’il ne prendra pas sa garde ce matin-là. Le couple qu’il forme avec Bernadette, 42 ans, est au plus mal depuis quelques semaines. Mère de trois enfants, la quadragénaire a quitté le domicile familial de Benay depuis une semaine et s’apprête à demander le divorce.
Après plus de vingt ans de vie commune, José, 56 ans, peine à accepter l’idée. Toute la journée, il tourne en voiture dans les alentours, sans but, et finit par attendre « Nénette » dans le garage de leur propriété, rue d’Hinacourt, son véhicule dissimulé à l’arrière de l’habitation. Il veut une explication, mais porte sur lui deux couteaux de cuisine. La conversation tourne court, un coup est porté à la gorge, l’homme quitte les lieux du drame, il est rapidement interpellé.
C’est la fille aînée du couple qui découvre sa mère à terre. La quadragénaire décède des suites de sa blessure le dimanche suivant. Son époux, qui a tenté de mettre fin à ses jours après les faits, a reconnu avoir donné le coup fatal, mais nié la préméditation.
Le meurtre de Jonathan Lambert
Le 1er novembre 2014 à Saint-Quentin, vers 16 h, le corps de Jonathan Lambert gît sur le palier de son habitation située rue de la Pomme-Rouge. Prévenus par un voisin, les sapeurs-pompiers secourent l’homme de 31 ans blessé d’un coup de couteau à l’abdomen. L’ancien footballeur de l’OSQ décède à l’hôpital peu après, dans la nuit du vendredi au samedi. Quelques minutes après la découverte du trentenaire, sa compagne qui habite l’appartement du dessus est interpellée. Âgée de 35 ans, Yasmina Scrève clame son innocence. Malgré ses dénégations, elle est rapidement mise en examen pour « homicide volontaire ».
Peu avant son arrestation, la trentenaire aurait avoué à un ou plusieurs proches avoir « piqué » son compagnon, ajoutant avoir « pété un câble ». Avant d’être poignardé, Jonathan Lambert, père de trois enfants dont un avec la mise en cause, s’apprêtait à aller récupérer une télévision dans l’appartement d’une compagne avec laquelle les relations n’étaient pas au beau fixe. Au moment de l’agression, le fils de cette dernière se trouvait dans le logement. Entendu par la police, il avait été relâché sans qu’aucune charge ne pèse contre lui.
L’affaire Élodie Kulik
2016 aura marqué une nouvelle étape dans le dossier Kulik. En janvier 2002, cette directrice d’agence bancaire de Péronne était retrouvée dans un champ de Tertry (80), le corps en partie calciné. La jeune femme est morte étranglée, après avoir été violée. Quatorze ans après, le procureur de la République d’Amiens a livré ses réquisitions. En avril, le parquet a ainsi demandé le renvoi devant les assises de Willy Bardon, seul poursuivi dans cette affaire, pour séquestration suivie de la mort de la victime. Sa voix serait l’une de celles que l’on peut entendre en arrière-plan de l’ultime appel passé par Élodie Kulik.
L’homme de 43 ans, qui clame son innocence, avait été mis en examen en 2013. En avril 2014, il sortait de prison, soumis à un contrôle judiciaire et porteur d’un bracelet électronique. En avril de cette année, il était libéré de ce dernier et de son assignation à résidence. Fin mai, son contrôle judiciaire était assoupli, le laissant presque tout à fait libre de ses mouvements.
Aujourd’hui, si procès il y a, la décision incombant au juge d’instruction, il ne devrait pas avoir lieu avant le mois de novembre.
Jackie la manouche », abattue à la kalachnikov
Le 23 septembre 2012, vers 13 h 30, une rafale de kalachnikov résonne dans le centre de Saint-Quentin. Boulevard Henri-Martin, alors qu’elle est en train d’acheter des pizzas, Jackie Baudry dite « Jackie la manouche » est fauchée par des tirs provenant d’une Jaguar bleue. Ils ne laissent aucune chance à la femme de 64 ans. Peu après, le véhicule est retrouvé incendié dans l’Oise.
Pendant près de deux ans, les enquêteurs piétinent dans cette affaire hors norme pour le secteur. En juin 2014, coup de théâtre : un homme bien connu de la justice, proche du milieu des gens du voyage auquel appartenait la victime, est extrait de sa cellule, placé en garde à vue, puis mis en examen pour assassinat. Sylvain Milsent, 39 ans alors, qui a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, est soupçonné d’être l’auteur des tirs. Il nie les faits depuis maintenant plus de deux ans.
Fin avril dernier, il le faisait à nouveau à la barre de la cour d’assises de l’Aisne. Le 28, il y était condamné à 14 années de réclusion criminelle pour tentative de meurtre et violence aggravée dans l’affaire des tirs à la discothèque Le Volcano, à Laon, en janvier 2013.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/aisne/saint-quentinois/saint-quentin

Gloria Lefebvre, tuée pour une dette
Le 27 octobre 2014, il est près de 7 h 30 du matin lorsque les sapeurs-pompiers et la police sont requis place du 8-Mai-1945, à Saint-Quentin. Une femme s’y trouve grièvement blessée, après avoir été renversée par une voiture. Ce qui apparaît dans un premier temps comme un simple accident se transforme vite en une agression caractérisée.
Vers 6 h 30, Sarah Douay, 27 ans, se présente au domicile de sa tante. Elle vient réclamer une somme d’argent que sa parente, en difficulté financière, n’est pas en mesure de lui rembourser. Lorsque la Gasiaquoise de 45 ans, assistante de vie et mère de deux enfants, arrive sur son lieu de travail, une altercation verbale éclate avec sa nièce qui l’a suivie. Celle-ci accélère alors derrière son volant, percute Gloria Lefebvre et lui roule dessus.
La jeune femme prend la fuite, mais finit par se présenter d’elle-même au commissariat. Après le décès de sa tante dans la soirée, Sarah Douay est mise en examen pour « assassinat », la préméditation ayant été retenue. L’année précédente, la victime avait déjà déposé plainte contre sa nièce pour des menaces de mort.
José Lespagnol poignarde sa femme Bernadette
Le 13 février 2015, un vendredi, José Lespagnol appelle la caserne de Saint-Quentin, où il est sapeur-pompier, pour indiquer qu’il ne prendra pas sa garde ce matin-là. Le couple qu’il forme avec Bernadette, 42 ans, est au plus mal depuis quelques semaines. Mère de trois enfants, la quadragénaire a quitté le domicile familial de Benay depuis une semaine et s’apprête à demander le divorce.
Après plus de vingt ans de vie commune, José, 56 ans, peine à accepter l’idée. Toute la journée, il tourne en voiture dans les alentours, sans but, et finit par attendre « Nénette » dans le garage de leur propriété, rue d’Hinacourt, son véhicule dissimulé à l’arrière de l’habitation. Il veut une explication, mais porte sur lui deux couteaux de cuisine. La conversation tourne court, un coup est porté à la gorge, l’homme quitte les lieux du drame, il est rapidement interpellé.
C’est la fille aînée du couple qui découvre sa mère à terre. La quadragénaire décède des suites de sa blessure le dimanche suivant. Son époux, qui a tenté de mettre fin à ses jours après les faits, a reconnu avoir donné le coup fatal, mais nié la préméditation.
Le meurtre de Jonathan Lambert
Le 1er novembre 2014 à Saint-Quentin, vers 16 h, le corps de Jonathan Lambert gît sur le palier de son habitation située rue de la Pomme-Rouge. Prévenus par un voisin, les sapeurs-pompiers secourent l’homme de 31 ans blessé d’un coup de couteau à l’abdomen. L’ancien footballeur de l’OSQ décède à l’hôpital peu après, dans la nuit du vendredi au samedi. Quelques minutes après la découverte du trentenaire, sa compagne qui habite l’appartement du dessus est interpellée. Âgée de 35 ans, Yasmina Scrève clame son innocence. Malgré ses dénégations, elle est rapidement mise en examen pour « homicide volontaire ».
Peu avant son arrestation, la trentenaire aurait avoué à un ou plusieurs proches avoir « piqué » son compagnon, ajoutant avoir « pété un câble ». Avant d’être poignardé, Jonathan Lambert, père de trois enfants dont un avec la mise en cause, s’apprêtait à aller récupérer une télévision dans l’appartement d’une compagne avec laquelle les relations n’étaient pas au beau fixe. Au moment de l’agression, le fils de cette dernière se trouvait dans le logement. Entendu par la police, il avait été relâché sans qu’aucune charge ne pèse contre lui.
L’affaire Élodie Kulik
2016 aura marqué une nouvelle étape dans le dossier Kulik. En janvier 2002, cette directrice d’agence bancaire de Péronne était retrouvée dans un champ de Tertry (80), le corps en partie calciné. La jeune femme est morte étranglée, après avoir été violée. Quatorze ans après, le procureur de la République d’Amiens a livré ses réquisitions. En avril, le parquet a ainsi demandé le renvoi devant les assises de Willy Bardon, seul poursuivi dans cette affaire, pour séquestration suivie de la mort de la victime. Sa voix serait l’une de celles que l’on peut entendre en arrière-plan de l’ultime appel passé par Élodie Kulik.
L’homme de 43 ans, qui clame son innocence, avait été mis en examen en 2013. En avril 2014, il sortait de prison, soumis à un contrôle judiciaire et porteur d’un bracelet électronique. En avril de cette année, il était libéré de ce dernier et de son assignation à résidence. Fin mai, son contrôle judiciaire était assoupli, le laissant presque tout à fait libre de ses mouvements.
Aujourd’hui, si procès il y a, la décision incombant au juge d’instruction, il ne devrait pas avoir lieu avant le mois de novembre.
Jackie la manouche », abattue à la kalachnikov
Le 23 septembre 2012, vers 13 h 30, une rafale de kalachnikov résonne dans le centre de Saint-Quentin. Boulevard Henri-Martin, alors qu’elle est en train d’acheter des pizzas, Jackie Baudry dite « Jackie la manouche » est fauchée par des tirs provenant d’une Jaguar bleue. Ils ne laissent aucune chance à la femme de 64 ans. Peu après, le véhicule est retrouvé incendié dans l’Oise.
Pendant près de deux ans, les enquêteurs piétinent dans cette affaire hors norme pour le secteur. En juin 2014, coup de théâtre : un homme bien connu de la justice, proche du milieu des gens du voyage auquel appartenait la victime, est extrait de sa cellule, placé en garde à vue, puis mis en examen pour assassinat. Sylvain Milsent, 39 ans alors, qui a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, est soupçonné d’être l’auteur des tirs. Il nie les faits depuis maintenant plus de deux ans.
Fin avril dernier, il le faisait à nouveau à la barre de la cour d’assises de l’Aisne. Le 28, il y était condamné à 14 années de réclusion criminelle pour tentative de meurtre et violence aggravée dans l’affaire des tirs à la discothèque Le Volcano, à Laon, en janvier 2013.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/aisne/saint-quentinois/saint-quentin