Une septuagénaire accusée du meurtre de son mari, le 7 septembre 2014, avec un fusil de chasse dans leur maison de Rousson, dans le Gard, comparaît à partir de demain devant la cour d'assises du Gard à Nîmes. Jugée pour "meurtre sur conjoint", elle est passible de 30 ans d'emprisonnement.
Au cours de la nuit du 7 au 8 septembre 2014, le fils unique du couple avait reçu un appel à l'aide de sa mère, Mireille Ayala, 70 ans, annonçant que son mari Bernard Fernandez, 71 ans, lui avait tiré dessus avant de retourner l'arme contre lui. Arrivé sur les lieux, à 50 km au nord de Nîmes, le fils avait découvert son père gisant au sous-sol et sa mère assise dans le salon, l'air hébété et une blessure à la tête qui avait nécessité une hospitalisation.
Mais pour les gendarmes de la brigade de recherche d'Alès, la version de la septuagénaire ne cadrait pas avec la scène de crime et les analyses ultérieures. Deux mois plus tard, Mireille Ayala était interpellée et mise en examen. Elle reconnaissait avoir tué son mari au cours d'une dispute conjugale et assurait avoir ensuite tenté de se suicider.
Sa défense évoque des violences conjugales qui n'ont jamais fait l'objet de dépôt de plainte mais que l'on "arrivera à démontrer" et "des comportements très autoritaires" de la victime à l'égard de son épouse. "Enfermer sa femme avant de partir au travail, ce n'est quand même pas commun", souligne Me Florence de Prato.
La défense de Mireille Ayala refuse toutefois "l'amalgame" fait par certains médias entre cette affaire et celle de Jacqueline Sauvage, qui a bénéficié récemment d'une grâce présidentielle après avoir été condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent.
"Un tel amalgame nuirait à notre cliente", a déclaré Me Florence de Prato. "Cela n'a rien à voir, si ce n'est que, dans le cas de Mme Ayala, il y a également des violences conjugales sur 50 ans de mariage", ajoute-t-elle. Le fils du couple s'est porté partie civile. Le verdict est attendu mardi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Au cours de la nuit du 7 au 8 septembre 2014, le fils unique du couple avait reçu un appel à l'aide de sa mère, Mireille Ayala, 70 ans, annonçant que son mari Bernard Fernandez, 71 ans, lui avait tiré dessus avant de retourner l'arme contre lui. Arrivé sur les lieux, à 50 km au nord de Nîmes, le fils avait découvert son père gisant au sous-sol et sa mère assise dans le salon, l'air hébété et une blessure à la tête qui avait nécessité une hospitalisation.
Mais pour les gendarmes de la brigade de recherche d'Alès, la version de la septuagénaire ne cadrait pas avec la scène de crime et les analyses ultérieures. Deux mois plus tard, Mireille Ayala était interpellée et mise en examen. Elle reconnaissait avoir tué son mari au cours d'une dispute conjugale et assurait avoir ensuite tenté de se suicider.
Sa défense évoque des violences conjugales qui n'ont jamais fait l'objet de dépôt de plainte mais que l'on "arrivera à démontrer" et "des comportements très autoritaires" de la victime à l'égard de son épouse. "Enfermer sa femme avant de partir au travail, ce n'est quand même pas commun", souligne Me Florence de Prato.
La défense de Mireille Ayala refuse toutefois "l'amalgame" fait par certains médias entre cette affaire et celle de Jacqueline Sauvage, qui a bénéficié récemment d'une grâce présidentielle après avoir été condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent.
"Un tel amalgame nuirait à notre cliente", a déclaré Me Florence de Prato. "Cela n'a rien à voir, si ce n'est que, dans le cas de Mme Ayala, il y a également des violences conjugales sur 50 ans de mariage", ajoute-t-elle. Le fils du couple s'est porté partie civile. Le verdict est attendu mardi.
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