Toujours la même question après 6 jours d'audience : pourquoi ouvrir le feu cet après-midi là à Roye ? Une fois de plus, Marcel Ruffet se perd… dans sa mémoire. Finalement, il lâche… "Les gens de voyage m'avaient volé de l'eau…"
Dans la salle, Mason Baumgaertner explose…"Je vais te tuer, je vais te crever !". Le 25 août 2015, il a perdu son père, sa compagne, et sa fille de 7 mois… Aujourd'hui, il craque. Marcel Ruffet le fixe. Silencieux. Et sourit.
"Cet homme n'a strictement aucun remord. Mais pire encore, quand Mason a exprimé sa douleur, la suele personne qui a sourit dans cette salle d'audience, c'est Marcel Ruffet. Il y a une inhumanité chez Marcel Ruffet. La réalité c'est qu'il méprisait la famille Baumgaertner", estime Jérôme Crépin, avocat des parties civiles.
Les avocats des gens de voyages, puis des forces de l'ordre vont insister sur un point. Marcel Ruffet, certes alcoolisé et en colère, était conscient de tout. Les 40 balles tirées, chaque geste… Le carnage a été méthodique.
"Il y a tout de même une volonté criminelle qui a été clairement établie par une gestuelle tranquille : on prépare l'arme tranquillement, on recharge, on va chercher les balles... Il y a quelque chose qui a été très largement fomenté", selon Christophe Hembert, avocat des parties civiles.
Dans la salle, Mason Baumgaertner explose…"Je vais te tuer, je vais te crever !". Le 25 août 2015, il a perdu son père, sa compagne, et sa fille de 7 mois… Aujourd'hui, il craque. Marcel Ruffet le fixe. Silencieux. Et sourit.
Il y a une inhumanité chez Marcel Ruffet
"Cet homme n'a strictement aucun remord. Mais pire encore, quand Mason a exprimé sa douleur, la suele personne qui a sourit dans cette salle d'audience, c'est Marcel Ruffet. Il y a une inhumanité chez Marcel Ruffet. La réalité c'est qu'il méprisait la famille Baumgaertner", estime Jérôme Crépin, avocat des parties civiles.
Les avocats des gens de voyages, puis des forces de l'ordre vont insister sur un point. Marcel Ruffet, certes alcoolisé et en colère, était conscient de tout. Les 40 balles tirées, chaque geste… Le carnage a été méthodique.
"Il y a tout de même une volonté criminelle qui a été clairement établie par une gestuelle tranquille : on prépare l'arme tranquillement, on recharge, on va chercher les balles... Il y a quelque chose qui a été très largement fomenté", selon Christophe Hembert, avocat des parties civiles.
Pas de regret sauf pour l'enfant et le gendarme
Marcel Ruffet reste une énigme. Normal, pour les psychiatres. Parfois amnésique, souvent impassible dans le box, offrant juste un sourire à la douleur des victimes. Il n'aura de regrets que pour le gendarme tué… et pour l'enfant.
"Je pense qu'il voulait tuer Michel Baumgartner, et qu'il est ensuite entré dans une folie destructrice et qu'il a commis des actes dont est incapable d'assumer l'horreur", analyse Guillaume Demarcq, avocat de Marcel Ruffet.
Demain, Marcel Ruffet sera fixé sur sa peine. Lui qui s'attend à être condamné lourdement… À 73 ans, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.Hauts-de-Francehttp://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/