Un homme, qui avait poussé une jeune femme sur les voies du RER à Rosny-sous-Bois en 2015, souffrant de troubles psychiatriques et radicalisé en prison, est jugé demain et mercredi aux assises de Seine-Saint-Denis pour tentative d'homicide.
Le 2 février 2015 vers 8h20, Anna Tartaglione discute sur le quai du RER E avec une amie quand un homme s'approche d'elle et lui dit sur un ton agressif : "Je n'ai pas le choix (...) je dois le faire, même si je dois aller en prison". Les deux femmes s'éloignent mais il les rejoint, les accusant de "rigoler" dans son dos. Il pousse alors Anna très violemment vers les rails. Elle chute mais son amie parvient à la rattraper avant qu'elle tombe sur les voies et que le RER s'immobilise à sa hauteur. Témoin de la scène, le conducteur du RER a raconté qu'il entrait en gare, à environ 65 km/heure, lorsqu'il a aperçu une personne "tomber à la renverse vers les rails". Il avait alors freiné et klaxonné.
Identifié par des témoins, Mahmoude Zaier, 39 ans, a été interpellé trois jours plus tard à Rosny-sous-Bois. En garde à vue, il a expliqué avoir seulement voulu pousser la femme, et non pas la tuer, parce qu'elle se moquait de lui. Moins d'un mois après l'attentat djihadiste contre le journal satirique Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, il menaçait de faire "un carnage"à sa sortie de prison en jurant sur Dieu, selon une source proche de l'enquête.
Les expertises psychiatriques réalisées au cours de l'instruction ont établi que son discernement était altéré au moment des faits mais qu'il était cependant accessible à une sanction pénale. L'enquête de personnalité a révélé que le suspect avait été hospitalisé à cinq reprises en service psychiatrique. Son casier comporte quatre mentions dont une condamnation en 1999 pour complicité de tentative d'assassinat, ce qui lui a valu de passer sept ans en prison
Le 2 février 2015 vers 8h20, Anna Tartaglione discute sur le quai du RER E avec une amie quand un homme s'approche d'elle et lui dit sur un ton agressif : "Je n'ai pas le choix (...) je dois le faire, même si je dois aller en prison". Les deux femmes s'éloignent mais il les rejoint, les accusant de "rigoler" dans son dos. Il pousse alors Anna très violemment vers les rails. Elle chute mais son amie parvient à la rattraper avant qu'elle tombe sur les voies et que le RER s'immobilise à sa hauteur. Témoin de la scène, le conducteur du RER a raconté qu'il entrait en gare, à environ 65 km/heure, lorsqu'il a aperçu une personne "tomber à la renverse vers les rails". Il avait alors freiné et klaxonné.
Identifié par des témoins, Mahmoude Zaier, 39 ans, a été interpellé trois jours plus tard à Rosny-sous-Bois. En garde à vue, il a expliqué avoir seulement voulu pousser la femme, et non pas la tuer, parce qu'elle se moquait de lui. Moins d'un mois après l'attentat djihadiste contre le journal satirique Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, il menaçait de faire "un carnage"à sa sortie de prison en jurant sur Dieu, selon une source proche de l'enquête.
Les expertises psychiatriques réalisées au cours de l'instruction ont établi que son discernement était altéré au moment des faits mais qu'il était cependant accessible à une sanction pénale. L'enquête de personnalité a révélé que le suspect avait été hospitalisé à cinq reprises en service psychiatrique. Son casier comporte quatre mentions dont une condamnation en 1999 pour complicité de tentative d'assassinat, ce qui lui a valu de passer sept ans en prison