La fillette âgée de 20 mois avait été battue jusqu'à la mort lorsqu'elle a été découverte enterrée en forêt de Fontainebleau. La cour d'assises de Seine-et-Marne juge ses parents...
12h37 : Quid de la déchéance de l’autorité parentale ?
L’avocat général pose une question « difficile » au représentant de l’Aide sociale à l’enfance toujours à la barre, précisément sur la déchéance de l’autorité parentale et sur l’opportunité qu’elle soit décidée en certaines situations. Le témoin répond : « C’est contraire à la loi, car nous devons toujours tenter un retour en famille, nous devons tenter tout un tas de choses avant d’en arriver à cette extrémité-là. La question se pose, oui : on ne doit pas y répondre seul mais en collectif, dans l’intérêt de l’enfant ».
http://www.20minutes.fr/paris/1721687-20151102-direct-proces-inaya-melun-parents-vont-devoir-expliquer
12h01 : Le rôle de l’Aide sociale à l’enfance ? « Ce n’est parfois pas simple »
Le référent de l’Aide sociale à l’enfance, questionné par la partie civile sur son rôle, explique sa vocation depuis quinze ans : il est le « garant de l’orientation la plus adaptée au bien-être de l’enfant confié ». Il précise également qu’il a fait la « passation » avec son remplaçant : depuis trois semaines, le témoin ne s’occupe plus du frère et de la sœur d’Inaya… La présidente ajoute que « dans la salle d’audience, se trouve un certain nombre de représentants des services sociaux - je dirais presqu’au plus haut niveau ».
Me François Baroin rappelle que l’employé de l’Aide sociale à l’enfance a eu à connaître également l’affaire « Bastien »… « Comment travaillez-vous sur l’accompagnement avec les psychiatres ? » « En équipe. Nous faisons des synthèses, nous invitons les personnes extérieures, aussi, à prendre la parole pour que la solution soit la plus complète possible… », répond le témoin. « Avec votre très solide expérience, il y a bien des enfants qui ne souhaitent plus revoir leurs parents ? Quels types d’erreurs ont pu être commises sur les failles de ce dispositif ? », renchérit Me Baroin. Le témoin réfléchit… « On est tous humains, avec des charges de travail importantes. Un référent suit de 28 à 30 enfants, autant de familles d’accueil et de foyers… C’est un domaine profondément humain, c’est une histoire de confiance : on travaille avec la parole de l’autre. L’imperfection, c’est qu’on est obligé de réfléchir aux priorités des priorités. Ce n’est parfois pas simple. Parfois, la communication est à améliorer. L’institution n’est pas infaillible. »
11h39 : De l’agressivité du frère aîné d’Inaya…
Enseignantes, animatrice, petites filles… Le frère aîné d’Inaya est plus volontiers agressif à l’égard des femmes qu’à l’encontre des hommes, qu’il semble craindre davantage, selon le témoin. « Il n’a fait que pointer les comportements de son père mais il n’a jamais évoqué le positionnement de madame », précise-t-il en ajoutant qu’il y a « beaucoup trop de questions aujourd’hui qui restent sans réponses » pour les deux enfants, violents tous les deux et de manière « inhabituelle » du fait de leur très jeune âge. « Ils demandent pourquoi ils ne voient plus leurs parents, pourquoi ils ne voient plus leur sœur… »
http://www.20minutes.fr/paris/1721687-20151102-direct-proces-inaya-melun-parents-vont-devoir-expliquer
- Le 23 janvier 2013. Le corps de la petite Inaya, 20 mois, est découvert en forêt de Fontainebleau. A lire par ici.
- Les parents d’Inaya sont jugés depuis jeudi pour violences habituelles ayant entraîné la mort de leur enfant. La mère risque une peine maximale de 30 ans de réclusion, le père, récidiviste, la perpétuité.
- Le procès est prévu pour durer jusqu'à vendredi.
12h37 : Quid de la déchéance de l’autorité parentale ?
L’avocat général pose une question « difficile » au représentant de l’Aide sociale à l’enfance toujours à la barre, précisément sur la déchéance de l’autorité parentale et sur l’opportunité qu’elle soit décidée en certaines situations. Le témoin répond : « C’est contraire à la loi, car nous devons toujours tenter un retour en famille, nous devons tenter tout un tas de choses avant d’en arriver à cette extrémité-là. La question se pose, oui : on ne doit pas y répondre seul mais en collectif, dans l’intérêt de l’enfant ».
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12h01 : Le rôle de l’Aide sociale à l’enfance ? « Ce n’est parfois pas simple »
Le référent de l’Aide sociale à l’enfance, questionné par la partie civile sur son rôle, explique sa vocation depuis quinze ans : il est le « garant de l’orientation la plus adaptée au bien-être de l’enfant confié ». Il précise également qu’il a fait la « passation » avec son remplaçant : depuis trois semaines, le témoin ne s’occupe plus du frère et de la sœur d’Inaya… La présidente ajoute que « dans la salle d’audience, se trouve un certain nombre de représentants des services sociaux - je dirais presqu’au plus haut niveau ».
Me François Baroin rappelle que l’employé de l’Aide sociale à l’enfance a eu à connaître également l’affaire « Bastien »… « Comment travaillez-vous sur l’accompagnement avec les psychiatres ? » « En équipe. Nous faisons des synthèses, nous invitons les personnes extérieures, aussi, à prendre la parole pour que la solution soit la plus complète possible… », répond le témoin. « Avec votre très solide expérience, il y a bien des enfants qui ne souhaitent plus revoir leurs parents ? Quels types d’erreurs ont pu être commises sur les failles de ce dispositif ? », renchérit Me Baroin. Le témoin réfléchit… « On est tous humains, avec des charges de travail importantes. Un référent suit de 28 à 30 enfants, autant de familles d’accueil et de foyers… C’est un domaine profondément humain, c’est une histoire de confiance : on travaille avec la parole de l’autre. L’imperfection, c’est qu’on est obligé de réfléchir aux priorités des priorités. Ce n’est parfois pas simple. Parfois, la communication est à améliorer. L’institution n’est pas infaillible. »
11h39 : De l’agressivité du frère aîné d’Inaya…
Enseignantes, animatrice, petites filles… Le frère aîné d’Inaya est plus volontiers agressif à l’égard des femmes qu’à l’encontre des hommes, qu’il semble craindre davantage, selon le témoin. « Il n’a fait que pointer les comportements de son père mais il n’a jamais évoqué le positionnement de madame », précise-t-il en ajoutant qu’il y a « beaucoup trop de questions aujourd’hui qui restent sans réponses » pour les deux enfants, violents tous les deux et de manière « inhabituelle » du fait de leur très jeune âge. « Ils demandent pourquoi ils ne voient plus leurs parents, pourquoi ils ne voient plus leur sœur… »
http://www.20minutes.fr/paris/1721687-20151102-direct-proces-inaya-melun-parents-vont-devoir-expliquer