Cette nuit-là ils sont venus à quatre. Danu 41 ans, Adrian 19 ans, Remus 42 ans et Viorel 21 ans, tous nés en Roumanie et habitants de Toulouse. Un peu avant 4 h du matin, le commissariat d'Albi est prévenu que le portail de la zone d'entrepôt de la SNCF, 33 boulevard Lacombe, vient d'être fracturé. Quand ils arrivent, ils tombent sur une fourgonnette, entrée en marche arrière comme un livreur consciencieux. Les policiers s'approchent, contournent le véhicule, et tombent sur les travailleurs nocturnes, debout à l'arrière, en plein chargement de tourets et de rouleaux de câbles électriques. Le coup de projecteur des policiers sème la panique dans le quatuor qui tente de fuir le long des voies ferrées.
Conduits en garde à vue les quatre hommes reconnaîtront les faits. Ils étaient venus de Toulouse pour faire le plein de ferraille de cuivre, ils se sont arrêtés devant l'entrepôt SNCF en voyant les rouleaux de câbles. Danu, le seul des quatre à n'avoir jamais été condamné, reconnaît le vol mais nie avoir foncé sur son poursuivant. Le policier, vainqueur du duel, précisera qu'il n'a pas été blessé et ne porte pas plainte.
«La rébellion est avérée, insiste le procureur. Les quatre ont des condamnations pour vol. On le sait, ce sont souvent des organisations qui participent à ces opérations». Et de requérir 3 à 4 mois de prison pour vol et rébellion à l'attention de Danu, deux mois de prison pour les trois autres.
Au bénéfice du seul casier judiciaire vierge, Danu écope de 3 mois de prison ferme, Adrian et Remus de 4 mois ferme et Viorel de 3 mois ferme plus la révocation du sursis associé à une condamnation de trois mois pour vol en réunion en 2014
http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/11/2235793-quatre-hommes-servaient-entrepot-sncf.html
Match de boxe
Trois d'entre eux seront interpellés sans mal ; le quatrième, se voyant pris, boxe un policier , qui mis à terre, attrape le fuyard par une jambe et réussit à le faire chuter, face contre terre, sur la voie ferrée. Pendant son interrogatoire, l'homme reconnaîtra avoir percuté quelqu'un «dans son élan». Dans la fourgonnette, les policiers trouvent un amoncellement de câbles électriques et sous le siège conducteur une pince-monseigneur.Conduits en garde à vue les quatre hommes reconnaîtront les faits. Ils étaient venus de Toulouse pour faire le plein de ferraille de cuivre, ils se sont arrêtés devant l'entrepôt SNCF en voyant les rouleaux de câbles. Danu, le seul des quatre à n'avoir jamais été condamné, reconnaît le vol mais nie avoir foncé sur son poursuivant. Le policier, vainqueur du duel, précisera qu'il n'a pas été blessé et ne porte pas plainte.
Absents à la barre
Hier au tribunal, aucun des prévenus n'était présent pour répondre de ces faits de vol par ruse, effraction et pour l'un d'eux rébellion, commis le 17 juillet 2015 à Albi.«La rébellion est avérée, insiste le procureur. Les quatre ont des condamnations pour vol. On le sait, ce sont souvent des organisations qui participent à ces opérations». Et de requérir 3 à 4 mois de prison pour vol et rébellion à l'attention de Danu, deux mois de prison pour les trois autres.
Au bénéfice du seul casier judiciaire vierge, Danu écope de 3 mois de prison ferme, Adrian et Remus de 4 mois ferme et Viorel de 3 mois ferme plus la révocation du sursis associé à une condamnation de trois mois pour vol en réunion en 2014
http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/11/2235793-quatre-hommes-servaient-entrepot-sncf.html