« J’étais au bout du rouleau. Cette double vie, je ne pouvais pas continuer à vivre comme ça, c’était ingérable. » Au deuxième jour du procès d’assises des « amants diaboliques », Didier Barbot, agriculteur de Vritz (Loire-Atlantique), a tenté d’expliquer ce qui avait pu le conduire à planifier l’assassinat de son épouse, Anne Barbot, en 2013, en compagnie de sa maîtresse, Stéphanie Livet.
Réfutant tout mobile financier, Didier Barbot a également confié ses difficultés à avoir un enfant avec Anne Barbot, puis le décès à sa naissance de leur fillette, en novembre 2006, qui achève de les « détruire complètement ». Les époux « s’éloignent » car « le but d’un couple, c’est de fonder une famille », répète-il. « Les enfants, c’était tout pour moi », assure l’accusé, qui était sur le point de voir aboutir une demande d’adoption avec sa femme.
Avant ce coup de théâtre, Didier Barbot avait brouillé les pistes en organisant les recherches de sa femme, sollicitant les médias et dénonçant la lenteur de l’enquête, puis en exprimant publiquement son chagrin une fois son corps découvert.
http://www.20minutes.fr/nantes/1767015-20160115-nantes-didier-barbot-mari-assassin-sentait-capable-divorcer
« Je m’en voudrai toute ma vie »
« J’aimais deux femmes, j’en trahissais une, s’est-il justifié. J’aime Anne, je l’aimais. Je lui mentais tous les jours, je n’avais pas la force de lui avouer. Je n’étais pas capable de divorcer, aucun dans ma famille n’a divorcé ». « Je m’en veux toujours, je m’en voudrai toute ma vie. J’ai été lâche », a-t-il ajouté.Réfutant tout mobile financier, Didier Barbot a également confié ses difficultés à avoir un enfant avec Anne Barbot, puis le décès à sa naissance de leur fillette, en novembre 2006, qui achève de les « détruire complètement ». Les époux « s’éloignent » car « le but d’un couple, c’est de fonder une famille », répète-il. « Les enfants, c’était tout pour moi », assure l’accusé, qui était sur le point de voir aboutir une demande d’adoption avec sa femme.
Les amants avaient tendu un guet-apens à la victime
Didier Barbot et Stéphanie Livet sont jugés pour avoir tendu un guet-apens à Anne Barbot en l’attirant dans le garage de sa ferme, dans la nuit du 15 au 16 mars 2013. Ils auraient frappé la victime à la tête avec une bûche, avant de l’étrangler et de transporter son corps dans le coffre d’une voiture, incendiée ensuite dans la forêt de Saint-Michel-et-Chanveaux (Maine-et-Loire), à environ 15 km. Après avoir maquillé l’assassinat en disparition, ils avaient fini par passer aux aveux huit mois plus tard, en garde à vue.Avant ce coup de théâtre, Didier Barbot avait brouillé les pistes en organisant les recherches de sa femme, sollicitant les médias et dénonçant la lenteur de l’enquête, puis en exprimant publiquement son chagrin une fois son corps découvert.
http://www.20minutes.fr/nantes/1767015-20160115-nantes-didier-barbot-mari-assassin-sentait-capable-divorcer