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Le fugitif Redoine Faïd repéré à Sarcelles dans le Val d'Oise: ce que l'on sait


Redoine Faïd : les explosifs trouvés dans la voiture abandonnée à Sarcelles étaient factices

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CREIL OISE
Après sa spectaculaire évasion par hélicoptère de la prison de Réau, en Seine-et-Marne, c’est par une voiture abandonnée dans un parking souterrain de Sarcelles (Val-d’Oise) que la piste de Redoine Faïd avait refait surface. Le braqueur originaire de Creil avait été reconnu le 24 juillet sur des images de vidéosurveillance après avoir échappé à un contrôle de gendarmerie. A bord du véhicule, les forces de l’ordre avaient trouvé des explosifs. Ils étaient factices, a appris l’AFP ce mercredi de sources proches de l’enquête.
Les amorces des pains de plastic étaient toutefois réelles, soulignent ces mêmes sources. Ils avaient été retrouvés dans le coffre de la voiture abandonnée avec de fausses plaques d’immatriculation. Des analyses ADN ont depuis permis d'identifier formellement Redoine Faïd et son frère aîné Rachid comme étant les occupants de la voiture, d’après l'une de ces sources.
Redoine Faïd est considéré par la police comme un "individu dangereux". Il avait été condamné en avril à 25 ans de prison pour son rôle d'"organisateur" dans un braquage raté en 2010, au cours duquel une policière municipale avait perdu la vie. En 2013, il s'était déjà échappé de la prison de Lille-Sequedin avant d'être repris, six semaines plus tard.
Creilhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/creil

Selon l'avocat de Nordahl Lelandai, Ils ont fait l’événement - Aller contre l’opinion publique ..

Ces « experts » qui croient tout savoir de l’affaire Daval

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Passons sur les nombreux voyants qui, scrutant le ciel ou le marc de café, ont cru déceler dans le positionnement des planètes un contexte « extrêmement défavorable », pour le mis en cause… André Laurain, 88 ans, fut durant vingt ans expert à la cour d’appel de Nancy. Sa spécialité : les incendies, explosions et autres risques majeurs. « Malgré [son] âge », cet ancien colonel des sapeurs-pompiers se sent « légitime » pour livrer son intime conviction, mieux, sa « lecture » de l’affaire Daval. « Je ne suis pas psy mais je m’y connais en morphopsychologie », assure cet homme aux états de service impeccables, qui se damnerait pour « interroger Jonathann les yeux dans les yeux ». Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour qu’il téléphone au magistrat instructeur, afin de lui offrir ses « services ». « Dans le cadre de mes fonctions d’expert, relate-t-il, j’ai conduit plus de 200 interrogatoires et j’ai eu de très bons résultats sur des incendies prétendument accidentels qui, au bout du compte, se sont révélés criminels. » Son secret ? « Le regard » qui, comme chacun sait, est « le reflet de l’âme ». Le moins que l’on puisse dire est que celui de Jonathann Daval ne lui dit rien qui vaille. L’ancien officier est intarissable sur « la fausseté » des larmes du meurtrier présumé, sa « tristesse surjouée », son « visage contracté ». « Je l’ai vu dans le journal, il n’est pas dans l’axe, il rentre constamment son cou dans ses épaules et ne vous regarde jamais en face. Il n’est pas franc, le garçon ! », croit déceler André Laurain. Autant d’indices qui, selon lui, « ne trompent pas ». « Je sais que ça n’a rien à voir mais son regard fuyant me fait penser à celui de Didier Deschamps. » Bigre !

« Psychanalyse guidée »

Sylvain Loye se présente comme le fondateur de la « psychanalyse guidée », une méthode pour laquelle il a déposé un « brevet », fondée sur « la compréhension des structures corticales du cerveau ». Lui aussi s’est proposé « d’éclairer notre lanterne ». Il a « bien analysé » les versions successives que l’informaticien graylois a livrées à la justice. Pour lui, la cause est entendue : le « scénario substitutif disculpant » de Jonathann relève d’un « transfert », comparable à un « déplacement phobique », dont le but est « d’étouffer les impressions mnésiques traumatisantes du sujet ». Bref, Jonathann Daval aurait inventé toutes ces fadaises pour sauver sa peau.
Sylvain Loye s’y connaît : il a « lu Freud » et a même « affiché » le portrait du maître viennois dans son « cabinet ». « Tout, dans la dernière version de Daval, relève du transfert », insiste-t-il. « Il y a bien eu dispute au départ, simplement, celle-ci n’éclate plus chez lui mais au domicile de ses beaux-parents ; le coupable est bien le gendre mais pas lui, l’autre ; quant aux beaux-parents, le pacte qu’ils auraient prétendument scellé vient se substituer au secret de sa culpabilité. » Bref, Jonathann a trouvé « un compromis intrapsychique censé détourner les dynamiques pathogènes psycho-affectives » qui l’assaillent.
« Cela n’engage que moi mais oui, je suis sûr à 100 % de sa culpabilité », conclut tout de go notre « analyste ». Deviser sur la culpabilité d’un mis en examen, est-ce bien là le rôle d’un psy ? « Je ne suis pas dans l’analyse d’une personnalité mais dans l’étude contextuelle d’une séquence traumatique. Nul besoin de discuter avec l’intéressé pour comprendre ce qui se joue », affirme Sylvain Loye, qui se dit prêt à « aider la justice avec sa méthode ».
Soit. Mais on va tout de même attendre de connaître ce que diront les experts que la justice aura réellement désignés pour se forger une opinion.


Nordahl Lelandais : les obsèques d'Arthur Noyer auront lieu en septembre

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Les obsèques d'Arthur Noyer auront lieu le vendredi 7 septembre, à 14h30, en la cathédrale de Bourges, rapporte France Bleu Berry. La justice a délivré à la famille une autorisation d'inhumationà la fin du mois de juillet. La cérémonie sera ouverte à tous.

"Les gens qui désirent rendre hommage à Arthur peuvent venir", a déclaré Cécile Noyer, la mère du jeune homme à France Bleu. "Comme disait Didier (le papa), Arthur ne nous appartient pas, il avait plein d'amis, il était apprécié de plein de personnes, on ne peut pas les exclure de cette cérémonie".

Arthur Noyer était caporal au 13e bataillon de Chasseurs Alpins de Chambéry. Ses collègues se rendront aux obsèques. Le militaire avait disparu en avril 2017, en Savoie. Son crâne avait été retrouvé en septembre dernier.

Nordahl Lelandais a avoué avoir "porté des coups"

Dans cette affaire, Nordahl Lelandais n'a pas avoué d'un bloc. Il a commencé par admettre avoir pris le militaire en stop la nuit de sa disparition, niant toujours toute implication dans sa mort. Puis, à la fin mars 2018, emmené sur les lieux des ossements de sa victime, il avoue l'avoir tué. 
Faits divershttps://www.rtl.fr/sujet/faits-divers

Affaire Daval : le beau-frère et la soeur d'Alexia musclent leur défense

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Grégory Gay, le beau-frère de Jonathann et d'Alexia Daval, et son épouse Stéphanie, ont décidé de muscler leur défense. Le couple a décidé de changer d'avocat et a choisi le ténor Me Gilles-Jean Portejoie, qui est, avec son fils, l'un des défenseurs de Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona.
Compte tenu notamment de la dernière position adoptée par Jonathann Daval devant le magistrat instructeur, et animés d’une farouche volonté, en notre qualité de parties civiles, de concourir activement à la manifestation de la vérité et de préserver la sérénité absolue de l’enquête, nous avons décidé de confier la défense de nos intérêts au bâtonnier Gilles-Jean Portejoie, en lieu et place de Me Jean-Marc Florand", déclare le couple à nos confrères du Parisien.

Fin juin, Jonathann Daval, mis en examen pour le meurtre de son épouse Alexia, en octobre 2017, avait opéré un spectaculaire revirement dans ses déclarations aux juges. Aux magistrats instructeurs bisontins, il avait affirmé que son beau-frère Grégory était responsable de la mort de son épouse.
Selon la dernière version livrée aux juges par Jonathann Daval, le drame se serait noué au domicile des parents d'Alexia, à l'occasion d'une soirée raclette. Son épouse Alexia serait devenue incontrôlable et c'est en essayant de la calmer que Grégory Gay aurait étranglé la jeune femme. Ce que Grégory Gay réfute évidemment.
"Jonathann a quatre avocats, il fallait rétablir l’équilibre face à cette situation, donner plus de force à notre partie civile. On a donc fait appel à ce pénaliste de renom. Ce n’est pas une marque de défiance envers Me Florand : il reste bien sûr l’avocat des parents d’Alexia", justifie encore Grégory Gay pour expliquer son changement d'avocat.
"Il y a quelques jours, (Gregory Gay) m’a dit : 'S’il faut affronter les yeux dans les yeux Jonathann Daval je le ferai (…), parce que c’est important pour la manifestation de la vérité. Je suis prêt à tout'", précise Me Portejoie à BFM TV.
Et l'avocat passe déjà à l'offensive : "les conclusions du rapport d’autopsie rendent invraisemblables les accusations qui ont été portées au mois de juin contre Gregory. Des investigations sont en cours, on les attend avec impatience", commente Me Gilles-Jean Portejoie.

>A la Une https://www.dna.fr/

Meurtre de Maëlys : une marche blanche, un an après

Évasion de Redoine Faïd : déjà deux mois de cavale

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En 2013, une première cavale de Redoine Faïd avait duré six semaines : après son évasion de la prison de Lille-Sequedin, il avait été retrouvé dans un discret hôtel à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne, méconnaissable, avec perruque, barbe et lunettes. Cette fois, deux mois après sa nouvelle évasion, l'homme le plus recherché de France court toujours. 

Le 24 juillet, le Creillois de 46 ans a pourtant échappé de peu aux forces de l'ordre, dans le Val-d'Oise. Une course-poursuite avec des gendarmes s'est terminée dans le parking d'un centre commercial de Sarcelles où Redoine Faïd et son complice ont abandonné leur voiture et réussi à s'enfuir. Des fausses plaques d'immatriculation et des explosifs factices ont été découverts dans le véhicule.

Redoine Faïd, condamné en avril à 25 ans de prison pour son rôle d'"organisateur" dans un braquage raté en 2010 qui avait coûté la vie à une policière municipale, préparait-il un braquage pour financer sa cavale ? Est-il toujours en Ile-de-France ?
 
Sa spectaculaire évasion le 1er juillet, avec hélicoptère, armes, disqueuse pour scier des portes, fumigènes, a en tout cas laissé des séquelles au sein de l'administration pénitentiaire.

Il y a eu une "série de dysfonctionnements"à la prison de Réau (Seine-et-Marne), une "conjonction de failles de sécurité exploitées par un commando paramilitaire", a dû reconnaître la ministre de la Justice Nicole Belloubet en présentant le rapport de l'inspection générale de la justice, fin juillet. Des filins seront donc installés au-dessus de la cour d'honneur, où s'était posé l'hélicoptère, entre autres adaptations.
 

Une direction "déconnectée" du terrain


Mais l'administration pénitentiaire elle-même a été pointée du doigt, jugée "insuffisamment réacti(ve)" par l'inspection. Le transfert de Redoine Faïd avait en vain été demandé par la Direction interrégionale d'Ile-de-France, qui avait noté une "menace sérieuse (de) passage à l'acte"de la part du détenu. "La réponse a tardé", a critiqué la ministre.
  
Pour Sébastien Nicolas, du syndicat FO-direction, "il y a une désertion de la direction de l'administration pénitentiaire (DAP) par des gens de terrain". "Les personnels qui vont à la DAP ont une expertise parfois défaillante sur des sujets sensibles", ajoute-t-il. "Des postes sont vacants, y compris dans des bureaux importants".

"La direction est parfois déconnectée des besoins du terrain. Beaucoup à l'administration centrale ne perçoivent pas suffisamment les tensions et les dangers que nous voyons sur le terrain", renchérit Damien Pellen, du Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). 

La réorganisation de la DAP en 2015 est montrée du doigt. "Elle a flouté les compétences au niveau des sous-directions", explique Sébastien Nicolas. La chancellerie note un "morcellement des compétences en matière de gestion de la sécurité".

La ministre a demandé au directeur de l'administration pénitentiaire de travailler à une nouvelle "organisation de ses services centraux avec un pôle de sécurité plus cohérent et renforcé".
 

La ministre attendue au tournant


L'évasion de M. Faïd a par ailleurs lancé un été particulièrement chaud pour l'administration pénitentiaire, avec de nouveaux suicides à la prison de Fleury-Mérogis, l'agression au couteau d'un surveillant à Nîmes, deux autres évasions à Colmar (deux frères rattrapés le lendemain). Et une surpopulation carcérale record (70.710 détenus au 1er juillet pour 59.700 places).   

"En se mobilisant en janvier (plus important mouvement de protestation depuis 25 ans, ndlr), les surveillants voulaient montrer le mal-être qui existe au sein de l'administration pénitentiaire. Les problématiques sont toujours les mêmes et ça continue de s'aggraver", déplore Christopher Dorangeville (CGT Pénitentiaire).
 
"Deux mois après l'évasion de Faïd, on a l'impression que la ministre ne veut pas s'attarder sur le sujet. Mais s'il tue quelqu'un dehors, l'administration pénitentiaire sera responsable", juge Yoan Karar (FO Pénitentiaire). "Nous, on veut en reparler dès la rentrée".

Repoussée en juillet à cause de l'affaire Benalla, l'audition de Nicole Belloubet devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale sur l'évasion de Redoine Faïd devrait avoir lieu mi-septembre.

Creilhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/creil


Affaire Grégory: Murielle Bolle réclame la nullité de sa garde à vue de 1984

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La Cour de cassation examine ce mardi une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Murielle Bolle, personnage clé de l’affaire Grégory, qui a vu sa mise en examen annulée et conteste désormais la validité de sa garde à vue de 1984 dans ce feuilleton judiciaire vieux de trois décennies. En mai, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait annulé pour des questions de procédure sa mise en examen pour le rapt mortel du petit garçon dans les Vosges il y a trente-quatre ans, comme celles des époux Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory. Le parquet général entend redemander leur mise en examen au « moment opportun ».

La cour d’appel avait en revanche refusé d’annuler la garde à vue de Murielle Bolle, les 2 et 3 novembre 1984. Alors âgée de 15 ans, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche d’avoir enlevé Grégory, avant de se rétracter. Laroche avait été incarcéré puis relâché avant d’être tué d’un coup de fusil par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de l’enfant, en 1985.

Une garde à vue contraire à la déclaration de 1789 ?


Ses avocats avaient formé un pourvoi pour chercher, entre autres, à obtenir la nullité de cette garde à vue contraire selon eux, aux droits de l’adolescente qu’elle était. Mardi, la Cour de cassation ne devrait examiner qu’une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) accompagnant ce pourvoi, selon Me Emmanuel Piwnica, avocat de Murielle Bolle devant cette juridiction.
« La garde à vue de 1984 ne répondait pas aux exigences tant de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 que de la Convention européenne des droits de l’homme », a déclaré l’avocat à l’AFP. « A ce titre, elle paraît contestable au regard des droits fondamentaux de Murielle Bolle, qui à l’époque, ont été méconnus », a-t-il poursuivi. En outre, « il existe aujourd’hui un certain nombre d’exigences comme le droit au silence ou l’assistance d’un avocat », a-t-il ajouté.

Arrestations retentissantes en 2017


Les hauts magistrats diront dans plusieurs semaines s’ils la transmettent au Conseil constitutionnel. Les incidences de ce pourvoi demeurent incertaines, la cour d’appel de Dijon ayant jugé en mai que la mise en examen de Murielle Bolle ne résultait « pas des propos tenus en garde à vue mais d’éléments nouveaux ».

Au moment des arrestations retentissantes des époux Jacob et de Murielle Bolle en juin 2017, les enquêteurs avaient mis en avant de nouvelles expertises en écriture et une nouvelle analyse du dossier à l’aide d’un logiciel de la gendarmerie, Anacrim, pour étayer l’hypothèse d’un « acte collectif » avec Bernard Laroche.


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  • INFO FRANCEINFO. Evasion de Redoine Faïd : opérations de police en cours dans l'Oise et à Paris dans la famille du fugitif

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     Plusieurs opérations de police sont menées mercredi 5 septembre dans la matinée, depuis 6 heures, dans plusieurs villes de l'Oise et à Paris, dans le cadre de l'enquête sur l'évasion de Redoine Faïd de la prison de Réau, en Seine-et-Marne, le 1er juillet, selon les informations de franceinfo.

    Ces opérations ne visent pas à interpeller directement Redoine Faïd

    Ces perquisitions sont menées sur commission rogatoire d’un juge parisien aux domiciles de plusieurs membres de la famille du braqueur multirécidiviste, notamment ses frères et sœurs. Plusieurs de ces opérations se déroulent à Creil (Oise), où a grandi Redoine Faïd. Il n'a pas été précisé, à ce stade, si les services de police judiciaire ont procédé à des interpellations ou des saisies.
    Selon les informations de franceinfo, ces interventions ne visent pas à interpeller directement Redoine Faïd ou son frère Rachid Faïd, qui font tous deux l’objet d’un mandat d’arrêt, mais à effectuer des perquisitions utiles à l’enquête parmi les nombreux membres de la famille du braqueur. Plus d’une cinquantaine de policiers sont engagés dans l'opération de ce mercredi matin, menée par la Direction Régionale de la Police Judiciaire de Versailles.
    Depuis l’évasion de Redoine Faïd, une centaine de policiers de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) restent mobilisés par la recherche du fugitif et de ses complices. A ce jour, les policiers disposent, dans ce dossier, de plus de 150 scellés (des armes saisies, des vidéos, des prélèvements) mais aussi d’éléments techniques et de témoignages, dont celui de Stéphane Buy, le pilote de l’hélicoptère pris en otage durant l’évasion.

    Des traces d'ADN retrouvées dans une voiture

    La dernière piste de Redoine Faïd remonte au 24 juillet, dans le Val-d’Oise, où des traces ADN du braqueur ont été retrouvées dans une voiture garée sur le parking du centre commercial Auchan de Sarcelles. Les gendarmes avaient repéré la Renault Laguna aux abords d’une station-service, vers la commune de Piscop, après que les deux occupants ont refusé de se soumettre à un contrôle et sont parvenus à prendre la fuite. À bord, les enquêteurs ont également retrouvé de fausses plaques d’immatriculation et des faux pains d’explosifs. Les analyses des bandes de vidéosurveillance du parking et celles des traces ADN retrouvées à bord de la voiture ont également permis d’identifier Rachid Faïd, frère du malfaiteur en fuite.

    Introuvable depuis son évasion

    Agé de 60 ans, Rachid Faïd est introuvable depuis le jour de l’évasion. Les enquêteurs ont la conviction que cet homme faisait partie du commando qui a aidé Redoine Faïd à s'enfuir par hélicoptère de la prison de Réau. Dans cette affaire, un seul suspect a pour l’instant été placé en garde à vue avant d’être remis en liberté sans charge. Il s’agit de Brahim Faïd, un autre frère du fugitif. Il était venu le voir au parloir au moment de son évasion. Les policiers disposent de plus de 150 scellés (des éléments matériels, des prélèvements) pour faire avancer l’enquête. Détenu particulièrement surveillé, Redoine Faïd purgeait une peine de 25 ans pour sa participation en 2010 à un braquage raté qui a coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet.
    Redoine Faïd s'était déjà échappé de la prison de Lille-Sequedin en 2013, en prenant quatre surveillants en otage et en faisant sauter les portes de la prison à l'explosif, avant d'être repris, six semaines plus tard. Le braqueur était incarcéré à Réau depuis huit mois. Son transfert vers un autre établissement pénitentiaire était à l’étude en raison d'une "menace sérieuse de passage à l'acte".

      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/evasions/


    Incarcéré depuis 25 ans pour avoir tué 5 membre de sa famille, Jean-Claude Romand demande sa libération

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    9 janvier 1993. Prévessin-Moëns dans l'Ain. Dans le silence de la nuit qui règne depuis plusieurs heures sur la ville de 4000 âmes, Florence Crolet est assassinée dans son sommeil à coups de rouleau à pâtisserie dans sa chambre conjugale. Quelques instants plus tard, ses deux enfants, âgés de 7 et 5 ans, sont abattus de coups de feu de carabine 22 Long Rifle. Le lendemain, ses beaux-parents et leur chien sont tués à Clairvaux-les-Lacs (Jura) juste après avoir déjeuner, subissant les coups de feu de la même carabine.

    Derrière ces crimes atroces, un homme de 39 ans : Jean-Claude Romand. Mais aussi un long et pesant mensonge. Pendant 18 ans, ce mari et père de famille a menti à ses proches sur ses activités professionnelles en se faisant passer pour un médecin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    La vérité : il n'a jamais dépassé la deuxième année de médecine. Ses sources de revenus : des sommes empruntées ou escroquées à son entourage. Ses journées : il les passe la plupart du temps sur des parkings d'autoroutes près du Lac Léman. Un tissu de mensonge que Jean-Claude Romand réussira a maintenir pendant près de deux décennies.
     

    Tentative de suicide ratée

    Avec le temps, le poids du mensonge et la peur de l'imposteur d'être démasqué deviennent trop lourds pour lui. Et en janvier 1993, Jean-Claude Roman, sur le point d'être découvert, craque et commet le quintuple homicide.
    Le 10 janvier, ses parents, Aimé et Anne-Marie, ne seront pas ses seules cibles. le meurtrier tentera également d'assassiner sa maîtresse, Chantal Delalande, dans la forêt de Fontainebleau. Il décide finalement de l'épargner en lui faisant promettre de garder le silence.

    Quelques heures plus tard, vers 4 heures du matin, il met le feu à son domicile familial, où se trouvent encore les corps de son épouse et de ses enfants, et tente de se suicider en ingérant des barbituriques périmés. Sombrant dans le coma, il sera sauvé par des éboueurs en service alertés par l'incendie.

    Châteaurouxhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre/chateauroux

    Affaire Grégory: "C'est difficile de vivre avec une affaire comme celle-là", dit Marie-Ange Laroche

    Affaire Grégory: Le Conseil constitutionnel aura à se prononcer sur la garde à vue de Murielle Bolle en 1984

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    La Cour de cassation a décidé mardi de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative aux droits des mineurs soulevée par Murielle Bolle, personnage clé de l’affaire Grégory, qui cherche à faire annuler sa garde à vue de 1984, alors qu’elle avait 15 ans.

    La haute juridiction a jugé « sérieuse » la question posée par la défense de Murielle Bolle, surnommée « bouboule » à l’époque, qui attaquait notamment une ordonnance de 1945 relative à l'« enfance délinquante » en vigueur à l’époque, estimant que ses droits fondamentaux n’avaient alors pas été respectés.


    Affaire Maëlys: Lelandais entendu par les juges à Grenoble

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    Nordahl Lelandais, mis en examen notamment pour le meurtre de la petite Maëlys et l'assassinat du caporal Arthur Noyer, était à nouveau entendu ce matin par les juges d'instruction à Grenoble, a-t-on appris de sources proches du dossier.
    L'ancien maître-chien de 35 ans a été extrait à 8H00 de sa cellule de la maison d'arrêt de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et conduit sous escorte de la gendarmerie au tribunal de Grenoble.
    Selon le Dauphiné Libéré, l'ancien militaire doit être entendu dans le dossier d'"agression sexuelle" sur une cousine de 6 ans pour lequel il a également été mis en examen le 3 juillet. Nordahl Lelandais est suspecté d'avoir abusé de cette cousine lors d'une réunion familiale au domicile de ses parents à Domessin (Savoie), une semaine seulement avant la soirée de mariage fatale à Maëlys, à la fin août 2017.
    L'analyse de ses téléphones portables a permis aux enquêteurs de retrouver des fichiers pédopornographiques, dont une vidéo montrant une petite fille, identifiée comme l'une de ses cousines, en train de subir des attouchements dans son sommeil. 
    Son dernier interrogatoire, le 3 juillet, avait tourné court, le suspect refusant de répondre aux questions des juges.
    aire Maëlys: Lelandais entendu par les juges à Grenoblehttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/21/97001-20180921FILWWW00128-affaire-maelys-lelandais-entendu-par-les-juges-a-grenoble.php

    Les parents de Maëlys et Nordahl Lelandais présents lors de la première reconstitution ce soir


    Affaire Maëlys: Lelandais affirme désormais avoir donné plusieurs coups

    Affaire Maëlys: Nordahl Lelandais «m'a défiée de son regard noir de pervers», raconte la mère de la fillette

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    Plus d’un an après le meurtre de Maëlys le 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin en Isère, les parents de Maëlys se sont retrouvés face au suspect du meurtre de leur fille lundi dernier. La justice a organisé une reconstitution de la soirée sur les lieux de la disparition de la fillette, en présence de Nordahl Lelandais. Jennifer Clayet-Marrel a raconté cette rencontre, au cours de laquelle aucune parole n’a été échangée.

    « Il m’a défié de son regard noir de pervers en me fixant je n’ai pas baissé les yeux, j’étais en mode guerrière mon poussin », a écrit Jennifer Clayet-Marrel, la mère de Maëlys, dans un message adressé à sa fille, posté jeudi sur son compte Facebook.

    A la recherche de la vérité


    Une version confirmée par l’avocat des parents de Maëlys, Fabien Rajon, dans le Dauphiné Libéré. « Il est vrai que le contexte était très lourd et que le dispositif de sécurité tendait à dissuader tout échange entre mes clients et le mis en cause. La mère de Maëlys me confie qu’il a soutenu son regard, crânement, lorsqu’il est apparu devant elle en début de reconstitution », explique-t-il. « La tension était extrême pendant les six heures de reconstitution auxquelles nous avons participé », confirme l’avocat.

    La reconstitution a débuté lundi soir en présence de Nordahl Lelandais, des juges d’instruction, avocats et parties civiles, ainsi que des parents qui devraient se rendre sur les différents lieux du drame. L’objectif de cette reconstitution est de confronter le récit du meurtrier présumé de la fillette aux réalités matérielles de l’enquête, notamment les allers-retours décrits par Nordahl Lelandais. Jennifer Clayet-Marrel ne semble pas convaincue. « Cette reconstitution c’était sa énième version à lui, il ne nous a pas convaincus et nous sommes toujours dans l’attente de la vérité », a-t-elle écrit.

    Maëlys : reconstitution du meurtre - C à Vous - 24/09/2018

    Meurtre d'Alexia Daval: son mari va faire une demande de remise en liberté

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    Une demande de remise en liberté va être déposée prochainement pour Jonathann Daval, principal suspect du meurtre de son épouse Alexia il y a un an et emprisonné depuis fin janvier, a-t-on appris aujourd'hui auprès de son avocat, Randall Schwerdorffer.
    Cette demande de remise en liberté va être déposée "dans les jours à venir", a indiqué Me Schwerdorffer, confirmant une information du journal L'Est Républicain.
    Jonathann Daval avait signalé la disparition de sa femme Alexia le 28 octobre 2017, inquiet de ne pas la voir revenir d'un prétendu footing. Le corps de celle-ci avait été découvert, en partie brûlé, dans un bois, près de Gray-la-Ville en Haute-Saône, où vivait le couple. L'autopsie avait révélé que la jeune femme avait été victime de violences, de coups et avait été étranglée. Pendant trois mois, Jonathann Daval s'était présenté en veuf éploré avant que des éléments matériels ne conduisent les enquêteurs à en faire le principal suspect. Placé en garde à vue le 30 janvier, il avait affirmé qu'il ne "voulait pas" tuer son épouse, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il l'avait étranglée en tentant de la "maîtriser". Le couple connaissait de "fortes tensions" en raison de difficultés à avoir un enfant. Puis, début juillet, l'informaticien de 34 ans est revenu sur ses aveux et a accusé son beau-frère, Grégory Gay, du meurtre, évoquant "un pacte secret"passé par la famille pour dissimuler les faits.
    Ce "changement de version implique naturellement une demande de mise en liberté, qui est en cours de préparation", a dit Me Schwerdorffer à L'Est Républicain. Une version que tous les proches d'Alexia Daval ont niée farouchement. Jonathann Daval, mis en examen en janvier pour "meurtre sur conjoint" et qui encourt la prison à perpétuité, est détenu à la maison d'arrêt de Dijon.
    1. Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

    Assises de l'Oise : 20 ans de prison pour avoir égorgé sa femme

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    Les jurés des assises de l'Oise à Beauvais ont condamné lundi 1er octobre Eric Poquet à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa campagne. En juin 2015, à Mareuil-sur-Ourcq dans l'Oise, il avait égorgé la mère de ses 3 enfants et avait été interpellé quelques jours plus tard à
    Orléans
    .

    Il a reconnu les faits mais la question de son discernement a été au coeur du procès. Lundi 1er octobre,
    Eric Poquet a été condamné par les jurés de assises de l'Oise à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme Carole. Il a affirmé à la barre avoir agi sur l'ordre de voix. L'altération du discernement a été retenue par les experts et par l'avocate générale qui avait requis la même peine.

    En juin 2015, il avait égorgé celle qui était par ailleurs la mère de leurs trois enfants. Les faits s'étaient déroulés à leur domicile de Mareuil-sur-Ourcq dans l'Oise. Les enfants n'étaient pas présents au moment du drame.

    Rapidement recherché, Eric Poquet sera interpellé quelques jours plus tard près d'Orléans. Le couplé était en crise et il était question de séparation. Mais le mobile profond du geste d'Eric Poquet reste flou malgré ce procès.

     Beauvaishttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais
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