Quantcast
Channel: Affaires et procès
Viewing all 2451 articles
Browse latest View live

Patrick Henry fixé en mars sur sa demande de liberté conditionnelle

$
0
0
Patrick Henry, condamné en 1977 à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d'un enfant, saura le 31 mars si la cour d'appel de Paris lui accorde le bénéfice de la liberté conditionnelle, a indiqué aujourd'hui son avocate. «La cour a mis en délibéré au 31 mars. C'est un signe du destin car c'est la date d'anniversaire de mon client», a déclaré Me Carine Delaby-Faure à la sortie de l'audience de la cour qui examinait la demande de ce détenu de 62 ans, dont près de 40 années passées en prison.

Le 7 janvier, le tribunal d'applications des peines à Melun, où Patrick Henry est détenu, lui avait accordé de bénéficier de la libération conditionnelle au terme d'un parcours de probation de 16 mois. Mais le parquet avait aussitôt fait appel, jugeant «pas assez encadrant» l'accompagnement prévu pour ce homme retourné derrière les barreaux en 2002, après l'échec de sa réinsertion.

Patrick Henry, condamné à la réclusion à perpétuité en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, un enfant de sept ans, avait échappé de justesse à la peine de mort. Il avait obtenu la liberté conditionnelle après 25 ans de prison, sortant en mai 2001 sous les feux des médias. Devenu un visage de la réinsertion, il avait cassé cette image par un vol à l'étalage en juin 2002. Puis son arrestation en Espagne en octobre de la même année, en possession de près de 10 kg de cannabis, l'avait ramené en prison.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Il voulait vraiment tuer son frère

$
0
0
Dans les temps immémoriaux, il y avait Caïn et Abel, deux frangins qui se détestaient cordialement, ou plutôt l'un d'eux détestait l'autre au point de le tuer. Et voilà que l'histoire se répète, ici à Tarbes, avec Baïda et Jocedi. Lundi dernier, les policiers interpellent au domicile maternel le jeune homme de 23 ans qui venait de porter un coup de couteau à la gorge de son demi-frère de 18 ans (voir notre édition d'hier). Dans le box, encadré par la police, le jeune homme est d'un calme olympien. «Je suis stupéfaite par ce dossier, dira la présidente Élisabeth Gadoullet. Stupéfaite et très inquiète aussi. Car vous êtes particulièrement dangereux.» La magistrate raconte les faits tels qu'ils se sont déroulés lundi : «Vous avez attendu que votre mère rentre au domicile, vous êtes allé chercher un couteau dans la cuisine, vous vous êtes très calmement dirigé vers votre petit frère et vous l'avez frappé froidement en visant la gorge. Vous vouliez vraiment le tuer ?».
La réponse est calme, nette, aussi précise que brève : «Oui». Un moment de flottement s'installe dans le prétoire : «Vous regrettez votre geste ?». Là encore, calme absolu : «Non, il l'avait mérité. Il ne respecte rien ni personne. Je ne le supporte plus. Il ne fait que des conneries et ma mère le défend sans arrêt». La magistrate relève «qu'en fait, ce que vous reprochez à votre frère, toute la famille vous le reproche, à vous». En effet, depuis son cuisant échec en sport-études de foot, Baïda ne fait plus grand-chose, mais exige beaucoup : qu'on lui paie ses clopes, ses fringues de luxe, ses sorties… Et pour une veste de survêtement empruntée sans sa permission, il plante le petit frère, avec un certain sens du théâtre : «J'ai attendu que ma mère revienne pour qu'elle voie bien que je n'ai pas de lien de parenté avec lui, sauf par elle. Je veux qu'ils changent de nom, c'est le nom de mon père, c'est le mien ! Je suis un homme !». La présidente hausse le ton : «Qu'est-ce que vous faites à ne rien faire chez votre mère alors ? Assumez-vous !».
La mère va dresser un portrait édifiant de son fils, à tel point que le ministère public va se retrouver à cours d'arguments : «Après un réquisitoire maternel pareil, je n'ai plus grand-chose à dire, si ce n'est qu'il vit aux crochets de son entourage et fait preuve d'une dangerosité inquiétante, avec ces envies meurtrières». La défense interprète son geste «comme un appel au secours, pour prouver qu'il existe au sein de la famille».
Le tribunal va suivre les réquisitions à la lettre «parce que les faits sont extrêmement graves et qu'il s'en est fallu de très peu pour qu'on se retrouve aux assises» : 18 mois de prison, dont 12 mois avec sursis, mise à l'épreuve pendant 2 ans ; obligation de soins psychologiques, obligation de travail et interdiction de rencontrer la victime.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284367-voulait-vraiment-tuer-frere-gilles-collegue-ami-durant-vingt-ans.html

Rixe fatale de Saint-Lys : une reconstitution dans «la dignité»

$
0
0
La photo de Christophe Cappellari accompagnée de ces mots : «Assassin, tu as tué un ange. Tu as détruit une famille». Mercredi soir, petit à petit, la famille et les amis de cet électricien tué à coup d'arme blanche, dans la nuit du 17 mai 2014 au cours d'une rixe dans un bar de Saint-Lys, se sont massés contre les barrières métalliques gardées par un important dispositif de gendarmerie. Un hommage, une façon de soutenir sa compagne et un moyen de se souvenir encore.
De l'autre côté des barrières se tenait la reconstitution de cette soirée fatale au cours de laquelle Gregory Le M., aujourd'hui 35 ans, a donné un coup de couteau mortel à Christophe Cappellari, 28 ans, le compagnon de la fille du responsable du bar «Le Millénium», qui fêtait la dernière soirée de l'établissement.
 
Orchestrée par la juge d'instruction, la reconstitution a permis au suspect mais aussi aux victimes et témoins de se remémorer cette tragique soirée. Pour Me Kamel Benamghar, l'avocat de la défense, ce moment «incontournable» de l'instruction a permis de mettre en exergue certains points. «On découvre qu'il n'y a pas seulement deux versions mais cinq, a-t-il résumé à l'issue. C'est là la richesse de ce dossier. Ce soir-là, il y a une dynamique, un mouvement de foule, une bousculade.»
Réalisée «dans un état d'esprit respectueux et très digne», la reconstitution, à laquelle ont également assisté les avocats des victimes, Mes Georges Catala et Laurent Boguet, s'est terminée peu avant minuit.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284824-rixe-fatale-de-saint-lys-une-reconstitution-dans-la-dignite.html
 
   

Histoires à la barre

$
0
0
Il frappait son amie enceinte avant de proférer des menaces de mort. Le prévenu est un jeune homme de 19 ans, Aurélien, cheveux ras, qui porte un sweat-shirt à capuche. Il comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel de Montauban pour des faits remontants pour les plus récent au 15 décembre 2015, à Grisolles. Séparé de son ex petite-amie de 17 ans avec laquelle il a eu un enfant, il est accusé de violences habituelles entre décembre 2014 et décembre 2015 sur cette dernière, alors que celle-ci était enceinte. Gifles, strangulations, coups dans le ventre… Puis le 15 décembre dernier, il se présente au domicile de la mère de son ex avec un couteau, et menace de mort le nouveau petit-ami de la victime en déchirant l'un de ses vêtements. Si le procureur Chaumeton comprend «l'angoisse de devenir parent à cet âge», elle souligne «l'immaturité» du prévenu, et demande lors de son réquisitoire «un recadrage pour cet homme pas encore condamné, mais pas excusable». L'avocat de la défense a souligné «la situation encore plus difficile pour un jeune de 19 ans de devenir père, ainsi qu'une prise de conscience de l'accusé», qui a d'ailleurs reconnu les faits. Le tribunal l'a condamné à 6 mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve, avec obligation de soins, obligation de justifier une recherche d'emploi et obligation de participation à un stage de sensibilisation aux violences conjugales.
« Montauban >son fusil de chasse se retrouve dans les mains de son fils de dix ans. Samuel F. et Jonathan L. sont deux cousins résidant à Montauban. Le premier est poursuivi pour cession le 15 novembre dernier d'une arme de catégorie D-1, à savoir un fusil de chasse, sans demande d'enregistrement auprès de la préfecture. Le deuxième pour acquisition de cette même arme, et soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, et la sécurité de son enfant. Samuel, titulaire d'un permis de chasse, cède donc son arme à Jonathan qui ne possède pas encore le permis. Quelques temps plus tard, une patrouille de police municipale découvre que le fils de Jonathan est en possession de l'arme chargée. Le premier prévenu est condamné à 500 euros d'amende. Le deuxième, avec de plus lourdes charges, écope de trois mois de prison avec sursis, 500 euros d'amende et confiscation de l'arme en question»
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/26/2284829-histoires-a-la-barre.html

Affaire Godard: 16 ans après, Marie France et Marius sont déclarés morts

$
0
0
En décembre dernier, 16 ans après leur disparition inquiétante, en l'absence de corps, le tribunal de grande instance de Caen a rendu un jugement de "déclaration d'absence". L'équivalent d'un acte de décès. Une procèdure qui a des conséquences sur le plan civil, notamment pour la gestion des biens par les descendants mais qui n'est pas irréversible. Si Marie France et Marius réapparaissaient, ils reprendraient leur droit.


L'affaire Godard

C'est en 1999 que débute le mystère Godard. Le 1er septembre, Le docteur caennais Yves Godard embarque à Saint Malo à bord d'un voilier avec ses deux enfants, Marius, 4 ans à l'époque, et Camille 6 ans. On ne les reverra jamais. Le crâne de la petite fille a été repêchée dans la baie de Saint Brieuc le 6 juin 2000. Des os de son père, le docteur Godard, sont aussi récupérés en mer en 2006 au large de Roscoff. On ne trouve pas de trace de Marius. Quant à Marie France, l'épouse d'Yves Godard, on a retrouvé des traces de son sang dans leur domicile de Tilly sur Seulles mais aussi dans la camionnette du couple. Marie France aurait 60 ans aujourd'hui.


L'affaire est close?

L'affaire Godard reste donc une énigme. Les cartes professionnelles du docteur, retrouvées régulièrement sur des plages bretonnes, ont tenu en haleine les enquêteurs mais n'ont mené à aucune piste. L'affaire Godard est désomais close.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/affaire-godard-15-ans-apres-marie-france-et-marius-sont-declares-morts-937386.html

Matricide: acquittement en appel pour 2 frères

$
0
0
Ce verdict est identique à celui prononcé en première instance, devant les assises de la Loire, le 14 juillet 2014, où les deux accusés avaient également bénéficié d'un acquittement.  A Lyon, Aurélien et Johan Toinon, qui ont toujours clamé leur innocence, étaient rejugés pour assassinat et encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.

"Ma mère, je l'aimais. Elle me manque énormément. Je ne suis pas un assassin", avait déclaré dans un sanglot, Aurélien, avant que la cour ne parte délibérer pendant un peu plus de 2h30. Les dénégations des deux frères tout au long d'un procès commencé le 18 février, n'ont cependant pas eu l'air de convaincre l'avocat général André Merle qui avait requis jeudi 20 ans de prison à l'encontre d'Aurélien et 15 ans contre Johan.

Hormis la réalité d'une famille à la dérive entre alcoolisme et ressentiments, le procès d'appel n'a pas permis de lever le voile sur l'assassinat très violent de la mère adoptive, retrouvée morte le 15 juillet 2010 sur son lit, dans la ferme familiale de Saint-Galmier dans la Loire. Annie Toinon y vivait avec son mari et leurs quatre enfants issus d'une même fratrie polonaise, adoptée en 1993.  La soeur et un troisième frère ainsi que le père adoptif se sont constitués parties civiles dans ce dossier qui pâtit d'une enquête que la défense jugeait bâclée.

Pour André Merle qui portait déjà l'accusation en première instance: "Annie Toinon a été mortellement frappée à la tête avec une barre de fer par Aurélien Toinon assisté de Johan Toinon, le tout dans un concert criminel prémédité depuis des semaines qui devait concerner les deux parents mais qui finalement (...) ne s'est déroulé que partiellement." Une thèse également défendue par Me Laurent Verilhac, l'avocat du père adoptif Bernard Toinon qui s'est dit certain de la culpabilité des deux frères.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Luenllois : home-jacking, la fille est défigurée, la mère décédée

$
0
0
L'un des trois mis en cause de cette agression datant de fin mars 2014, près de Lunel, demande sa remise en liberté.
Devant la cour d'appel de Montpellier, Mourad Chaloukh, 31 ans, le promet : "c'est malheureux ce qui s'est passé, mais j'y suis pour rien !". Il est en détention provisoire depuis dix-huit mois dans une affaire criminelle qui a éclaté à Saint-Just, près de Lunel (Hérault) : un home-jacking ultraviolent qui avait vu une dame de 90 ans mourir après que sa fille de 69 ans a été violentée par des malfaiteurs. "Est-ce que vous avez trouvé mon ADN ? Non ! Un seul individu me met en cause, est-ce que ça suffit ? Il cherche à se défausser, il ment" assure Chalouk, 31 ans, qui demande sa remise en liberté
"Elle entend encore dans sa tête le bruit des os qui craquent"
Le 27 mars 2014, trois individus encagoulés pénètrent dans la propriété d'une sexagénaire qui est bousculée, neutralisée d'un coup de décharge électrique et frappée à coups de pied dans la tête, à tel point que sa boîte crânienne est enfoncée. La victime est ensuite ligotée et bâillonnée et sommée de donner le lieu supposé du coffre-fort... "Ma cliente a pris un coup de Tazer, elle a été projetée à terre, on lui a a écrasé le visage qui a reculé d'1,5 cm, on a même pu retrouver la trace de la basket, dénonce Me Iris Christol, partie civile. Elle entend encore dans sa tête le bruit des os qui craquent. Et sa mère a eu le syndrome du cœur brisé, elle en est morte".

Elle a vu sa fille blessée et a fait une crise cardiaque fatale

La sexagénaire a supplié les malfaiteurs de partir parce que sa mère, habitant dans la maison d'à côté, allait arriver. Ce qui n'a pas manqué : la vieille dame a alors été immobilisée sur une chaise à l'étage. Et quand les individus sont partis, avec 800 € de butin, elle est descendue, elle a vu sa fille blessée prise en charge par les pompiers et a fait une crise cardiaque fatale.
Les gendarmes, grâce à l'ADN retrouvé sur du ruban adhésif, ont réussi à confondre un certain Redouane Quabbari. Puis, ils se sont rapidement intéressés à son ami Chaloukh avec qui il traînait dans un snack de Lunel. Parce que deux semaines après le home-jacking de Saint-Just, ces préparateurs de commande ont attaqué une bijouterie à la massette près de Montpellier, sans rien emporter. Et que Quabbari a “balancé” son ancien meilleur ami. Mais aussi parce que dans le répertoire de Chalouk, les enquêteurs ont retrouvé le numéro d'un certain François Besse de Marseille, un nom bidon mais dont la ligne a “borné” aux alentours de la maison de Saint-Just.
"On dit que Chaloukh est le coupable idéal, mais tout ça sera léger devant la cour d'assises ! Depuis le début il est constant pour dire que ce n'est pas lui" rappelle son avocat Me Bernier. L'avocat général s'oppose catégoriquement à la remise en liberté de Chaloukh, évoquant le risque de cavale. S'il est jugé devant les assises, il risque la perpétuité : il est en récidive après avoir écopé de 12 ans devant les assises de l'Aude pour des extorsions. Au moment du home-jacking, il était en liberté conditionnelle.
(*) Décision lundi 29 février.

http://www.midilibre.fr/2016/02/26/home-jacking-la-fille-est-defiguree-la-mere-decedee,1292293.php

Elle dérobe 170.000 euros de jeux à gratter : une femme de ménage condamnée

$
0
0
Pour avoir dérobé des jeux à gratter d'une valeur de 170.000 euros dans les Yvelines, une femme de ménage a été condamnée ce jeudi à 12 mois d'emprisonnement avec sursis. Ces larcins lui avaient rapporté près 100.000 euros.
Le soir, seule dans le tabac-presse, elle volait des jeuxà gratter. Une femme de ménage a été condamnée ce jeudi à 12 mois d'emprisonnement avec sursis. Pour complicité, sa fille a quant à elle écopé de six mois d'emprisonnement avec sursis. Les deux femmes seront en outre mises à l'épreuve pendant trois ans.
Ticket piégé
A l'origine de l'affaire : un constat du gérant de ce commerce d'Elancourt à l'occasion d'un bilan annuel, en octobre : des milliers de tickets à gratter de la Française des Jeux manquent à l'appel. La sûreté urbaine de la ville auditionne d'abord les employés, parmi lesquels la femme de ménage. Sans succès.
Les policiers et la Française des Jeux départementale décident alors de piéger un billet issu d'un lot présumé volé, raconte un enquêteur: "Un ticket gagnant invalidé, qui déclenche une alerte" lorsqu'il est encaissé. Le stratagème fonctionne: sur la trace du petit bout de papier, les policiers remontent à la femme de ménage, une Portugaise de 50 ans, et sa fille, 30 ans, filmées dans un bar en train de l'encaisser.
Flagrant délit
La quinquagénaire ne travaille au tabac qu'une heure par jour, mais à la fermeture. Seule, elle peut se servir à l'abri des regards. Afin de percevoir l'argent des tickets gagnants, elle se rend régulièrement dans des troquets voisins, accompagnée de sa fille.
"A travers le rideau" du tabac-presse, la police finit toutefois par la surprendre en flagrant délit de vol. Les enquêteurs retrouvent des tickets volés dans ses poches, puis d'autres chez elle, sous des piles de vêtements.
100.000 euros de gains
Elle reconnaît des gains faramineux, environ 80.000 euros, que la police chiffre plutôt à 100.000. Pour se justifier, la femme invoque des problèmes financiers : l'argent lui aura servi à apurer ses dettes, mais aussi à racheter "mobilier, téléviseur, électroménager, tout !". Le gérant du tabac, lui, déplore au total une perte de 170.000 euros.
"C'est une pauvre femme qui souffrait d'une grosse addiction aux jeux", décrit l'enquêteur. Elle rejouait d'ailleurs une partie des gains issus des tickets volés. Il conclut: "Tant qu'elle a gagné, elle a joué".
 

Le procès de l'explosion du vapocraqueur de Carling commence lundi

$
0
0
L’usine Total Petrochemicals et son ancien directeur sont poursuivis lundi pour "homicides involontaires dans le cadre du travail et blessures involontaires" après la mort le 15 juillet 2009 de deux ouvriers dans l’explosion d’un vapocraqueur, sur le site de Carling, près de Saint-Avold en Moselle.
Lundi, Total Petrochemicals et l'ancien directeur de l'usine de Carling Saint-Avold, en Moselle, devra répondre d'"homicides involontaires" lors de l'explosion du vapocraqueur de Carling Saint-Avold en Moselle, le 15 juillet 2009. Le procès a lieu au tribunal correctionnel de Sarreguemines. C'est l'explosion du surchauffeur de l'installation industrielle qui a tuée les deux hommes : Maximilien Lemerre, en formation et Jérôme Griffoul, opérateur certifié.

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice

Aude : elles avaient laissé la victime empalée sans appeler les secours

$
0
0
A la suite d'un "pugilat" en mai 2010 à Coursan dans l'Aude, Patrice, la victime, avait été grièvement blessée. Les mères des deux garçons par qui la rixe aurait démarré, devaient répondre, vendredi 26 février, de "non-assistance à personne en danger".
Deux mères de famille ont été condamnées pour non-assistance à personne en danger. Patrice a failli laisser la vie dans cette bagarre où "une meute de gitans en furie", selon Me Blandine Ponrouch, s'est abattue sur lui. Le jeune homme a été retrouvé par les secours à Coursan, le 13 mai 2010, empalé sous le bras sur une grille
Inconscient ou peut-être mort, il avait été laissé pendu après avoir été battu. La "meute" s'était enfuie, disparue dans les rues du village. Seules deux personnes sont restées sur place et n'ont rien fait. Incarnation et Sabine, les mères des deux garçons par qui la rixe aurait démarré, devaient répondre, vendredi 26 février, de "non-assistance à personne en danger".

Un acharnement

A l'audience, elles ont toutes deux choisi de garder le silence. En fin de journée, ce 13 mai 2010, la sœur de Patrice se plaint d'avoir été battue par son ex-petit-ami, Arnaud (le prénom a été modifié), mineur au moment des faits. Pour la venger, son frère part demander des explications et le gifle. La situation dégénère, une bagarre démarre aussi avec Marc (le prénom a été modifié). Quinze minutes plus tard, ce sont dix ou quinze personnes qui se rendent au domicile de Patrice. Le groupe a voulu entrer. Son fils a pris la fuite par l'arrière de la maison. Mais il était attendu.
 
"Vous étiez présentes et vous n'avez pas appelé les secours"
 
Dans son impulsion pour sauter une grille, il se désinsère le tendon d'Achille et s'empale. Le groupe s'acharne sur lui, en le tirant, il enfonce la grille davantage. La victime recevra également des coups de nerfs de bœuf : traumatisme crânien et contusions Si Incarnation et Sabine comparaissaient, hier, c'est parce que "vous étiez présentes et vous n'avez pas appelé les secours", a rappelé la présidente du tribunal. La question a été de savoir s'il y avait pour ces deux femmes un danger en avertissant les secours, par crainte de représailles éventuelles. "Non" a souligné le tribunal, "car tout le groupe était dispersé à ce moment-là".

"Un silence pour ne pas se contredire"

Pour Me Pascal Oudin, partie civile, "si les prévenues gardent le silence, c'est pour éviter de se contredire. La victime était empalée, tête baissée. Elles ne savaient pas s'il était vivant ou mort, elles sont parties s'occuper de leur fils". Ces arguments ont été réfutés par la défense. Me Isabelle Fornairon, pour Sabine, "Ma cliente avait peur pour elle ou pour son fils qu'elle a trouvé avec le visage en sang".
Quant à Me Blandine Ponrouch, pour Incarnation, elle rappelle que sa cliente a crié : "Il faut arrêter sinon vous allez le tuer, ce qui montre l'action personnelle face à une personne en péril. Je demande la relaxe". Pour le procureur : "Elles connaissaient le péril que courrait la victime, il n'y avait pas de danger pour elles. Mais on le laisse pendu à la grille et on part. On prend soin de mettre à l'abri l'un des enfants à Lunel". Le tribunal a décidé de condamner Sabine à trois mois avec sursis, tandis qu'Incarnation écope d'une peine de trois mois ferme.
(SOURCE : L'INDÉPENDANT)

http://www.midilibre.fr/2016/02/27/aude-elles-avaient-laisse-la-victime-empalee-sans-appeler-les-secours,1292341.php

Mort d’Aurélie Fouquet : le procès s’ouvre mardi

$
0
0
Neuf personnes sont jugées pour le projet avorté de braquage en 2010 qui s'était soldé par la mort de la policière municipale, au terme d'une course-poursuite sanglante sur l'A4.
Le projet de braquage s’était soldé par la mort d’Aurélie Fouquet. La première policière municipale tuée dans l’exercice de ses fonctions. Neuf personnes, dont Redoine Faïd, impliquées dans un projet avorté de braquage en 2010, sont jugées à partir de mardi par la cour d’assises de Paris. Considéré comme le possible chef de cette bande armée, le braqueur Redoine Faïd ne sera pas jugé pour meurtre mais pour "tentative de vol en bande organisée avec usage ou menace d'armes en état de récidive". Les investigations n'ont pas établi son implication directe dans la fusillade qui avait coûté la vie à la fonctionnaire de 26 ans à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.
Une course-poursuite effrénée. Au matin du 20 mai 2010, à Créteil, des policiers repèrent deux impacts de balle dans la carrosserie d'un utilitaire arrêté à un feu. Dans le véhicule, plusieurs hommes armés en route pour aller braquer un fourgon de transport de fonds. Le commando démarre en trombe, marquant le début d'une fuite effrénée sur l'A4, au cours de laquelle les malfaiteurs cagoulés, gantés et en treillis, incendient leur véhicule, et en braquent plusieurs autres.
Pour échapper à la police, le commando n'hésite pas à ouvrir plusieurs fois le feu, faisant plusieurs blessés. A Villiers-sur-Marne, c'est une vingtaine de tirs qui atteint la voiture dans laquelle se trouve Aurélie Fouquet. "Une opération de guerre qui ne pouvait aller qu'au bout de sa logique guerrière", a résumé en février 2014 le parquet de Paris dans ses réquisitions. Car au terme de cette course poursuite meurtrière, les suspects parviennent à disparaître.
Les quatre hommes du commando identifiés. Au terme de quatre ans d'investigations, deux juges parisiens ont prononcé en avril 2014 la mise en accusation de neuf personnes. Ils ont identifié les quatre hommes qui composaient le commando armé. Mais les investigations n'ont pas permis de déterminer celui ou ceux d'entre eux qui ont tiré.        Considérant que les quatre étaient "solidaires" dans leurs actes, ils en ont renvoyé trois pour "meurtre en bande organisée sur personne dépositaire de l'autorité publique", selon une source proche du dossier.
Le cas du quatrième, actuellement détenu en Algérie, a été disjoint de la procédure. Ils ignorent par ailleurs où se trouve l'un des trois hommes renvoyés pour "meurtre" qui, blessé dans la fuite, pourrait ne pas avoir survécu.
Le braqueur Redoine Faïd, personnage clé de l’affaire. Les juges n'ont toutefois pas renvoyé Redoine Faïd, 42 ans, pour "meurtre". Ils ont en effet estimé que rien ne permettait d'affirmer que cet homme, déjà condamné pour braquage, se trouvait dans le commando de braqueurs. En revanche, tout semble indiquer qu'il était l'organisateur du commando.
A l'origine, les braqueurs devaient attaquer un fourgon blindé. Et il se trouve que le braquage de  "tirelires" est justement LA spécialité de Rédoine Faïd. La veille du drame, les malfaiteurs, en convoi, ont fait des repérages. Parmi eux, Rédoine Faïd, filmé par les caméras de surveillance d'une station-service au moment de faire le plein. Le voyou n'a pas d'alibi et connaît la plupart des suspects, dont certains ont grandi dans l'Oise, tout comme lui.
A l'époque de la fusillade, Rédoine Faïd publiait un livre pour raconter son parcours de braqueur repenti. Il apparaissait même dans un documentaire de Canal+ sur les nouveaux caïds des cités. Un reportage où les policiers ont reconnu après coup une arme, une voiture et des suspects liés à la fusillade de Villiers-sur-Marne. Il n'empêche, Rédoine Faïd nie toute implication.

http://www.europe1.fr/faits-divers

Paris: Le procès de Redoine Faïd et huit autres personnes s’ouvre ce mardi

$
0
0
33 jours d’audience, une centaine de témoins, 25 experts et une figure médiatique du banditisme : Redoine Faïd. Ce mardi s’ouvre devant la cour d’assises de Paris le procès de neuf personnes impliquées dans un projet avorté de braquage de fourgon blindé en 2010 qui a coûté la vie à une jeune policière municipale, Aurélie Fouquet.
>> Redoine Faïd, un braqueur insaisissable. Lire son portrait. 

« Véritable exécution »

Le 20 mai 2010, peu après 9 h, à Créteil, des policiers repèrent une camionnette blanche dont la carrosserie porte deux trous ressemblant à des impacts de balles. Pris en chasse, le véhicule fonce sur l’autoroute A4, ses occupants tirent sur les policiers qui les suivent ,« pour tuer du flic », affirmeront ces derniers. Des automobilistes sont alors blessés.
Arrivés à Villiers-sur-Marne dans le Val-de-Marne, après une dizaine de kilomètres de course-poursuite, les hommes cagoulés, gantés, vêtus de treillis sombres et équipés de gilets pare-balles abandonnent le premier véhicule, l'incendient et en braquent un autre. Arrive alors une voiture de police municipale, qui essuie une vingtaine de tirs : une « véritable exécution », selon une source proche de l’enquête. Les deux policiers à bord sont blessés : Thierry Moreau au thorax, et Aurélie Fouquet à la tête. A 26 ans, cette mère d’un tout jeune enfant décédera quelques heures plus tard. Les malfaiteurs braquent un troisième véhicule et s’enfuient.
>> Lire aussi. Policière municipale tuée: Un an après, Villiers honore la mémoire d'Aurélie Fouquet
Dans la soirée un premier homme est arrêté. Les enquêteurs remontent alors au fur et à mesure des interpellations et auditions la piste d’un homme : Redoine Faïd.

« L’organisateur », « l’animateur », le « recruteur »

Considéré par la police comme le maître d’œuvre de ce projet, Redoine Faïd, qui avait assuré dans son autobiographie avoir « enterré son passé », est interpellé à l’été 2011. Celui qui a été pendant six semaines en 2013 l'homme le plus recherché de France, après une spectaculaire évasion à l’explosif, n’est pas accusé de meurtre parce qu’il n’a pas participé en personne, selon les résultats de l’enquête, à la fusillade mortelle. Mais le braqueur multirécidiviste n’en risque pas moins, lui aussi, la réclusion criminelle à perpétuité.
>> Lire aussi. Redoine Faïd en cavale: Retour sur plusieurs évasions spectaculaires
S’il a toujours nié toute implication, selon une source proche du dossier, pour les enquêteurs, l’homme, en liberté conditionnelle au moment des faits, est le « dénominateur commun ». Il serait selon les enquêteurs « l’organisateur », « l’animateur », le « recruteur » d’une « opération de guerre » montée à coups de rencontres clandestines formant un groupe d’hommes aux casiers souvent surchargés.

Une génération du banditisme français

C’est en effet toute une génération du banditisme français qui sera jugée ce mardi. Celle des « braqueurs des cités », désormais trentenaires et quadragénaires, gavés de films d’action américains, lourdement armés, aux méthodes parfois spectaculaires.
Trois hommes sont accusés du meurtre d’Aurélie Fouquet : Daouda Baba, Rabia Hideur et Olivier Tracoulat. Ce dernier, blessé, peut-être mortellement, lors de la fusillade qui a coûté la vie à la jeune policière, est jugé en son absence. Tous risquent la réclusion criminelle à perpétuité. Les six autres, pour certains des récidivistes, sont jugés pour une longue liste de crimes et délits, allant de l’association de malfaiteurs à la détention illégale d’armes. Un dixième suspect est détenu en Algérie. Il fait l’objet de poursuites séparées.
http://www.20minutes.fr/paris/1796671-20160229-paris-proces-redoine-faid-huit-autres-personnes-ouvre-mardi

Assises de la Nièvre : au deuxième jour du "procès Laporte", on examine les faits

$
0
0
Deuxième jour aux assises de la Nièvre. Cinq personnes comparaissent à la barre depuis lundi matin au tribunal de Nevers. Ils sont accusés d'avoir séquestré et commis des violences ayant entraîné la mort sur Nicolas Laporte. Le jeune homme originaire de banlieue parisienne, âgé de 25 ans s'était mis au vert chez son oncle à Biches dans la Niévre en octobre 2011. Il est décédé après plusieurs semaines de calvaires en janvier 2012.

Cinq de jours de débat sont prévus. Ce mardi, place à l'examen minitieux des faits. Ce matin, un enregistrement sonore a été diffusé. C'est l'oncle de la victime, et l'un des accusés, qui l'avait réalisé. On y entend Nicolas Laporte supplié ces bourreaux de lui donner de l'eau et une couverture. La famille a été evidemment très affectée par cette diffusion.

Cet après-midi, 10 témoins seront entendus par la cour. Le verdict est attendu pour vendredi.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/nievre/assises-de-la-nievre-au-deuxieme-jour-du-proces-laporte-examine-les-faits-940702.html

Meurtre d'Aurélie Fouquet: la personnalité de Redoine Faïd examinée au 2e jour du procès

$
0
0
L'accusation voit en lui le cerveau d'un braquage raté qui finit dans le sang, il se préfère en "aristocrate" du banditisme: la personnalité du "caïd des cités" Redoine Faïd sera mercredi après-midi au centre du procès des meurtriers présumés d'Aurélie Fouquet la jeune policière municipale tuée en 2010, qui se poursuit à Paris.
Le procès de huit hommes dont le médiatique braqueur Redoine Faïd, pour la plupart murés dans le silence, s'est ouvert mardi à Paris en présence d'une famille en quête de "réponses
On espère des réponses", a dit à son arrivée Elisabeth Fouquet, mère de la policière de 26 ans morte à Villiers-sur-Marne, au terme d'une course poursuite folle entre un commando de braqueurs et les forces de l'ordre.
"C'est capital, capital pour nous, pour son petit (garçon désormais âgé de six ans, ndlr), pour toute la famille", a dit cette menue dame rousse, à la voix douce. L'avocat des proches de la policière, Franck-Laurent Liénard, veut croire à un "moment de vérité" brisant la "loi du silence" qui a gouverné les accusés pendant l'enquête, selon une source proche du dossier.
Neuf hommes sont jugés par la cour d'assises de Paris, dont l'un en son absence, lors d'un procès de sept semaines, qui verra défiler une centaine de témoins et 25 experts.
Trois hommes sont directement accusés du meurtre d'Aurélie Fouquet: Daouda Baba, Rabia Hideur et Olivier Tracoulat. Ce dernier, blessé, peut-être mortellement, lors de la fusillade en 2010, n'a pas été retrouvé. Tous risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
Les six autres, pour la plupart des récidivistes, sont jugés pour une longue liste de crimes et délits, allant de l'association de malfaiteurs à la détention illégale d'armes.
Parmi eux, Redoine Faïd, représentant d'une génération de malfaiteurs de banlieues gavés aux films d'action, lourdement armés, très organisés.
Le multirécidiviste de 43 ans, au visage presque poupin barré par des sourcils fournis, a dit être "attaché commercial" au président de la cour d'assises.
Les autres accusés, arborant comme lui, à une exception près, crânes et mentons rasés à blanc, se sont présentés comme "boxeur" ou encore "auto-entrepreneur dans le bâtiment". Au total, cinq sont détenus.
"Opération de guerre"
La première journée devait être consacrée au tirage au sort des jurés, à l'appel des témoins et, ensuite, à l'exposé des faits.
Redoine Faïd, qui a été pendant six semaines en 2013 l'homme le plus recherché de France après une spectaculaire évasion, n'est pas accusé de meurtre parce qu'il n'a pas participé en personne à la fusillade, selon les résultats de l'enquête.
Son avocat Christian Saint-Palais a rappelé que le "caïd des cités" autoproclamé, qui risque la perpétuité, a toujours nié toute implication dans ce fait divers sanglant. "Je crains que sa réputation ne l'ait poursuivi", a-t-il dit, appelant à "faire fi de l'émotion".
Le parquet est persuadé que Redoine Faïd, qui au moment des faits faisait l'article d'une autobiographie dans laquelle il prétendait s'être repenti, est le "dénominateur commun" d'un groupe d'hommes aux casiers souvent surchargés, "l'organisateur" d'une "opération de guerre".
Le plan, dont l'objectif était d'attaquer un fourgon blindé, déraille le 20 mai 2010 vers 09H15 à Créteil, près de Paris, lorsque des policiers repèrent une camionnette blanche endommagée par ce qui ressemble à des impacts de balles.
Pris en chasse, le véhicule fonce sur l'autoroute, ses occupants canardent les policiers. Des automobilistes sont blessés.
Arrivés à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), les hommes cagoulés, gantés, vêtus de treillis sombres et équipés de gilets pare-balles, abandonnent et incendient le premier véhicule, en braquent un autre. Arrive une voiture de police municipale, qui essuie une vingtaine de tirs: une "véritable exécution", selon une source proche de l'enquête.
Les deux policiers à bord sont blessés: Thierry Moreau au thorax, et Aurélie Fouquet à la tête. Elle succombera quelques heures plus tard, alors que les braqueurs ont pris la fuite.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/02/2287707-meurtre-aurelie-fouquet-personnalite-redoine-faid-examinee-2e-jour-proces.html

Les caissières braquées racontent : «Arrête l'alarme, arrête l'alarme !»

$
0
0
Un oncle récidiviste et son neveu sont jugés pour un vol à main armée commis le 22 septembre 2012 au Lidl de Casteljaloux. Les salariées braquées ont témoigné hier soir.
Un vol à main armée est grave. Un braquage a toutefois des grades dans la violence. Depuis hier dans une autre cour d'assises, dans un autre box, les meurtriers présumés d'une jeune policière municipale tuée lors braquage raté de 2010 à Villiers-sur-Marne…
Depuis hier aussi, dans la salle d'audience de la cour d'assises au palais de justice d'Agen, deux coaccusés doivent répondre d'un vol à main armée commis le 22 septembre 2012 vers 7 heures au Lidl de Casteljaloux. Ce samedi matin-là, pas de blessé, pas de mort, pas de sang. Mais des blessures profondes laissées dans l'esprit des deux salariés.

Agenouillée, tête baissée

La première des deux journées de ce procès a été consacrée aux silhouettes psychologiques des deux coaccusés, puis au braquage. La caissière en chef a été la première à témoigner de l'avant, et de l'après-braquage. Avant ? Elle s'exprime peu. Pendant ? Elle en pleure encore. «J'étais agenouillée, je voulais disparaître. Le meneur a hurlé : Arrête l'alarme, arrête l'alarme !» Elle lève le bras pour montrer la distance avec l'arme. L'après-braquage ? Trois ans après, «mes rapports avec les clients masculins sont différents (…) Le soir, je ne descends de la voiture qu'une fois le portail fermé. Je suis incapable de sortir la nuit pour fermer les volets (…) Mon mari ne peut plus s'approcher de moi dans mon dos.»
Sa collègue lâche des larmes, aussi. «J'étais tétanisée. Je me suis dit que je ne reverrais jamais mes enfants (…) Je n'ai pas vu l'arme». En revanche, elle a vu une paire de chaussures «du même modèle que j'avais acheté à mon fils». Les pompes ont été retrouvées dans l'utilitaire de l'oncle conduit par le neveu, avec deux armes, une à grenailles, l'autre factice. Deux semaines après.
Le verdict doit être connu ce soir. Avant ce matin, il flotte comme un goût d'inavoué dans ce procès. Les deux accusés reconnaissent le braquage à 2034 €, mais se renvoient la responsabilité de l'idée.

Du passé, dit-il

«Je voulais le protéger», lâche l'oncle artisan maçon, condamné à 8 ans pour des braquages en Gironde, chez Lidl déjà. De ses déclarations d'hier émerge une seconde arme dans le Lidl, tenue par son comparse. Un élément nouveau. Et pour charger son neveu, «J'en ai fait huit des braquages, je pouvais en faire un neuvième tout seul. Qui avait besoin de l'autre ?».
Sans emploi à l'époque, le neveu dit que les bas ayant servi de cagoule provenaient de sa cousine, la fille de Tonton. Un fusil chargé apparaît aussi dans le décor. «Je ne voulais pas le laisser partir avec cette arme. Un coup peut partir et là c'est perpétuité.» Le vendredi soir, ils sont chez elle.
Qui a eu l'idée ? C'est la question. Leurs avocates Mes Grolleau et Brussiau plaident ce matin. L'oncle est récidiviste. Le neveu n'en a pas fini avec la justice après ce soir : il est avec d'autres mis en examen mais pas jugé pour des violences volontaires commises en juin 2013 lors du Festival de la Prairie. Ses tatouages, il a commencé à les gommer. Ils faisaient référence à Hitler, aux SS, à un «soleil noir» image symbole des camps de concentration. Du passé, dit-il
 

Au procès du meurtre d'Aurélie Fouquet, Redoine Faïd met en avant son changement de vie pour se dédouaner

$
0
0
Redoine Faïd trompe-t-il son monde ?" Parfois, une simple question, posée à un témoin en toute fin journée d'audience, devant une assistance fatiguée, résume à elle seule la teneur des débats. Celle-ci a été posée par l'avocat de Redoine Faïd, au deuxième jour du procès du meurtre d'Aurélie Fouquet, mercredi 2 mars, devant la cour d'assises de Paris. Me Christian Saint-Palais s'attendait à la réponse. "Non. J'ai vu un homme heureux, épanoui, qui était en train de refaire sa vie", a glissé le visiteur de prison, qui a suivi le braqueur multi-récidiviste pendant cinq ans de sa détention et à sa sortie de prison, en 2009. 
Les charges, pourtant, sont là, matérialisées par les cartons entreposés au fond de la salle, qui contiennent les 36 tomes de procédure. Contrairement à trois des huit autres accusés, Redoine Faïd n'est pas poursuivi pour le meurtre de cette policière municipale tuée en mai 2010 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Mais il est renvoyé devant la justice pour association de malfaiteurs en bande organisée. Il est soupçonné d'être le cerveau de cette tentative de braquage de fourgon blindé qui a mal tourné et dont le mode opératoire ressemble à s'y méprendre aux précédents coups de Redoine Faïd.

Un autre homme à sa sortie de prison ?

Parmi les éléments dont dispose la justice : des images de vidéosurveillance qui le montrent à bord d'une voiture en tête de ce qui ressemble à un convoi, composé des fourgons impliqués dans la terrible équipée, à la veille de la fusillade. Cette même voiture, une Renault Mégane, a été vue sur l'itinéraire de fuite du convoi le jour des faits.
Devant la cour, Redoine Faïd, chemise bleue sur jean gris, s'en est tenu à sa ligne de défense, la même depuis le début de l'instruction : il jure n'avoir joué aucun rôle dans cette affaire, de près ou de loin. Longuement entendu à la faveur de l'interrogatoire de personnalité, l'accusé l'a martelé, répété : ses dix ans de prison, dont une majorité passée dans les quartiers de haute sécurité et à l'isolement, l'ont transformé. "Quand je suis tombé fin 98, j'étais en bout de course, ça a plus été une libération qu'autre chose", explique-t-il à la cour, estimant que la prison et sa dureté avaient arrêté "ce cercle infernal" des braquages. 
Avec le débit rapide et maîtrisé d'un accusé habitué à ce genre d'exercice, Redoine Faïd s'adresse directement aux jurés : "Cette vie-là, c'était une vie de merde. Il n'y a rien de grand dans le banditisme."
En 2009, j'étais déterminé à réussir ma vie, j'avais totalement tourné la page.
Redoine Faïd
devant la cour d'assises de Paris
Le repentir de ce caïd originaire de Creil (Oise), qui se disait accro aux braquages, était-il sincère, voire même possible ? Son grand frère, appelé à la barre, en est intimement convaincu : "C'est comme si une parenthèse s'était refermée. J'ai retrouvé mon jeune frère."
Il devait reprendre le cours d'un autre destin. Ce destin lui a été refusé.
Le frère de Redoine Faïd
devant la cour d'assises de Paris
Son grand frère va même jusqu'à parler de "résurrection". Il y aurait donc deux Redoine Faïd, celui de la période des années 90, qui multipliait les casses de banques, de bijouterie et les vols matériel informatique, et celui des années 2010, qui s'installe avec femme et enfant et enchaîne les plateaux de télévision pour faire la promotion de son livre de braqueur repenti, co-écrit avec le journaliste Jérôme Pierrat. 

Une lettre aux parties civiles

Pour certains de ses proches, les deux Redoine cohabitent toujours. Son ex-compagne le décrit comme un homme aux deux visages. L'un attentionné, l'autre capable de"s'énerver pour un rien".
La mère d'Aurélie Fouquet a, elle aussi, vu deux facettes d'un même personnage à l'ouverture des débats. Celui qu'elle trouvait "méprisant", "arrogant" et trop "détendu" au premier jour du procès s'est présenté avec une lettre d'excuses qui été lue par le président lors du deuxième jour d'audience. "Jamais il ne me viendrait à l'idée d'avoir un comportement inapproprié. Mes parents ne m'ont pas élevé dans le mépris de l'autre. (...) Je suis loin d'être à l'aise, et je reste indigné d'être poursuivi pour ces faits que je n'ai pas commis", écrit Redoine Faïd dans cette missive lue par le président Philippe Roux.
"L'écrivain", comme le surnommaient les policiers, a fait mouche, la mère de la victime confiant en marge de l'audience que cette démarche, toute "stratégique" soit-elle, l'avait apaisée et permettrait des débats plus "sereins". Les jurés ont-ils eu la même impression ?

Une évasion "un peu spectaculaire"

Se montrant tour à tour ému, péremptoire, vindicatif, Redoine Faïd a tenté de les convaincre que sa fuite dans le cadre de cette affaire, en janvier 2011, n'était pas un aveu de culpabilité, mais de panique à l'idée de retourner en prison. "Mon visage apparaissait partout dans les médias, on disait que j'étais un assassin, le cerveau du braquage... J'ai pris peur, je me suis retrouvé dans la clandestinité."
Idem pour son évasion en 2013 de la prison de Sequedin (Nord), qualifiée avec euphémisme d'"un peu spectaculaire" par le président de la cour. 
Oui je me suis évadé, moi j'aime la liberté, j'aime pas être dans un QHS [quartier de haute sécurité], pour des choses que j'ai pas faites.
Redoine Faïd
devant la cour d'assises de Paris
A la barre, son frère, qui a décidément fait office d'avocat en ce deuxième jour d'audience, fait part de son incrédulité quant à l'implication de son jeune frère, neuvième d'une fratrie de dix, dans cette fusillade mortelle. Lui qui n'a jamais versé de sang. "C'est totalement incompréhensible."

"Je ne récidive pas par plaisir"

Dans la matinée, un autre accusé a esquissé une réponse à cette question de la récidive dans les affaires de grand banditisme. "Je ne récidive pas par plaisir, c'est toujours la tentation, la facilité. Même moi, j'ai du mal à comprendre ce qui fait qu'on recommence", a lâché Malek Khider, le seul à avoir reconnu sa participation au projet de braquage. 
On était tellement aveuglé par l'appât du gain. Sur le moment, on ne pense pas à nos enfants, à nos familles, au mal qu'on peut engendrer.
Malek Khider
devant la cour d'assises de Paris
 
Tout comme Redoine Faïd, Malek Khider n'est pas renvoyé pour le meurtre d'Aurélie Fouquet. Les deux hommes se sont connus en prison. Parce qu'ils partageaient la même passion pour le foot et les mêmes cours d'informatique, assurent-ils. "Redoine Faïd n'était pas mon mentor", souligne Malek Khider, qui prend ses distances avec la figure centrale de ce procès : 
Moi, je n'ai pas fait ça pour avoir un nom, pour avoir une image. Je ne suis pas un acteur, un héros. Ce que j'ai fait, c'est pas bien.
Malek Khider
devant la cour d'assises de Paris
La médiatisation de Redoine Faïd s'est-elle retournée contre lui ? "Son passage à la télévision a été, à mon avis, une erreur, c'était une sorte de suicide social, une façon d'attiser des jalousies, des haines. C'est peut-être pour ça qu'il est ici", suggère le visiteur de prison.
Dans la lumière ou dans l'ombre, Redoine Faïd et Malek Khider se retrouvent aujourd'hui sur le même banc des accusés. Ils risquent tout deux la perpétuité.

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/meurtre-d-aurelie-fouquet/

Drive-in de shit à Empalot : 3 ans de prison ferme

$
0
0
Un «drive-in» du shit en plein jour, sur la place commerçante du quartier Empalot à Toulouse, plusieurs mois d'enquête et quatre hommes interpellés cette semaine. Les policiers du groupe civil de la CSI viennent de mettre à mal un trafic bien rodé. De 9 heures à 3 heures du matin, les dealers, installés à la vue de tous, vendaient herbe et résine de cannabis à des clients fidélisés qu'ils servaient dans leur voiture.
Les quatre garçons étaient jugés, hier, par le tribunal correctionnel de Toulouse en comparution immédiate. Parmi eux, Nasser Bignon, le cerveau du trafic, n'a pas cherché, face aux photos prises par les enquêteurs, à nier sa totale implication. Alors qu'il vit du RSA (480 € par mois), son train de vie a fortement intrigué la présidente Rivière. «Vous louez des voitures à 500 € (une dizaine depuis juin) et vous offrez des cadeaux Vuitton ou Gucci à votre compagne. Elle-même estime que vous rameniez 200 € par jour». Une somme importante et un trafic qui perdurait depuis le mois de juillet. «Appât du gain, lucre, argent», a résumé la procureur de la République. «Il était à la tête de cette entreprise, de ce trafic extrêmement juteux.»
Droit dans le box, le jeune homme ne baisse pas le regard et avoue sans ciller. À ses côtés comparaît son petit frère, tout juste 20 ans mais déjà 11 condamnations au casier. Mardi matin, lorsque les policiers sont venus perquisitionner le domicile familial, il a lancé par la fenêtre de sa chambre des produits stupéfiants. «Ni moi, ni quelqu'un de chez moi n'a fait ça», assure-t-il soutenu par son aîné qui tente : «Je les avais cachés la veille dans un buisson au pied de l'immeuble de mes parents.»

«Plus toxicomane que trafiquant»

Et la procureur de requérir trois ans de prison ferme pour Nasser et un an pour son cadet.
Pour la défense du «cerveau» présumé, Me Alexandre Martin relativise l'importance du trafic : «Ce ne sont que de petites mains. Mon client n'a pas un casier judiciaire de trafiquant mais plutôt de toxicomane. On parle de son train de vie mais c'est néant. On n'a rien trouvé à la perquisition.»
Pour le petit frère, Me Séverine Bouchaïb sème le doute : «Il n'y a pas d'éléments suffisants pour le condamner». Les deux frères sont finalement partis en prison : 3 ans pour Nasser, six mois pour le plus jeune. Leurs deux complices ont écopé de douze mois de prison ferme. Ils ont eux aussi été incarcérés.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/04/2297371-drive-in-shit-empalot-3-ans-prison-ferme.html

L'ex-banquier créait des faux comptes pour acheter un bar

$
0
0
Un ex-banquier quiavait décidé de mener grand train s'était mué en véritable escroc. Ouvrant des comptes dans des dizaines d'établissements bancaires, il a ainsi dérobé des dizaines de milliers d'euros. Il a écopé de trois ans.
Extrait de sa cellule de Rodez où il purge une peine dans une autre affaire d'escroquerie, Christophe Tranier, 51 ans, a comparu devant le tribunal correctionnel pour pas moins de treize chefs de prévention d'escroqueries et de faux. Cet Aveyronnais, originaire de Villefranche-de-Rouergue, maîtrisait bien, en effet, son sujet. Usant des identités d'amis et de proches, parmi lesquels son beau-frère, C. Tranier était parvenu, sans grande difficulté, à se constituer un fichier de cartes d'identité nationales et de passeports. «En fait, vous demandiez par internet un extrait de naissance, et grâce à cette pièce d'état civil, vous parveniez à obtenir ces pièces d'identité des mairies», l'interrogeait le président Michel Redon. Des documents avec lesquels l'ex-banquier, qui connaissait bien le fonctionnement des établissements bancaires et leurs failles, ouvrait des comptes. «Pas moins de seize en l'espace de trois mois», tonnait le substitut du procureur Mathias Marchand. «Avec les chéquiers et cartes bancaires obtenus pour chaque compte, vous usiez de ces moyens de paiement jusqu'à ce que les comptes soient bloqués, lâchait le président, qui rappelait comment l'affaire avait éclaté. C'est par hasard que le pot aux roses a été découvert lorsqu'une Montalbanaise a signalé aux policiers des relevés de comptes au nom de sa fille, partie à l'étranger, d'une banque à laquelle elle n'était pas cliente.» Des minutes difficiles pour l'accusé qui, tel un enfant pris les mains dans le pot de confiture, avait bien du mal à s'expliquer. «Jusqu'à 47 ans, je n'avais jamais eu à faire à la justice, j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui m'a pris, je travaille là-dessus», répondait, sans convaincre, Christophe Tranier. «Vous aviez dit avoir besoin d'argent et ne plus avoir droit au crédit pour acheter un bar en Espagne», lui rétorquait le juge Redon. Un établissement que l'intéressé aurait acquis pour 60 000 €. Pire encore pour l'accusé, ce dernier, qui avait été arrêté en mai 2014 pour les mêmes faits et laissé libre, avait recommencé un mois plus tard. «Il aime le luxe avec l'achat d'une Rolex à 15 000 €, des colliers», tempêtait M. Marchand. Son avocat, Me Émile Leibovitch, qui avait été saisie deux heures avant le jugement, était sur le fil du rasoir. «Il a divorcé à 47 ans, il a fait la crise de la cinquantaine... Seize comptes, c'est comme s'il ne pouvait pas s'arrêter, c'est un appel à l'aide.» Le verdict tombait, identique aux réquisitions, trois ans avec mandat de dépôt.
http://www.ladepeche.fr/

Mort d'un nouveau-né à Saintes : l'hôpital déclaré coupable

$
0
0
Épuisée par une césarienne, la mère s'était endormie avec sa fille contre son sein. L'hôpital a été reconnu coupable d'homicide involontaire en appel.
Fin janvier, l'hôpital de Saintes était jugé en appel à Poitiers après la mort d'un nourrisson en août 2009. La décision avait été mise en délibéré. La cour d'appel a rendu son arrêt ce jeudi : comme en première instance, le CH de Saintonge a été reconnu coupable d'homicide involontaire par la cour d'appel de Poitiers et condamné à 30 000 € d'amende.
Le tribunal correctionnel de Niort avait accordé des dommages-intérêts aux parents, mais la cour d'appel a annulé cette partie de la condamnation, la procédure civile visant un établissement public devant être portée devant le tribunal administratif. Sur le plan pénal, la condamnation du centre hospitalier de Saintonge est désormais définitive, sauf pourvoi devant la Cour de Cassation.

Rappel des faits

Le 3 août 2009, Frédérique Martin, une femme de 34 ans, avocate au barreau de Saintes et domiciliée à Fléac-sur-Seugne, vient d'accoucher d'une petite Marina-Victoria après terme et par césarienne. L'opération s'est bien déroulée. La mère est placée seule avec son bébé en salle de réveil, dans un box isolé et fermé, pour une première tétée.
Épuisée, la mère s'endort avec sa fille contre son sein. Elle est réveillée par les hurlements d'une surveillante réalisant que le bébé était mort. L'enfant avait été laissé dix minutes sans surveillance, l'infirmière ne pouvait les voir d'où elle se trouvait.

L'hôpital condamné en première instance

En première instance, début 2015, les débats avaient établi que la mort du bébé aurait pu être évitée si une surveillance plus rigoureuse avait été assurée, en respect d'un protocole de l'hôpital imposant une surveillance constante des mamans et des nouveaux-nés admis en salle de réveil.
A l'époque, le ministère public avait requis une amende 20 000 euros à l'encontre de l'hôpital en tant que personne morale, estimant sa responsabilité pleine et entière. Le tribunal était allé au-delà, le condamnant à 30 000 euros.
L'hôpital avait fait appel de cette décision. L'audience a eu lieu le 22 janvier 2016 et l'arrêt mis en délibéré. La cour d'appel a confirmé le jugement rendu en première instance ce jeudi, déclarant l'hôpital coupable d'homicide involontaire par défaut de surveillance.

http://www.sudouest.fr/2016/03/03/mort-d-un-nouveau-ne-a-saintes-la-cour-d-appel-doit-rendre-son-arret-ce-jeudi-2290226-1531.php

Moteurs truqués Volkswagen : un premier procès à Soissons (02)

$
0
0
Huit clients, habitant dans l'est de la France et en région parisienne ont assigné Volkswagen France en référé devant le tribunal de Soissons, car le siège de la filiale française se situe à Villers-Cotterêts dans l'Aisne. C'est la première fois que le géant de l'automobile allemand se retrouve devant la justice en France dans le cadre de l'affaire des moteurs truqués.

L'avocat des plaignants, Me Emmanuel Ludot, a fait le choix de cette procédure civile, plus rapide selon lui. Les propriétaires demandent le remplacement pur et simple des voitures, estimant que la simple réparation par le constructeur lui-même ne suffit pas. Aux Etats-Unis, plusieurs personnes ont obtenu des véhicules neufs.

Me Ludot souligne que même après réparation, les véhicules perdront leur label eco-taxe et le prix sera forcément dévalué à la revente.

Pas de tromperie selon Volkswagen

Les avocats de Volkswagen France contestent la procédure engagée à Soissons, car les propriétaires auraient dû, selon eux, attaquer directement le constructeur allemand et non sa filiale française. Devant le tribunal, ils ont par ailleurs estimé qu'il n'y avait pas eu de volonté de tromperie, ni de remise en cause de la sécurité du véhicule. Il n'y aurait donc aucune raison de remplacer les automobiles.

La décision a été mise en délibéré au 22 avril 2016.

Des manipulations reconnues par Volkswagen

Fin septembre 2015, dans un communiqué, le constructeur allemand Volkswagen a publié une déclaration de son président Martin Winterkorn, reconnaissant qu'après avoir testé les véhicules diesel du groupe, « des manipulations violant les normes environnementales » avaient été détectées.

L'escroquerie remonterait à 2005. Onze millions de véhicules ont été équipés de moteurs truqués, capables de détecter les phases de test pour, pendant celles-ci, respecter les normes d'émission de NOx, qu'ils dépassent le reste du temps.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/moteurs-truques-volkswagen-un-premier-proces-soissons-02-943655.html
Viewing all 2451 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>