Sur son banc ou appelée à la barre, cette mère de famille reste impassible. «Je suis une maman», martèlera-t-elle au président Barrié, son avocat enfonçant le clou lors de sa plaidoirie. Ce n'est pas vraiment l'avis de ses deux filles, l'une d'entre elles l'ayant conduite devant le tribunal pour «Harcèlement et propos ou comportements répétés ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de vie alternant la santé».
De fait, sans contact avec ses filles depuis plusieurs années — à l'initiative de celles-ci — il lui est reproché, pour retrouver la première, d'avoir écrit à son employeur en arguant de maltraitances de la part de son époux. Concernant la plus jeune, elle l'aurait suivie dans la rue lors des fêtes de Foix, ce qui aurait traumatisé la jeune femme.
http://www.ladepeche.fr/communes/foix,09122.html
De fait, sans contact avec ses filles depuis plusieurs années — à l'initiative de celles-ci — il lui est reproché, pour retrouver la première, d'avoir écrit à son employeur en arguant de maltraitances de la part de son époux. Concernant la plus jeune, elle l'aurait suivie dans la rue lors des fêtes de Foix, ce qui aurait traumatisé la jeune femme.
Diagnostiquée bipolaire
L'histoire familiale va s'avérer plutôt sordide. La mère sera diagnostiquée bipolaire après le décès du mari. Les amants se seraient succédé, l'un d'eux ayant volé la jeune sœur, qui sera plus tard élevée par son aînée. Un psychiatre parlera d'«actes paranoïaques impossibles à raisonner». Elle est soignée depuis une vingtaine d'années. Les deux sœurs sont absentes au procès. L'avocat de la prévenue tentera de démêler les fils d'une histoire quelque peu embrouillée, lisant à haute voix la fameuse lettre qui s'avère moins vindicative que ce qui était annoncé. Pour la défense, il s'agit d'«une mère manipulatrice qui a bousillé deux enfances». In fine, culpabilité avérée, deux mois avec sursis, aucun contact avec les victimes et 500 € à verser à sa plus jeune fille.http://www.ladepeche.fr/communes/foix,09122.html