« J’ai tout perdu du jour au lendemain », pleure la prévenue en ce lundi matin. Devant le tribunal de Montbéliard, elle doit répondre d’une conduite en état alcoolique, doublée d’une vitesse excessive. Le 27 juillet dernier, celle qui réside désormais à Besançon avait décidé de venir faire un détour à Audincourt où elle reconnaît avoir de « mauvaises fréquentations… » Réminiscences de son passé ? En avril 2012, la juridiction montbéliardaise l’avait condamnée pour son implication dans un trafic de stupéfiants.
« Je n’avais personne pour garder mon fils ce jour-là », ajoute-t-elle. Elle décide donc d’embarquer le petit garçon, qui n’a pas encore soufflé sa troisième bougie, dans son périple, en dépit de son état. Car cette grande fille de 28 ans boit énormément de bière. « Du soir au matin et du matin au soir », illustre la présidente Vandendriessche. Arrivée à un feu tricolore (qui est au rouge), la Lyonnaise d’origine ne s’arrête pas et percute l’arrière d’une voiture qui attendait le passage au vert. « Mon fils m’a parlé, je me suis retournée », tente-t-elle de justifier. Lors de l’arrivée des secours et de la police, la conductrice est soumise à un dépistage qui se révèle positif (1,79 g d’alcool par litre de sang).
Pour Me Barré, sa cliente est passée « d’une dépendance à une autre ». Il rappelle qu’à la suite du décès de sa mère, elle avait hérité d’un pactole (N.D.L.R. : près de 100 000 €). « Elle était tellement dépendante qu’elle a dilapidé tout son héritage en quelques semaines dans la drogue ». Il insiste néanmoins sur les apparentes bonnes résolutions de la dame de 29 ans. « Elle semble avoir pris la mesure de ses actes », convient la procureur Fiorio. Elle précise que les poursuites ont été calibrées a minima : « On aurait pu retenir la mise en danger ». Celle à l’égard de son fils. Le tribunal a condamné la Bisontine à trois mois de prison avec un sursis mise à l’épreuve durant deux ans, avec l’obligation de soigner sa dépendance alcoolique. Son permis de conduire est suspendu pour huit mois. « J’en ai besoin pour me faciliter la vie », avait-elle insisté, mettant notamment dans la balance, les visites à son fils…
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2017/01/10/apres-un-accident-en-etat-d-ivresse-elle-perd-la-garde-de-son-fils-rghf
« Je n’avais personne pour garder mon fils ce jour-là », ajoute-t-elle. Elle décide donc d’embarquer le petit garçon, qui n’a pas encore soufflé sa troisième bougie, dans son périple, en dépit de son état. Car cette grande fille de 28 ans boit énormément de bière. « Du soir au matin et du matin au soir », illustre la présidente Vandendriessche. Arrivée à un feu tricolore (qui est au rouge), la Lyonnaise d’origine ne s’arrête pas et percute l’arrière d’une voiture qui attendait le passage au vert. « Mon fils m’a parlé, je me suis retournée », tente-t-elle de justifier. Lors de l’arrivée des secours et de la police, la conductrice est soumise à un dépistage qui se révèle positif (1,79 g d’alcool par litre de sang).
100 000 € dilapidés dans la drogue
La fautive fait une crise de larmes. Elle est transférée à l’hôpital. Son fils est indemne mais il sera rapidement confié à une famille d’accueil à la suite de cet accident. Les carences de l’éducation maternelle ayant froidement affiché leurs limites en la circonstance. « J’ai commencé à boire quand le père de mon fils est parti en prison. Il a pris 4 ans et devrait sortir en avril ou mai prochain », prolonge la prévenue.Pour Me Barré, sa cliente est passée « d’une dépendance à une autre ». Il rappelle qu’à la suite du décès de sa mère, elle avait hérité d’un pactole (N.D.L.R. : près de 100 000 €). « Elle était tellement dépendante qu’elle a dilapidé tout son héritage en quelques semaines dans la drogue ». Il insiste néanmoins sur les apparentes bonnes résolutions de la dame de 29 ans. « Elle semble avoir pris la mesure de ses actes », convient la procureur Fiorio. Elle précise que les poursuites ont été calibrées a minima : « On aurait pu retenir la mise en danger ». Celle à l’égard de son fils. Le tribunal a condamné la Bisontine à trois mois de prison avec un sursis mise à l’épreuve durant deux ans, avec l’obligation de soigner sa dépendance alcoolique. Son permis de conduire est suspendu pour huit mois. « J’en ai besoin pour me faciliter la vie », avait-elle insisté, mettant notamment dans la balance, les visites à son fils…
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2017/01/10/apres-un-accident-en-etat-d-ivresse-elle-perd-la-garde-de-son-fils-rghf