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Channel: Affaires et procès
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Une mère porteuse jugée pour escroquerie

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Une mère porteuse accusée d'avoir escroqué deux couples homosexuels à qui elle n'a jamais remis les enfants "commandés", a été jugée mardi soir par le tribunal correctionnel de Blois qui rendra son jugement le 22 mars. Aurore, une jeune femme de Vendôme (Loir-et-Cher) aujourd'hui âgée de 37 ans, qui se présentait sous l'euphémisme de "nounou prénatale", est d'abord venue par altruisme au secours de couples en mal d'enfants.

En 2008, alors qu'elle a déjà quatre enfants, elle a préféré remettre son cinquième nouveau-né, non voulu, une petite fille, à un couple de Parisiens, sans contrepartie financière.
Mais cette première expérience l'a poussée à proposer ses services de mère porteuse pour une dizaine de milliers d'euros sous les pseudonymes "d'ange sincère" ou de "petite cigogne" sur un site internet.En août 2009, un couple anglais se montre intéressé mais les tentatives d'insémination artisanale avec le sperme du mari sont un échec.L'année suivante, elle répond à l'annonce d'un couple homosexuel de Loire-Atlantique et accepte de porter leur enfant en échange de 15.000 euros.

L'accouchement est prévu le 21 mars 2011, à Saint-Nazaire mais elle n'est pas au rendez-vous et envoie un texto au couple en prétendant que l'enfant est mort-né.En réalité, le nouveau-né, un garçon, est en parfaite santé et a été confié à un autre couple homosexuel résidant au Luxembourg, à qui elle avait aussi promis l'enfant pour une dizaine de milliers d'euros.

En 2012, elle promet encore un bébé à un couple homosexuel pour 15.000 euros et là encore, après l'accouchement à la polyclinique de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher), elle assure que l'enfant est décédé, mais le remet à un couple hétérosexuel de Seine-Maritime, qui lui aussi a payé sa prestation.
En 2013, au moment où elle est interpellée, elle était en contact avec trois autres couples et a été mise en examen pour escroquerie et tentative d'escroquerie.
"Une mère porteuse, on avait conscience que c'était hors la loi, mais en allant sur Internet, on a vu que c'était facile", a expliqué au tribunal l'un des hommes escroqués.
Aurore a assuré de son côté au tribunal qu'elle voulait "juste donner du bonheur".

"Carences affectives majeures"

La jeune femme, violée par son père quand elle était adolescente, est décrite par les experts comme souffrant de "carences affectives et éducatives majeures", avec "une très faible estime d'elle". "J'aurais préféré être adoptée par des parents qui m'auraient aimée comme j'étais", a-t-elle dit en fondant en larmes à l'audience.

Son avocat, Me Stéphane Rapin, a demandé la relaxe, tout comme ceux des quatre couples impliqués, poursuivis pour provocation à l'abandon d'enfants.
Le vice-procureur, Jean Demattéis, a requis contre la jeune femme un an de prison, dont neuf mois avec sursis, et 2.000 euros d'amende avec sursis contre chacun des quatre couples. Le sort des enfants confiés est suspendu à des procédures en cours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Il casse les dents de son «ex» : 3 mois de prison

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Pour son avocate, Jonathan a agi en état de stress : «Il a cru que son ex-concubine allait mettre à exécution les menaces qu'elle avait proférées contre sa compagne actuelle. Il est donc intervenu pour la protéger, et pour éviter que la situation dégénère devant son fils de 4 ans», plaide Me Lydie Delrieu. Sauf que samedi, à Pamiers, les choses ne se sont pas passées comme cet homme de 27 ans l'espérait.
Alors qu'Emmanuelle, décrite comme «impulsive», ce qu'elle-même reconnaît, gifle Jonathan, celui-ci fait ce qu'il n'avait encore jamais fait : il répond par un nouveau coup. Emmanuelle tombe sur le trottoir. Quand elle se relève, elle a la bouche en sang : deux dents ont été cassées. Cela ne l'empêche pas, toutefois, de redonner une gifle à Jonathan, qui répond une nouvelle fois.
Lorsque les choses se sont calmées, Jonathan va directement au commissariat pour se dénoncer. Pendant ce temps, Emmanuelle téléphone aux policiers pour raconter ce qui s'est passé.

«Je sais que je n'aurais pas dû faire ça»

À la barre du tribunal correctionnel, où il est jugé ce mardi après-midi en comparution immédiate, Jonathan présente ses excuses à Emmanuelle. Il se dit même prêt à «tout faire pour la dédommager» car «je sais que je n'aurais pas dû faire ça».

«Il a eu la volonté de continuer dans la violence»

S'il veut bien croire que le prévenu «n'avait pas l'intention de casser les dents» de la victime, l'avocat de cette dernière, Me de Scorbiac, lui reproche tout de même «la volonté de continuer dans la violence alors qu'il a bien vu les conséquences du premier coup». «Ce n'est pas sa gifle qui lui a cassé les dents mais le trottoir lorsque la victime est tombée la tête en avant», rétorque Me Delrieu.
Cela importe peu au vice-procureur de la République, Claude Cozar, qui requiert «une peine de prison avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve». Car si les agissements du prévenu ont eu «des conséquences lourdes», sans oublier un casier judiciaire avec deux condamnations pour violences en 2009, il reconnaît que Jonathan est bien inséré socialement et s'occupe bien de son fils.
Me Delrieu, elle, rappelant «le contexte» de l'altercation, plaide pour que le tribunal ne place pas Jonathan en détention. «D'autant que celui-ci est posé et n'a jamais montré de signe d'agressivité», du moins dans son travail.
Jonathan est condamné à huit mois de prison, dont cinq assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve, sur deux ans, avec interdiction d'entrer en contact avec Emmanuelle, et obligations de suivre des soins pour canaliser sa violence, et d'indemniser sa victime
 

Agression à Saint-André : l'avocat général requiert dix ans de réclusion

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L'avocat général a requis ce matin dix ans de réclusion contre Quentin, accusé de tentative d'assassinat sur le petit ami de son ex. L'affaire s'était déroulée dans les locaux du lycée Saint-André de Colmar en janvier 2014.
Le jour des faits, le jeune bachelier de 18 ans n’avait plus goût à rien et en voulait à celui qui, selon lui, avait précipité la rupture avec son amie et avait pris sa place.
Ce jour-là, le jeune Quentin a quitté le domicile familial de Niederhergheim, le 27 janvier 2014 au soir, avec comme destination le lycée Saint-André de Colmar, où étudiaient son ancienne petite amie et son rival. Après 13 kilomètres parcourus à pied, il était  arrivé à 8h au lycée. À la pause de 9 h, il voyait celui qu'il considérait comme son rival, et, après quelques paroles, se jettait sur lui, armé d’un couteau qu’il lui plantait six fois dans le dos.
Le lycéen n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention d’un professeur qui a maîtrisé le forcené. Détenu à Strasbourg, l’amoureux éconduit est poursuivi pour tentative d’assassinat.
http://www.dna.fr/actualite/2016/01/27/affaire-de-saint-andre-le-procureur-general-requiert-dix-ans-de-reclusion

Procès du meurtre de Risevaltes

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Joachim Toro, 83 ans, est jugé depuis hier et jusqu'à lundi prochain devant les assises des Pyrénées-Orientales pour les meurtres de son voisin et de deux agents municipaux en mars 2011 à Rivesaltes. Il est aussi accusé de tentative de meurtre sur une jeune femme avec qui il entretenait des relations tarifées.
Tard hier soir, c'était le face-à-face entre le plombier et la jeune femme.
«Toro est un pédophile. Toro tu es un pédophile !» s'exclame H.M. à la barre. La jeune brune de 33 ans raconte comment le plombier retraité, de cinquante ans son aîné, l'avait invitée à faire «des choses» à son domicile alors qu'elle n'avait que neuf ans. «Il me demandait de venir chez lui le soir après l'école. Je me mettais nue. Il venait se frotter sur moi. Je n'avais pas conscience alors d'être victime de pédophilie» explique-t-elle d'une voix posée avant d'entrer dans le détail de leur relation, construite sur le fantasme du vieil homme et la vénalité avouée de la jeune femme. «On n'a jamais fait quelque chose de sexuellement abouti ensemble. J'allais le voir quand j'avais besoin d'argent. Quand j'avais une difficulté, c'était Toro. C'était un dû. C'est lui qui m'avait amenée à ce fonctionnement» poursuit-elle, refusant de regarder celui qui lui a un jour tiré dessus au fusil de chasse, deux heures avant de commettre un carnage sur les berges de l'Agly. Avec l'argent «de son vieux» elle a acheté deux voitures, des sacs à main, des vêtements et payé une école de coiffure où elle n'a pas mis les pieds. Elle chiffre à 50 000, 60 000 € les largesses du plombier.
Le président Régis Cayrol produit, lui, une comptabilité différente, une liste de versements contresignés par la jeune femme : 383 500 € en trente mois. Elle conteste. Joachim Toro maintient. Il a même déposé une plainte pour escroquerie et extorsion de fonds. «Avec mon pognon, elle s'est payée trois voitures, deux appartements, et elle a passé des journées à jouer au casino» maugrée Toro. Son avocat, Me Bérenger Tourné évoque lui 680 000 € sortis des comptes du plombier à partir de 2009. «Toro ne m'a jamais prêté d'argent. C'était toujours des dons» assure H.M. après avoir raconté leur rencontre pour la remise d'une enveloppe de billets en compagnie de sa cousine puis des coups de feu en direction de leur voiture, les premiers tirs de ce dramatique après-midi.
Sur son banc, Joachim Toro, 83 ans, visage déformé par le coup de fusil qu'il s'était donné, est immobile, attentif. Il lui faudra bientôt éclairer la folie meurtrière de cet après-midi de mars 2011
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/

Il menace son amie : «Je vais te découper en morceaux et t'enterrer!»

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Pour avoir fait subir un calvaire à son amie, un Rémois sorti de prison en décembre y est reparti pour 21 mois. La victime a pris sa défense
Juniors Okiemy n’aura pas longtemps profité de la liberté retrouvée. Sorti de prison le 15 décembre après avoir purgé une peine de quatre ans ferme pour un vol avec violence et séquestration, ce Rémois de 20 ans est reparti sous les verrous après une violente rixe familiale qui a éclaté jeudi dernier rue de Dunkerque.
Saisi d’une crise de jalousie, le jeune homme s’est acharné sur son amie tirée par les cheveux, serrée à la gorge, rouée de coups de poing sur tout le corps et menacée de mort : « Je vais te tuer ! Je vais te découper en morceaux et t’enterrer ! ».
Une femme présente dans l’appartement a voulu défendre la victime. Il l’a soulevée et jetée hors de la chambre, avant de lui asséner un coup de tête alors qu’elle revenait à la charge. La dame a prévenu la police. Quand les agents sont arrivés, le jeune homme avait tout cassé dans l’appartement. Ils ont retrouvé son amie cachée sous les couvertures du lit, terrorisée. Elle a refusé de porter plainte.

Premiers coups  : après une semaine ensemble

Les violences étaient régulières depuis sa sortie de prison. D’après la concubine, les premiers coups sont tombés après une semaine de vie commune. Il la frappait sans raison, l’insultait, l’interdisait de sortir, l’enfermait dans la chambre, menaçait de la tuer si elle le quittait ou déposait plainte contre lui.
Interrogés, les voisins ont confirmé entendre fréquemment des cris, des insultes, des coups dans les murs, des « meubles qui bougent ».
Lui-même battu dans son enfance, ce qui expliquerait sa violence (sept condamnations au casier judiciaire), Juniors Okiemy a comparu lundi soir à la barre. Devant les juges ébahis, son amie est venue le défendre. « Ça ne sert à rien de le mettre en prison ! » Elle n’a pas été entendue : dix-huit mois d’emprisonnement, trois mois de sursis révoqués.
À sa sortie de détention, le jeune homme devra se soumettre à un suivi sociojudiciaire de cinq années comprenant l’obligation de se soigner et de travailler ou de trouver une formation. En cas de non-respect de ce suivi, le tribunal fixe à un an d’emprisonnement la peine supplémentaire encourue

http://www.lunion.fr/node/648749

Accident de Manon Rouchy : un procès sous vives émotions

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Poursuivi pour l'homicide involontaire de Manon Rouchy survenu le 4 octobre sur la RD 958 entre Lavilledieu-du-Temple et Castelsarrasin, un lycéen de 19 ans a ému aux larmes la famille de la défunte et le parquet.
Jean et doudoune noirs, Julien G., 19 ans, en Terminale au lycée Jean-de-Prades, a encore la tête d'un ado. Le visage rougi, le jeune homme comparaissait, mardi devant le tribunal correctionnel, pour avoir occasionné l'accident mortel de l'une de ses copines d'école : la Moissagaise Manon Rouchy, 17 ans

Il s'endort et percute un platane de plein fouet

Une affaire qui a profondément choqué et ému l'équipe pédagogique de la cité scolaire de la ville sous-préfecture autant que les amis de la famille résident au quartier du Sarlac. «Vous reveniez de discothèque, à Montauban, rappelait la présidente de l'audience, Nicole Bergougnan, et vous avez perdu le contrôle de votre Peugeot 206 qui s'est écrasée contre un platane.» Et la juge de préciser les circonstances : «Vos analyses ont démontré que vous n'aviez ni bu, ni consommé de stupéfiant et qu'il s'agissait, comme vous l'indiquez dans vos auditions, que vous vous étiez tout bonnement endormi au volant.»
Le jeune conducteur qui avait à l'époque son permis depuis tout juste six mois, acquiesçait silencieusement et témoignait ne se souvenirs de pas grand-chose des faits, ayant été lui-même inconscient après s'être endormi et la lourde collision qui s'en suivait.
Sortant une lettre de son manteau, le lycéen demandait à la magistrate s'il pouvait s'adressait à la famille de la défunte. Courageusement, Julien lisait jusqu'au bout avant de fondre en sanglots avec la mère de Manon dans la salle, ces excuses et ses profonds regrets. «Le seul reproche que l'on peut te faire, plaidaient brièvement les avocats des parties civiles Me Jean Stremoouhoff et la pénaliste Charlotte Lévi, c'est d'avoir surestimé tes capacités de conduite alors qu'il était 6 heures du matin que tu avais bu un café et mis la musique à fond pour te tenir éveillé le long du trajet. Rien finalement de plus normal à 18 ans.»

«Il y a des moments où l'on voudrait être ailleurs…»

Avant de livrer son réquisitoire, le vice-procureur Pierre Vignolles debout marquait un long silence. Ému par le témoignage et la lecture de la lettre du prévenu, le magistrat confirmait son désarroi. «Il y a des moments où l'on voudrait être ailleurs… Je ne sais pas si ce dossier, avouait-il, a sa place devant ce tribunal. Julien n'est ni un chauffard, ni un délinquant routier, chacun de nous, ici, pourrait être dans le box des accusés. Il va pourtant falloir lui donner une peine aussi dérisoire soit-elle.» Rarement, le vice-procureur dont on connaît les lourds réquisitoires ne se sera montré aussi magnanime avec un prévenu en requérant 6 mois de suspension de permis sans même réclamer un seul mois de prison avec sursis. «Je crois que son émotion n'est pas feinte et que la famille de Manon comprendra» concluait le juge du parquet. L'avocate de Julien G., Me Véronique Tournaire-Chailan, qui a fait le déplacement du barreau de Tarascon (Bouches-du-Rhône) rappelait, de son côté, la forte amitié qui liait les deux ados. «C'était sa meilleure amie, sa sœur comme il dit. Ce tragique décès continue à beaucoup l'affecter et il est suivi par un psychologue pour essayer de se reconstruire» assurait l'avocate qui réclamait que le tribunal exclu cette condamnation de son casier judiciaire (B2) afin que le jeune homme ne soit pas handicapé dans ses futures recherches d'emploi. Décision pour le moins surprenante dans ce genre de dossier, le tribunal a préféré renvoyer son verdict au 9 février.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/28/2264781-accident-de-manon-rouchy-un-proces-sous-vives-emotions.html

«Norway» : le couple de gérants jugé pour banqueroute

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Les anciens gérants du «Norway», un restaurant - discothèque en zone Alba Sud, ont respectivement écopé de 12 mois dont 10 avec sursis, et 2 ans pour abus de biens sociaux, banqueroute et travail dissimulé.
Arrivé, le premier à la barre, Ladislas C., 39 ans, un mécano poids lourd qui était gérant sur le papier de la Sarl JMLA, société exploitant l'établissement «Le Norway», semblait comme absent de son procès. Et pour cause, les deux principaux protagonistes de cette affaire de délinquance en col blanc, Angélique C., 33 ans, et Jean-Marc Di Renzo, 48 ans, qui s'approchaient également face au tribunal, avaient fait signer, à ce bien naïf ami, des documents pour être le gérant de «paille» d'une société qu'ils ne pouvaient légalement gérer. De facto, le couple qui présentait un interdit bancaire et des condamnations notamment pour des escroqueries, ne pouvait gérer de droit cet établissement ouvert en décembre 2010, impasse Daguerre à Montauban. C'est finalement lors d'un contrôle de l'inspection du travail en avril 2011 en raison de la plainte de salaires non payés que le pot aux roses de la gestion peu commune du couple était découvert. «La société qui fonctionnait avec 9 salariés n'avait jamais été enregistrée au tribunal de commerce» confirmait la présidence de cette audience du tribunal correctionnel, Nicole Bergougnan. La liquidation judiciaire de la société en décembre 2012 qui avait placé Me Jean-Claude Enjalbert comme mandataire, dévoilait bien plus encore. En l'absence de Kbis (inscription au registre du commerce des sociétés), Jean-Marc Di Renzo et sa compagne qui jouait le rôle de secrétaire, n'avaient également ni licence IV, ni comptabilité ni registre du personnel. «Mon client, certifiait Me Angèle Fères-Massol, dont c'était le premier emploi à la sortie de l'école, a même été payé avec un chèque de 976 € émis par un client du restaurant». Une situation que les deux principaux accusés qui s'étaient durant un temps déchargés sur leur ami, gérant de droit, tentaient de minimiser en raison de difficulté financière et d'incompétence personnelle dans la gestion comptable. «Je devais de l'argent à mes parents qui m'avait fait un prêt pour ouvrir cette affaire, on a fait le maximum pour tenir et les rembourser alors que je ne connaissais rien à ce business», clamait Jean-Marc Di Renzo. «Et vous Madame, vous aviez bien été gérante d'un bar avec trois salariés, à Albi», insistait la présidente. Saisie par Me Enjalbert, Me Charlotte Lévi qui faisait mention d'un passif de plus de 500 000 euros laissé par les deux dirigeants au moment de la banqueroute, pointait du doigt «la gravité de ce dossier» pour de nombreux fournisseurs laissés sur le carreau.

«On a à faire à deux escrocs»

De son côté, le vice-procureur Pierre Vignolles ne mâchait pas ses mots pour qualifier le couple. «On a à faire à deux escrocs comme l'attestent les enquêtes de l'inspection du travail et du mandataire judiciaire», tonnait le magistrat qui ne manquait pas, avec ironie, d'épiloguer sur le mode de gestion du duo : «vous avez porté à son paroxysme le choc de simplification avec une société sans contrats de travail, de paie, de déclarations d'impôts sur les sociétés, à l'Ursaff, sans licence pour vendre de l'alcool et pas d'inscription au RCS…» Un établissement et des dirigeants fantômes en quelque sorte contre lesquels P. Vignolles requérait 3 mois de sursis pour le gérant de «paille», 1 an de sursis mise à l'épreuve contre Angélique C. et 2 ans contre Jean-Marc Di Renzo. C'est peu dire si la tâche de leur avocat, Me Laurent Mascars s'avérait ardu. «Ils ne se sont pas levés un matin pour fomenter une escroquerie sur le dos de cette société», garantissait Me Mascaras qui rappelait que le couple s'était, en fait débrouiller, volens nolens, pour monter cette entreprise à défaut d'obtenir un crédit bancaire et d'avoir le soutien d'un expert-comptable. Et de conclure avec un brio remarqué par les parties civiles : «Lorsque l'on est un véritable escroc, on met en place un système, «Le Norway», jadis le paquebot France (démantelé en 2009), c'était prémonitoire, cela ne relève que de l'incompétence de ses dirigeants…» Le verdict tombait identique aux réquisitions et les dépassant pour Angélique C. qui écopait de 12 mois dont 10 de SME. Joint hier, Me Mascaras nous confirmait relever appel de cette décision.

http://www.ladepeche.fr/

Sète: Jugé pour avoir tué deux voisins qui fêtaient un anniversaire

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Ce jeudi s’ouvre devant les assises de l’Hérault le procès d’un Sétois de 49 ans. Il est accusé d’avoir tué deux de ses voisins, deux hommes âgés de 32 et 42 ans, et d’avoir blessé deux autres personnes. Il sera jugé jusqu’à vendredi, face à 17 parties civiles.
Dans un appartement proche de chez cet homme, employé à la collecte des encombrants, à Sète, se déroulait un anniversaire, le 1er décembre 2012. Travaillant tôt, et trouvant que la fête était bien trop bruyante, l’homme décide d’aller rappeler une première fois ses voisins à l’ordre…

Il tire à huit reprises en direction des voisins

C’est alors que l’Héraultais, présenté comme dépressif, retourne dans son appartement pour récupérer une arme et tire à huit reprises en direction des voisins, d’abord dans le couloir, puis dans l’appartement. Deux hommes de 32 et 42 ans mourront quelques heures plus tard des suites de leurs blessures, et deux autres victimes, une femme et un homme, seront grièvement blessées.
Le prévenu aurait déclaré avoir voulu d’abord intimider ses voisins, avant d’agir dans un état second par manque de sommeil et sous l’effet des médicaments. Membre d’un club de tir sportif, il détenait légalement six armes chez lui.
http://www.20minutes.fr/montpellier/1775031-20160128-sete-proces-homme-tue-deux-voisins-fetaient-anniversaire-ouvre-jeudi

Jacqueline Sauvage : on demande grâce

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La mobilisation autour de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent, s'amplifie : aujourd'hui, François Hollande recevra ses filles et ses avocates, qui viennent lui demander d'exercer son droit de grâce présidentiel.
Elles attendent beaucoup de cette rencontre. Sylvie, Carole et Fabienne Marot, les filles de Jacqueline Sauvage, ainsi que ses avocates, Mes Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta, seront reçues à 16h30, a précisé la présidence dans un communiqué.
«Le président de la République les reçoit pour les écouter sans que l'on puisse dire, à ce stade, quand la décision sera effectivement prise», a déclaré son entourage.
Les filles de Jacqueline Sauvage ont «bon espoir qu'il s'agisse d'un premier pas vers la grâce présidentielle», ont précisé les deux avocates de Jacqueline Sauvage. François Hollande les recevait pour «avoir une connaissance exhaustive et approfondie de cette affaire».
«Nous ne pouvons que nous réjouir de cette première démarche», ont-elles poursuivi, estimant que le chef de l'État «démontrait ainsi qu'il est non seulement à notre écoute, à l'écoute de Jacqueline Sauvage, mais aussi à l'écoute des Françaises et Français (anonymes, artistes, politiques) qui se sont manifestés massivement pour soutenir la demande de grâce présidentielle déposée (…) le 23 décembre».
La cour d'assises du Loir-et-Cher a confirmé en appel le 3 décembre la condamnation à 10 ans de réclusion de la mère de famille, reconnue coupable d'avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après 47 ans d'enfer conjugal.
Mardi, l'Élysée avait fait savoir que François Hollande avait «bien entendu la mobilisation» pour obtenir la grâce présidentielle de cette mère de famille, ajoutant toutefois qu'il fallait «suivre la procédure».
L'entourage du chef de l'État avait également rappelé que des «circonstances exceptionnelles» étaient nécessaires pour justifier une grâce présidentielle.
La demande de grâce de Jacqueline Sauvage est soutenue par de nombreuses personnalités de tous bords politiques, parmi lesquelles la maire PS de Paris Anne Hidalgo, l'ex-eurodéputé et leader écologiste Daniel Cohn-Bendit, le dirigeant du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (Les Républicains) et le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.
Jacqueline Sauvage «a été injustement condamnée à cause d'un vide juridique rétrograde ne considérant pas que la légitime défense puisse s'appliquer sur une vie entière», selon son Comité de soutien, qui réclame sa «libération immédiate».
Par principe, a également rappelé l'Élysée, François Hollande n'est pas favorable à la grâce présidentielle qu'il n'a exercée «qu'une fois en permettant une libération conditionnelle sans éteindre la peine». On attend donc une décision qui interviendra quelques jours après le départ de Christiane Taubira, une garde des Sceaux très attachée à la condition féminine
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/29/2266148-jacqueline-sauvage-on-demande-grace.html

Avocate de Jacqueline Sauvage: Hollande "rendra sa décision dans les tous prochains jours"

Procès du Triolet à Sète : "Ce drame était imprévisible et incompréhensible

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L es débats ont repris ce vendredi 29 janvier aux assises de l'Hérault. Dans la matinée, la cour d'assises interroge Charles Pujol, 52 ans, soupçonné d'un carnage contre ses voisins qui faisaient du bruit. Deux personnes sont mortes, deux autres ont été blessées.

19 h 30 - Le médecin : "Je pensais que le club de tir était valorisant pour lui"

En cette fin de deuxième jour d'audience, ce vendredi 29 janvier au soir, le médecin traitant de Charles Pujol et de ses parents, passe un mauvais moment à la barre : il n'a pas vu venir le coup de sang de son patient qui a tué deux personnes et en a blessé deux autres le 1er décembre 2012 à Sète.
"Ce drame était imprévisible et incompréhensible, je l'avais dans ma patientèle depuis 1999 suite à une rupture sentimentale. Je le décris sensible, émotif, minutieux, voir obsessionnel avec un manque de reconnaissance et une susceptibilité par rapport à son environnement. Il craignait les prises de sang, c'est un paradoxe."
"Charles je ne comprends pas ce qui t'a mené à l'irréparable", lance le médecin en regardant l'accusé.
Me Darrigade, partie civile, intervient : "Monsieur, ce qui nous intrigue, c'est qu'il doit justifier de la possession d'une arme et de l'aptitude à la pratique du tir et c'est vous qui avez signé les certificats médicaux, est-ce que vous avez hésité à un moment ?".
"J'ai hésité mais j'ai prescrit, j'ai pensé que c'était une valorisation pour lui. Au club de tir, il avait un rôle d'éducateur, je pensais que c'était valorisant, pour moi la menace n'était pas autrui, mais lui-même, qu'il se supprime".
"Mais les dépressifs ne sont pas tous armés !" remarque Me Darrigade.
Me Abratkiewicz, autre partie civile, embraye et accuse : "Vous venez de dire que vous avez hésité à délivrer l'autorisation puis vous avez estimé que c'était mieux pour lui ? Sacré pari ! Vous êtes de toute façon plus un ami de la famille qu'un médecin de famille !"
Le président Pinarel tacle aussi sévèrement le praticien, parce que son patient n'a pas vu de psychiatre, il constate également "un manque de rigueur" dans le contrôle de Charles Pujol et lui reproche d'avoir donné des éléments du dossier médical à l'accusé.
Les débats vont se poursuivre samedi 30 janvier avec les parties civiles, l'accusation, la défense et le verdict.

18 h 50 - "Charles Pujol était calme et gentil"

La défense de Charles Pujol, Mes Phung et Scherrer, a fait citer des témoins pour parler de l'accusé. Notamment cet ancien militaire, qui a notamment commandé une compagnie d'instruction commando ou encore le centre de Collioure. Il a connu l'accusé au club de tir. "J'ai une bonne connaissance de l'Homme en général. Charles était calme et gentil, toujours serviable, toujours en attente de rendre service, il était pondéré... J'ai découvert qu'il était sous traitement, à l'époque je le trouvais normal."
Le frère de Charles Pujol, lui, évoque "quelqu'un de chaleureux, raisonnable, sérieux, quand vous êtes dans la merde, c'est quelqu'un sur qui vous pouvez compter. Quand j'ai appris qu'il avait fait feu sur quatre personnes, j'en suis pas revenu... J'en suis pas revenu et même aujourd'hui j'aimerais comprendre."

18 h 05 - "Il me regarde dans les yeux et bam"

C'est au tour de Mounir Amri de parler, il a reçu trois balles et a désarmé le tueur. Il raconte cette soirée d'avoir conviviale puis cauchemardesque. "On a toqué à la porte, Michel a dit 'le voisin a dit qu'il allait tous nous buter si on arrêtait pas la musique'. On est sortis, M. Pujol parlait avec Fabrice et je me suis aperçu qu'il avait une arme le long du corps, il était très calme et à partir de là, je le vois qui met le pistolet et 'bam' il tire sur Fabrice, il prend le pistolet et tire sur Valérie, 'bam', et je vois la tâche de sang sur le mur...'
'Il me regarde dans les yeux et 'bam' dans la jambe, je hurle, je tombe... Après je suis par terre, j'ai un instinct qui me dit 'tu ne vas pas le laisser continuer', je me lève, je me jette sur le canon, je le lâche plus, il m'a dit méchamment 'lâches cette arme !', un coup est parti, j'ai attrapé l'arme, je l'ai jetée".
http://www.midilibre.fr/2016/01/29/proces-du-triolet-a-sete-tirs-potentiellement-mortels-sur-les-deux-rescapes,1278036.php
 

Conseil municipal : les policiers et le cameraman condamnés

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La vie politique montalbanaise est-elle condamnée à s'épanouir dans la violence ? On serait tenté de le croire au vu de l'audience qui s'est tenue, hier matin, au tribunal correctionnel, après un conseil municipal houleux de novembre 2014. Deux policiers municipaux comparaissaient pour des violences commises à l'encontre du cameraman Michel Lecomte, victime mais lui-même aussi accusé dans ce dossier pour outrage aux fonctionnaires de la police municipale.
Au procès, le journaliste, qui travaillait à l'époque pour un média sur Internet (Networkvisio) assure sa propre défense. A côté de lui, à la barre du tribunal, les deux policiers, un plus grand que l'autre sont défendus par le ténor du barreau de Toulouse, Simon Cohen. Dans la salle, Christian Perez, adjoint au maire de Montauban chargé de la sécurité, des policiers municipaux en civil et le compagnon de la maire de Montauban sont venus soutenir les deux prévenus de la police municipale.
Le président Luc Dier rappelle les faits. Ce soir-là de novembre 2014, le conseil municipal de Montauban tourne au vinaigre. Michel Lecomte filme les débats dans leur intégralité. La température va monter d'un cran lorsque l'opposition a souhaité s'exprimer sur les deux festivals de jazz et d'Alors Chante que la ville souhaite supprimer pour n'en faire qu'un. Soudainement, les services de Brigitte Barèges ont empêché le cameraman de filmer. Et il va être expulsé, «manu militari» du conseil municipal.
Les deux policiers municipaux nient les faits de violence dont ils sont accusés. «Nous n'avons pas été violents. Ce monsieur faisait tellement son cinéma. Il gesticulait tellement que, pour que le conseil municipal puisse se dérouler normalement, dans le calme, nous l'avons sorti...» déclare l'un des deux policiers. Son collègue rajoutant aussi que si c'était à refaire «il ferait à nouveau la même chose. »

Fonctionnaires obéissants

A son tour, Michel Lecomte s'est avancé à la barre. La justice lui reproche un outrage aux fonctionnaires de police. Notamment, lorsqu'il leur a lancé : «Vous faites un boulot à la c...» Le cameraman reconnaît sa faute, assure qu'il n'a rien contre la police «bien au contraire même. Quand je peux faire des reportages sympas sur eux, je ne m'en prive pas.» Mais il a un grand regret : «Je n'en veux pas à ces deux policiers municipaux. Ils ont agi sur un ordre. Aujourd'hui, ceux qui ont donné cet ordre ne sont pas là. C'est bien dommage.»
Un an et deux mois après les faits, Michel Lecomte estime qu'il souffre toujours des séquelles des violences subies lors de conseil municipal. «J'avais 59 ans au moment des faits. J'ai subi six minutes de violences. J'étais à cran, ce qui peut expliquer mes propos excessifs. Aujourd'hui, je ne peux plus porter de caméra à la suite de ces violences.»
Après avoir visionné les images de cette séance du conseil municipal, le ministère public pose la question : «La séance se déroulait normalement. Est-ce que l'ordre d'expulser était justifié ? Tout citoyen peut participer à un conseil municipal. C'est public. Capter des images n'est pas interdit par la loi. »
Me Simon Cohen estime que les deux policiers n'ont fait que leur travail, rien que leur travail. «Ils ont obéi à un ordre, tout simplement à un ordre.» Et comme ce n'était pas l'ordre qui était jugé hier…
Au final, les trois prévenus seront condamnés. Les deux policiers écoperont chacun de 1 500 €, dont 1 000 € avec sursis. Michel Lecomte devra lui 900 €. En revanche, une autre audience se déroulera le 17 mars prochain et portera sur des réparations que Michel Lecomte estime être en droit d'attendre, après deux jours d'interruption de travail

http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/30/2266467-conseil-municipal-les-policiers-et-le-cameraman-condamnes.html

Article 1

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Jeanine Abribat et Andrée Joffre, les mères de deux des trois personnes tuées le 3 mars 2011 à Rivesaltes, se sont exprimées à la barre, ce vendredi, en face de Joachim Toro, l'homme accusé du triple meurtre. Nous avons recueilli leurs témoignages.

"Il mérite d'être bien puni"



Mon fils, avec Monsieur Joffre c'était des braves garçons, ils ne méritaient pas de partir comme ça. Il (ndlr Joachim Toro) a tiré deux fois. Il mérite d'être bien puni.", déclare Jeanine Abribat, maman de l'une des victimes.

Des moments douloureux pour les familles​


Pendant ce procès, les familles des victimes ont vécu plusieurs moments douloureux, parmi lesquels la projection des images captées par la vidéosurveillance.
Les familles ne croient pas à la prétendue amnésie de l'accusé.





Procès des meurtres de Rivesaltes (66) : les douloureux témoignages des familles des victimes Toro ne montre aucune émotion
Si l'accusé ne montre aucune émotion, le chagrin des 2 femmes est, lui, incommensurable.
Pour rappel, Joachim Toro est accusé d'avoir tué l'un de ses voisins et deux employés municipaux le 3 mars 2011 à Rivesaltes.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/pyrenees-orientales

Prison de Nanterre : des détenus poussés à signer un papier pour accepter de dormir par terre

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Ecrasée par la surpopulation carcérale, la maison d'arrêt de Nanterre a fait signer pendant un mois à des détenus un document leur demandant d'"accepter" de dormir par terre sur des matelas.
La surpopulation carcérale est une réalité, et pour arriver à caser tous ses détenus, la prison de Nanterre a fait signer à ses prisonniers pendant un mois des papiers leur demandant d'"accepter" de dormir par terre.
C'est Le Canard Enchaîné qui a en révélé mercredi l'existence: "J'ai été informé de la surpopulation pénale" et "accepte de dormir sur un matelas par terre pour mon affectation en bâtiment A/B". Pour 'hebdomadaire satirique, l'administration pénitentiaire cherchait de cette façon à "éviter les recours" contre "des conditions de détention inhumaines et dégradantes".
 
Contacté par l'AFP, le directeur de l'établissement, Jimmy Delliste, également secrétaire général du syndicat pénitentiaire FO-Direction, a confirmé que ce document a bien circulé en janvier, mais il s'est défendu des intentions prêtées par le "Canard": "en aucun cas, il n'y a eu volonté de se prémunir de quelconque recours, ce papier n'a aucune valeur juridique".
 
"Ce n'est pas ce papier qui priverait les détenus de contester en justice leurs conditions de détention, et heureusement", a assuré François Bès, coordinateur de l'Observatoire international des prisons (OIP) pour l'Ile-de-France.
 
1.050 détenus pour 592 places
 
Pour le directeur de la maison d'arrêt, cette initiative, prise par un cadre pénitentiaire qui a "voulu bien faire", visait en fait à "informer" les détenus sur la problématique de la surpopulation dans cet établissement proche de Paris qui compte 1.050 détenus pour 592 places.
 
Le papier a notamment été remis à des nouveaux détenus qui séjournent dans le quartier arrivants, lieu de prise en charge avant leur affectation définitive. "Les séjours dans le quartier arrivants s'allongeaient et il y avait des demandes de détenus pressés de rejoindre les bâtiments A et B", où ils ont alors accès aux activités proposées, selon le directeur.
 
En cas de mécontentement, "l'idée était de garder une traçabilité" du fait "qu'ils avaient été avertis, en réalité cela aurait très bien pu être fait verbalement", a-t-il justifié, en reconnaissant la "maladresse administrative". Le document a été retiré après l'article du Canard enchaîné.
 
Selon les derniers chiffres publiés par l'administration pénitentiaire, 1.200 matelas au sol ont été recensés dans les prisons au 1er janvier, soit +19,3% sur un an. La France comptait 66.678 détenus à la même date.
 
 

Procès du Triolet à Sète : 30 ans de réclusion criminelle pour Charles Pujol

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L e procès de Charles Pujol a repris ce samedi 30 janvier. En fin d'après-midi, la cour d'assises de l'Hérault a condamné Charles Pujol à 30 ans de réclusion criminelle et 15 ans d'interdiction de posséder une arme. Il a été reconnu coupable de deux assassinats et deux tentatives d'assassinat le 1er décembre 2012, à Sète.

17 h 15 : 30 ans de réclusion criminelle

La cour d'assises de l'Hérault vient de condamner Charles Pujol à 30 ans de réclusion criminelle et 15 ans d'interdiction de posséder une arme. Il a été reconnu coupable de deux assassinats et deux tentatives d'assassinat le 1er décembre 2012, à Sète. 

15 h 30 : "La cour d'assises est partie en délibéré" 

Me Phung : "Vous êtes là non pas pour juger des crimes mais un homme, un homme différent de vous et moi, vous devez le connaître. Il avait déjà un suivi après son divorce, la mort de son père va agraver tout ça et la machine diabolique se dirige vers le point de non retour, le drame aura lieu dans ces circonstances ou dans d'autres. Quand son père meurt on franchit un palier. Il y a le papa, la dépression, les psychotropes et le boulot : il a des problèmes d'insomnie et six jours sur sept il doit se lever à 3 h 30 pour aller travailler à 4 h 30. Ses demandes faites pour sortir du ramassage des encombrants n'ont pas de réponse. Tout ça enfle, enfle et personne ne le voit venir. Tout se met en place et ce soir là il faut qu'il s'endorme car s'il ne se réveille pas il risque de perdre son boulot. C'est ça le cocktail explosif qui va faire que les faits se produisent. Il s'est senti menacé, la machine s'est mise en marche et plus rien ne l'arrêtera. Mais ce n'est pas le tueur froid, dans son esprit il y avait quatre agresseurs. C'est la conjonction de tous les facteurs qui a mené à ça mais il n'y avait aucune préméditation.

15 h : "Il n'est pas né tueur"

Me Phung prend la parole en dernier aux intérêts de Charles Pujol.
- "Je ne suis pas son mégaphone, je ne plaiderai pas le somnambulisme, même si l'expert psychiatre l'a développé comme simple hypothèse, je ne plaiderai pas le dédoublement de personnalité "c'est pas moi qui tenait l'arme", celui qui a pris l'arme et tiré sept ou huit fois, celui qui avait un arsenal dans le coffre de sa chambre c'est Charles Pujol. Il n'y en a pas d'autre, je plaide coupable mais c'est une machine implacable qui s'est mise en place, depuis des années, sans que personne ne s'en rende compte, ni Charles lui-même, ni sa famille, ni son médecin ou ses collègues de travail, une petite machine, une petite mécanique à laquelle personne n'a prêté attention, qui d'incident en incident, d'interprétation en interprétation, de rumination en rumination, on a fait qu'on a fabriqué, manufacturé tous les éléments pour que ce drame se déroule
le 1er décembre 2012. Il n'est pas né tueur, ce n'est pas un Terminator à 49 ans."


http://www.midilibre.fr/2016/01/30/proces-du-triolet-a-sete-vous-croyez-ou-en-etat-de-guerre,1278475.php

Joachim Toro : le procès des meurtres de Rivesaltes

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Joachim Toro comparaît devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales. Jeudi ont eu lieu les dépositions accablantes de plusieurs jeunes femmes contre l'accusé.
Il n'avait jusqu'ici qu'une seule accusatrice, dont on pouvait prendre les propos avec des pincettes : Halima, cette jeune femme qui a accusé Joachim Toro, 83 ans, jugé pour un triple meurtre et deux tentatives devant les assises des P-O, de l'avoir soumise à des caresses poussées dès l'âge de 9 ans. La jeune femme a admis avoir profité de la situation, en se faisant largement payer par cet accusé qui a 50 ans de plus qu'elle.
Mais jeudi, le portrait du vieil homme en pervers de village, en pédophile d'habitude, a pris toute sa dimension. À la barre, des jeunes femmes se succèdent. Certaines s'efforcent de prendre l'épreuve à la légère. Comme Mallory, 34 ans. "Vers 14 ans, il a commencé à me proposer des cigarettes et de l'argent, un paquet et 50 F."
- Et en échange ?", demande le président .
- On se plaçait dans la rue devant sa fenêtre dans le vieux Rivesaltes. Il restait derrière ses carreaux, on imaginait bien ce qu'il faisait, il y avait des mouvements, des gémissements. On n'a jamais rien montré. Après il venait à la porte et nous donnait l'argent." Nathalie a 33 ans. "Au collège, il nous suivait en voiture et nous jetait des paquets de cigarettes et 20 ou 30 F en échange de passer chez lui. Il avait des rétros à ses fenêtres, il nous voyait arriver. Il nous sifflait ou il chuchotait : “Chut, chut, surtout ne le dis pas”. Il craignait beaucoup le regard des adultes. Il inspirait confiance parce que c'était un voisin et qu'il venait faire des travaux chez ma mère."
Antoinette, 31 ans, est nouée d'angoisse à la barre. "Toro me faisait rentrer chez lui, il nous appâtait avec des bonbons. J'avais entre 6 et 9 ans."
- "Racontez-nous, Madame."
Elle pleure. "Il faisait des attouchements, voilà. Il avait un bar avec des tabourets, il m'enlevait le bas, il me mettait nue sur le tabouret. Il me touchait le sexe avec son pénis. Cela a duré trois ans environ."
L'avocat général : "Votre émotion est encore très forte aujourd'hui."
- Pour une fille, c'est une honte. À l'époque, ma mère m'a amenée chez le docteur. Moi je disais qu'il m'avait violé mais je savais pas ce que c'était un rapport sexuel, j'étais petite. Quand le docteur a vu qu'il n'y avait pas eu de pénétration, je crois qu'elle m'a pas cru."
Me Nicolau, partie civile, se lève : "Monsieur Toro ?"
"Je vous réponds pas. Je veux pas vous répondre", dit l'octogénaire avec un grand geste du bras. "Il n'est pas jugé pour ça !", insiste son avocat, Me Béranger Tourné. Certes. Mais l'image de cet homme passant sa vie à s'adonner en cachette à ses perversions sur les gamines du village est forte. Et si c'était ce portrait-là qu'il a voulu détruire, le 3 mars 2011, en faisant feu sur Halima, en tuant son voisin et deux balayeurs, avant de se tirer dessus ? Verdict lundi soir.

http://www.midilibre.fr/2016/01/29/joachim-toro-le-pervers-de-rivesaltes,1278074.php

Aux assises, une femme accusée d'avoir assassiné l'épouse de son amant

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Jessy Travaglini va comparaître à partir de ce lundi 1er février devant la cour d'assises de Vaucluse. Cette Vauclusienne âgée de 30 ans est accusée d'avoir assassiné Eloïse Bagnolini, la femme de son amant, le 11 octobre 2013 à Aubignan, près de Carpentras.
La victime avait été retrouvée dans le coffre de sa voiture, après avoir été étranglée dans sa salle de bain, avec une serviette. 
L'accusée avait été rapidement arrêtée. Si elle n'a jamais nié avoir causé la mort de sa rivale, elle conteste avoir prémédité son geste, et même avoir voulu aller jusqu'à la tuer.  
Le verdict est attendu mercredi. 
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2016/01/31/aux-assises-une-femme-accusee-d-avoir-assassine-l-epouse-de-son-amant

Hollande accorde une "remise gracieuse" de peine à Jacqueline Sauvage

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François Hollande a accordé à Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, une "remise gracieuse de sa peine d'emprisonnement" qui lui "permet de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle", a annoncé l'Elysée dimanche dans un communiqué.


"Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille", a déclaré la présidence, précisant que la remise de peine "de 2 ans et 4 mois" portait aussi sur "l?ensemble de la période de sûreté qu?il lui reste à accomplir".
http://www.leparisien.fr/

Nîmes : rejugé pour le meurtre barbare d’une joggeuse

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L e corps de Marie-Jeanne, 17 ans, avait été retrouvé carbonisé en Ardèche en 2011. Anthony Draoui avait été arrêté un an après.
Il a écopé de la peine maximale prévue par la loi, et estime que son procès, devant la cour d'assises de l'Ardèche, en octobre 2014, ne lui a pas permis de tout dire. Alors Anthony Draoui, 23 ans, va être rejugé à partir de ce lundi et pour trois jours devant la cour d'assises du Gard, pour ce crime qui lui a valu trente ans de réclusion criminelle, assortie de vingt-deux ans de sûreté.
Le 18 juin 2011, Marie-Jeanne Meyer, 17 ans, qui s'apprête à passer son bac à Tournon-sur-Rhône (Ardèche), part pour faire un jogging dont elle ne reviendra jamais. Trois jours plus tard, les restes calcinés de son corps sont découverts dans une fosse creusée en haut d'une colline proche de la commune.

"Il n'a jamais exprimé la moindre empathie"

La description de la scène est épouvantable : la tête a été broyée, le corps semble avoir été démembré, avant d'être brûlé. Sur quelques objets, on met en évidence l'ADN d'Anthony Draoui, un jeune homme connu pour sa violence et son addiction à l'alcool, dont on a perdu la trace depuis l'expulsion de son logement à Tournon, en mai.
Trois jours après la disparition de Marie-Jeanne, il avait été arrêté pour une tentative de vol dans la Drôme, pour laquelle il avait été placé en garde à vue avant d'être relâché. Le mandat d'arrêt lancé par la justice reste inefficace. Jusqu'à ce qu'un an plus tard, en juin 2012, la police espagnole remette à la Paf des Pyrénées-Orientales un homme se présentant comme un Russe, qui circulait sans papiers dans le train Cerbère-Port Bou. Les vérifications montrent qu'il s'agit d'Anthony Draoui : le jeune homme raconte qu'il vient de passer un an à vivre dans les rues de Barcelone, entre marginaux et prostituées.

"La famille a l'intuition que la réalité est bien pire"

Sa version, ensuite, sera minimaliste : il raconte que Marie-Jeanne est passée près du campement où il s'était réfugié, sur cette colline, après avoir perdu son logement. Il aurait voulu l'embrasser, elle aurait refusé : il lui aurait alors donné un coup de couteau, puis aurait décidé de faire disparaître son corps.
Des explications dont ne peut se satisfaire Me David Métaxas, qui défend la famille de la victime. "Si vraiment cela s'est passé comme il le dit, pourquoi a-t-il brûlé le corps ? La famille a l'intuition que la réalité est bien pire. Il l'a brûlée pour cacher à quel point il l'a massacrée. Et il n'a jamais exprimé la moindre empathie, le moindre regret, le moindre remords." Verdict mercredi soir.

http://www.midilibre.fr/2016/02/01/rejuge-pour-le-meurtre-barbare-d-une-joggeuse,1279023.php

39e condamnation pour un récidiviste !

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Un homme vient d'être jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse pour tentative de cambriolage. Les faits ont eu lieu dans un petit pavillon à Toulouse, boulevard Pierre Marie Curie. Après avoir brisé une vitre, l'homme âgé de 46 ans a été interrompu dans son activité par les policiers. Dans une grande précarité, il a expliqué «chercher à manger et des vêtements». Ce dernier, au casier judiciaire particulièrement chargé comportant plus de trente condamnations — il a déjà passé 17 ans derrière les barreaux. Ses très nombreuses condamnations ont débuté en 1988. En 27 ans, l'homme est passé 38 fois devant un tribunal. Dans le box, le prévenu s'excuse. «Je suis prêt à indemniser la victime. Je suis très doué de mes mains, je peux même refaire moi-même la fenêtre brisée». Le procureur De Monte s'agace du lourd passé judiciaire du prévenu. Il requiert une année de prison et le placement en détention immédiat. Me Poma, avocate du multirécidiviste, essaye d'éviter cette énième incarcération. «Il a besoin d'un cadre pour éviter de récidiver mais une incarcération de plus ne changera rien !» Manqué. Le tribunal a envoyé le voleur d'habitude passer sa dix-huitième année en détention. Il a en effet été condamné à un an de prison et incarcéré.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/01/2267918-39e-condamnation-pour-un-recidiviste.html
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