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Channel: Affaires et procès
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Le dealer cultivateur restera deux ans en prison

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Bien renseignés par l'odeur très forte qui se dégageait du logement de la rue Achille-Viadieu, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants avaient été confortés dans leurs soupçons par quelques clients habitués qui avaient été interpellés à leur sortie du «magasin».
Le 19 mai, les enquêteurs de la sûreté départementale avaient fait appel aux spécialistes de l'intervention de l'antenne RAID de Bordeaux pour déloger le suspect. Ce dernier se vantait de posséder un fusil à pompe et être prêt à s'en servir. Les hommes du groupe d'intervention ne lui en ont pas laissé le temps lors de son arrestation (1). Au cours des perquisitions, les policiers ont saisi 84 kg de résine de cannabis et 12 pieds d'herbe soir 3,750 kg. En revanche aucun fusil à pompe.
Après presque deux mois de prison, Saïd Ouadria vient d'être jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse. «Si j'ai fait tout ça, c'est juste pour ma consommation personnelle et par manque d'argent, a-t-il tenté d'expliquer à ses juges.» Le business, qui fonctionnait grâce au bouche-à-oreille, était bien rôdé. Les clients sonnaient à l'appartement, le trafiquant leur ouvrait puis préparait la commande. Un manège qui durait depuis au moins un an.
«Je suis tombé en dépression à la mort de mon père. J'ai repris la consommation et je suis entré dans un engrenage.» À 10 € le gramme, le vendeur explique qu'il gagnait 80 € à 100 € par jour soit «3 500 € de chiffre d'affaires par mois». Une grosse somme pour la présidente Froehlicher. Pas tant que ça pour l'intéressé : «Il faut réinvestir régulièrement. -Je ne gagnais pas grand-chose.»

Mode de vie pour le parquet

Une analyse par partagée par le parquet. Pour le procureur, ce «deal d'appartement s'inscrit dans la durée». «Il joue aux jeux, il va au restaurant… Ce n'est pas seulement pour le financement de sa consommation personnelle.» Et de requérir deux ans et demi de prison ferme pour un prévenu qui s se trouve en récidive.
«C'est un trafic à la petite semaine, minimise, pour la défense, Me Alexandre Martin. Il n'a pas le train de vie d'un caïd de la drogue. Ni BMW, ni Rolex, ni chaîne en or… À un moment donné, il faut croire en l'homme, lui donner une chance. Il est père d'un enfant. Il a envie de faire autre chose de sa vie.»
À l'issue de son délibéré, le tribunal n'est pas allé aussi loin que les réquisitions du parquet mais a condamné le dealer à deux ans de prison. Et le juges ont confirmé le maintient en détention
http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/20/2146656-le-dealer-cultivateur-restera-deux-ans-en-prison.html

Aix : les grands procès de la rentrée

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Les jurés des Bouches-du-Rhône appelés à siéger à Aix-en-Provence vont avoir droit, dès septembre, à un large panel de ce qui se fait en matière criminelle. Gros plan sur quelques affaires sordides qui avaient défrayé la chronique.
LE TUEUR EN SÉRIE

Salameh a-t-i fait disparaître Fatima?

Même s’il a interjeté appel du verdict, le 3 avril 2014, la cour d’assises des Bouches du Rhône lui a déjà infligé la peine la plus lourde inscrite dans le Code pénal: la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Au terme d’un procès agité de trois semaines, Patrick Salameh, un ancien braqueur de 57ans, avait été reconnu coupable de l’enlèvement suivi de mort de trois prostituées marseillaises dans le courant de l’automne 2008 ainsi que du viol et de la séquestration d’une quatrième.
"Le 12 novembre 2008, on l’a arrêté et ça a été l’extinction d’un des grands souffles criminels du XXIesiècle", avait martelé l’avocat général lors de ses réquisitions, hissant ce fils d’ancien séminariste au rang des grands tueurs en série à l’image de Vacher, Landru ou Jack l’Éventreur. Sauf que dans le cas de Patrick Salameh, les cadavres n’ont jamais été retrouvés… Comme celui de cette jeune baby-sitter de 20 ans, Fatima Saiah, volatilisée le 7 mai 2008, quelques mois avant les prostituées.
Longtemps, le lien entre les deux affaires n’a pas été fait par les enquêteurs. Ou du moins, ils ont hésité. Pourquoi s’attaquer à une baby-sitter avant? "Pour s’entraîner… ", avait-on alors suggéré. Mais c’est surtout le témoignage d’une SDF, ayant ses habitudes dans les environs de la gare Saint-Charles, qui allait troubler la juge. Alors que la trace de Fatima s’était perdue le 7 mai 2008 à 15h10, à la hauteur du métro Malpassé où son petit ami Meddy l’avait déposée, l’enquête était dans une impasse jusqu’à ce témoignage intervenu plusieurs mois plus tard, lorsque la photo de Salameh s’était étalée à la Une des journaux. Elle avait affirmé que, ce jour-là, il était venu lui demander d’appeler des baby-sitters depuis une cabine téléphonique.
Dix jours plus tard, s’assurant que ce n’était pas "une balance", il était retourné la voir pour lui proposer un emploi… Tout au long de l’instruction, la juge avait relevé "le caractère particulièrement manipulateur" du suspect qui n’avait pas hésité à envoyer des courriers intimidants aux témoins en menaçant de diffuser leur identité sur internet.
En février 2014, elle décidait donc de renvoyer Salameh devant les assises, où il comparaîtra du 12 au 23 octobre prochains du chef de "récidive d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivi de mort". Il encourt, encore une fois, la réclusion criminelle à perpétuité. Patrick Salameh n’a reconnu aucun des crimes qui lui sont reprochés, y compris celui de la jeune baby-sitter. "Il s’agit, depuis l’origine, d’une procédure dominée par l’esprit de facilité, celui qui conduit immanquablement aux erreurs judiciaires", met en garde un de ses avocats, Me Molina.

LE "CASSE" RATÉ DE SAZIAS

12 braqueurs "malheureux"

Ils pensaient enfermer les gendarmes à l’intérieur, histoire de couvrir leur fuite. Ils les ont enfermés… dehors! Forcément, ce 9 août 2011, lorsque quatre fonctionnaires du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) d’Aubagne, au retour d’une ronde, avaient découvert une lourde chaîne sur le portail de la brigade, en pleine nuit, ainsi que des centaines de clous et de croisillons métalliques déversées au sol, ils avaient immédiatement pensé qu’un mauvais coup se tramait au centre de transfert de fonds de la société Sazias, à Gémenos.
Ils s’y rendaient donc illico, d’autant que la société avait, par deux fois, été la cible de braquages audacieux, en 2007 et 2010, à l’issue desquels pas moins de 25 millions d’euros s’étaient volatilisés… À leur arrivée, les gendarmes tombaient nez à nez avec un commando d’une douzaine d’hommes répartis dans une dizaine de véhicules et un fourgon. Une fusillade éclatait alors que les malfaiteurs s’apprêtaient à pénétrer dans les lieux. Au bout d’une dizaine de minutes, les braqueurs prenaient la fuite.
Trois semaines plus tard, une première vague d’interpellations était menée à La Ciotat. Des armes et 10kg d’explosifs étaient découverts dans un box de la cité des Matagots et des plongeurs remontaient plusieurs kilos de croisillons déposés au large de la plage de la Batterie à Marseille. Sept autres interpellations avaient lieu l’année suivante. Au total, ce sont douze accusés qui comparaîtront du 28 septembre au 16 octobre devant les assises.

LE TRIBLE RÈGLEMENT DE COMPTES DE NOÊL

Trois morts dans la voiture

Les jurés auront dix jours, du 9 au 18 décembre prochains, pour plonger au cœur du trafic de stups qui ensanglante les cités marseillaises depuis une bonne dizaine d’années. Avec en point d’orgue, cette affaire de triple assassinat commis le soir de Noël 2011.
Dans la nuit du 25 au 26 décembre, une Audi en flammes, en pleine pinède des Pennes-Mirabeau, avait attiré l’attention. À l’intérieur, sur la banquette arrière, trois cadavres calcinés étaient découverts. L’autopsie permettait de déterminer que les victimes avaient d’abord été abattues par balles et l’ADN livrait leurs identités : Sonny Alberro, 20ans; Mohamed Bouhebel, 19ans et Nouri Oualan, 19ans. Trois jeunes Marseillais originaires de la cité des Micocouliers, à Saint-Joseph (14e arrondissement), qui avaient repris depuis peu le réseau local de revente de résine de cannabis.
Les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ, déjà en charge de divers dossiers de règlements de comptes sur fond de rivalités assassines pour "la gestion" du territoire, allaient rapidement faire le lien entre une tentative d’homicide survenue deux mois plus tôt, sur Sami Ati, 24 ans, connu aussi pour "stups". Persuadée d’être face à une vengeance sanglante, la PJ déclenchait la première vague d’interpellations six mois plus tard. Quant à Sami Ati, le commanditaire présumé, il était arrêté en septembre suivant dans une maison, à Calas. Il comparaîtra dans le box des accusés aux côtés des deux tueurs présumés.

http://www.laprovence.com/article/actualites/3501458/aix-les-grands-proces-de-la-rentree.html

Perpignan : le client mécontent du snack revient armé d'un fusil

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L e verre servi à moitié vide lui a fait voir rouge. Samedi, dans une cité de Perpignan, la discussion avec le serveur a vite tourné en bagarre. 
Et, si le client a eu le dessous, il n'a pas voulu en rester là. Il est très vite revenu armé d'un fusil à canon scié pour tirer dans la porte de l'établissement. Un suspect a rapidement été interpellé par la police qui a dans la foulée, découvert qu'il détenait également deux armes de poing et 17 grammes de cannabis.
Lundi, l'homme a été jugé en procédure de comparution immédiate et a été condamné et un an de prison dont six mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. Il a été conduit à la maison d'arrêt dès la fin de l'audience.
(SOURCE / L'INDEPENDANT)

http://www.midilibre.fr/2015/07/20/perpignan-le-client-mecontent-du-snack-revient-arme-d-un-fusil,1193141.php

«La place était pleine de monde, mais personne ne m'a aidé»

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«J'ai entendu crier, j'ai vu le couteau. J'ai eu peur. Pour moi et pour le client qui était avec moi.» De la voix du commerçant perce encore l'émotion, cinq jours après les faits. Sur sa joue droite, une large ecchymose. «Son visage est à lui seul une plaidoirie», souligne son avocate Me Élodie Bayer.
Jeudi dernier, le gérant de la supérette Spar de la place de la Patte-d'Oie, à Toulouse, a été victime en pleine journée d'un vol d'une rare violence. Son agresseur était renvoyé hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Il était 16 heures, ce jour-là, quand un jeune homme a déboulé comme un dément dans le Spar en brandissant un couteau de boucher. «J'ai saisi son bras et je l'ai poussé hors du magasin pour que le client soit en sécurité», se souvient le commerçant à l'audience. Il est alors parvenu à désarmer son agresseur, mais a perdu l'équilibre. Sur le trottoir, il a reçu des coups de pied en pleine tête. «La place était pleine de monde, mais sur le coup personne n'est venu m'aider», regrette le commerçant. L'agresseur s'est alors de nouveau rué dans la supérette pour subtiliser la caisse. Il sera finalement rattrapé par la police, prévenue par des témoins de la scène. Sur lui, un maigre butin de 80 euros.

«Il hurlait, il bavait»

Dans le box des accusés, un jeune homme maigre, nerveux. «Je regrette, mais j'étais pas dans mon état normal…» Marc, 21 ans, explique qu'il est passé à l'acte parce qu'il «devait 500 euros à des personnes de Lyon, pour des dettes de stups». Le jeune homme, atteint de graves troubles du comportement, admet ensuite qu'il ne prenait plus son traitement «depuis trois mois». Aussi son avocate, Me Stéphanie Boscari, s'insurge-t-elle en entendant le procureur demander à son encontre «sept ans de prison, dont deux avec sursis et mise à l'épreuve». «Je ne minimise pas les faits. Mais le tribunal ne dispose pas des documents médicaux nécessaires pour que mon client soit jugé. Comment on peut faire comparaître cet homme sans des éléments sur sa pathologie ?» Le jeune homme, qui vit dans l'Est de la France, est placé sous curatelle renforcée. Mais son curateur n'a pu être joint en personne. «Là, il apparaît sous un bon jour, parce qu'on lui a fait reprendre son traitement depuis son interpellation. Mais quand je l'ai rencontré en garde à vue, il hurlait, il bavait. Lors des faits, son discernement était altéré.» Elle demande un complément d'information et le renvoi de l'audience à une date ultérieure. Elle l'obtiendra, le tribunal renvoyant finalement l'affaire au 7 août prochain.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/21/2147247-place-etait-pleine-monde-personne-aide.html

Cayla relaxé, Carayon fait appel

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Lors de la campagne pour les dernières élections municipales Christian Cayla a créé une page Facebook «Croire en Lavaur». Suite à un message du candidat se rapportant à certains ouvrages publics, L., un internaute, a laissé le commentaire suivant «Il manque 200.000 euros, peut-être il a détourné de l'argent» le 3 février 201,4 incriminant par là Bernard Carayon.
Le maire de la ville a porté plainte pour «diffamation envers un citoyen chargé d'un mandat public et de complicité de diffamation envers un citoyen chargé d'un mandat public». Le 30 octobre Christian Cayla était entendu en commission rogatoire en qualité de directeur de publication de la page et le 4 novembre L. était entendu à son tour. Le 2 décembre ce dernier était mis en examen.
Bernard Carayon demandait, outre la déclaration de culpabilité, une condamnation à payer 5000 euros de dommages et intérêts et à verser une somme de 3000 euros à la partie civile. «Ce qui m'a surpris lors de l'audience, c'est qu'il n'y a eu aucune réquisition de madame le procureur de la République. Je m'attendais à tout, mais nous étions confiants» explique L.. Lors de l'audience c'est une relaxe qui a été prononcée contre les deux prévenus, Bernard Carayon étant condamné à verser 2500 euros à chacun des deux prévenus. Bernard Carayon semble étonné : «Étrange jugement que celui du Tribunal de Castres : durant la campagne des municipales, plusieurs personnes (...) me diffament. Les voilà relaxées et je suis condamné à payer les frais de justice ! Un comble !» explique-t-il dans un communiqué de presse, poursuivant « J'ai naturellement fait appel de ce jugement car je ne puis imaginer que la période électorale autorise tous les écarts de langage ni que la victoire écrasante de notre liste (68 %) contre celle du PS permette à un tribunal de considérer que ces diffamations n'ont pas produit l'effet désiré et qu'elles sont donc inexistantes». Quant à L., il conclut : «Je m'attendais un peu à ce qu'il fasse appel s'il perdait. Ce monsieur n'aime pas perdre», se déclarant prêt pour le second round judiciaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/23/2148107-cayla-relaxe-carayon-fait-appel.html

Montbéliard : menaces de représailles à l’énoncé du jugement

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Chaude ambiance , ce jeudi après-midi, au tribunal. Mohamed El Biar, 38 ans, et Zacharia Nasri, 33 ans, viennent d’être condamnés à la même peine : huit mois de prison dont quatre ferme avec mandat de dépôt. Les quatre autres mois font l’objet d’un sursis avec mise à l’épreuve durant deux ans. Avec des obligations (notamment indemniser la victime à hauteur de 1 200 €) et une interdiction : entrer en contact avec ce même homme avec lequel ils ont eu une chaude altercation, vendredi en fin d’après-midi. « En pleine rue de Grand-Charmont, au vu et au su de tout le monde, ce qui a causé un trouble à l’ordre public dont il faudra tenir compte », exhorte la procureur Brunisso dans ses réquisitions.

« Oui, je lui ai mis quatre droites. Deux au nez, deux à la bouche »

Le plaignant se rendait à la crèche pour récupérer sa fille quand il a été contraint de s’arrêter à proximité de la rue des Flandres, par une Opel, avec les deux futurs prévenus à bord. Nasri aurait sauté dans l’habitacle pour neutraliser la « cible » en lui chipant la clé de contact et en lui maintenant les bras, pendant qu’El Biar cognait.
« Oui, je lui ai mis quatre droites. Deux au nez, deux à la bouche », détaille chirurgicalement le frappeur qui explique son geste par un vieux contentieux entre les deux familles. Le plaignant, lui, parle du vol de 375 € et de deux téléphones.
« Je lui ai pris une boulette d’héroïne de 22 grammes oui ! », rectifie Nasri qui fait le calcul « à 17 € le gramme, voilà où ils sont ses 375 €. Moi, j’ai juste écrasé la boulette par terre parce que je connais les dégâts que fait l’héroïne ».
« Il pleurait quand je le tapais. Il me disait de tout prendre l’héroïne. Mais j’en voulais pas de sa m… », raconte El Biar. « Moi, je n’ai fait qu’une erreur. J’aurais dû m’interposer entre eux », analyse Nasri.
La victime de la rouste réfute toute possession de came et ne retient que les coups reçus et le vol. Pour cet homme (également connu de la justice), ses agresseurs doivent en assumer les conséquences. « On parle d’extrême violence alors qu’il n’y a qu’un jour d’ITT », nuance Me Guichard, l’avocat d’El Biar. « Mon client n’a rien volé. La preuve, on n’a rien retrouvé chez lui », objecte, pragmatique, Me Niggli, l’avocate de Nasri.

Le condamné met la main sur son sexe. « Ça suffit ! », hurle le procureur

Le tribunal a tranché. Après l’énoncé du jugement, des mots fusent. En français comme en arabe. « Tu vas voir ce qui va t’arriver. Ce ne sera pas moi. Moi, je serai en prison », lance, mystérieux, l’un des condamnés. Main sur le sexe, il renvoie aussi la greffière qui voulait lui faire signer un document. « Ça suffit ! », hurle la procureur. Le deuxième condamné, tout aussi excité, doit être évacué de la salle tandis que la présidente Betty Barouk demande au plaignant de rester dans la salle pour éviter tout affrontement avec les familles des deux autres. La situation prenant une sulfureuse tournure.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/07/23/montbeliard-menaces-de-represailles-a-l-enonce-du-jugement

Un butin de 110.000 euros en pillant... les machines à café ?

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Le tribunal correctionnel de Nanterre juge vendredi un ancien salarié d'une société de gestion de distributeurs de boissons. L'homme, bien que licencié par son employeur, est accusé d'en avoir profité pour dérober plus de 110.000 euros dans des machines à café.
C'est un stratagème finement élaboré qui se serait presque avéré payant sans un banal contrôle routier qui tourne mal. Un homme de 39 ans comparaît ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir dérobé près de 113 000 euros dans des distributeurs de boissons et machines à café.
 
Licencié fin 2014 par son employeur, il avait malgré tout conservé le véhicule, la tenue et surtout le badge ouvrant les machines. Tandis que les employés discutaient autour d'un café, l'homme venait en faisant croire qu'il réapprovisionnait les appareils appartenant à ses anciens clients d'Ile-de-France. Et il en a profité pour ramasser la monnaie. Au total, 27 vols présumés qui lui ont permis d'amasser son butin de centimes.
 
Un banal contrôle routier qui tourne mal
 
Mi-avril, son ancien employeur, la NSEDA située à Asnières (Hauts-de-Seine), avait déposé plainte après avoir constaté différents vols et une baisse notable de ses recettes. Malgré des appareils bloqués, l'ancien salarié avait continué ses agissements "en dégradant les automates".
Une routine bien installée qui aurait pu perdurer sans un coup de stress de l'arnaqueur. Alors qu'il était arrêté pour un anodin contrôle routier dans Paris fin avril, l'homme a perdu son sang-froid et a foncé sur les deux policiers en voulant prendre la fuite. Interpellé et incarcéré, il a ensuite été interrogé dans le cadre de l'enquête sur le pillage des distributeurs. A son domicile, les enquêteurs ont découvert une partie du magot en petites pièces. Et l'accusé, qui nie les faits, possède de sacrés antécédents avec déjà 68 dossiers judiciaires dans lesquels il apparaît.
 

Mort des jumeaux à Oléron : le procès des chauffards fixé au 8 octobre

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C'est un procès très sensible qui se déroulera le 8 octobre au palais de justice de La Rochelle : celui de l'accident de la circulation du 15 août 2011, sur l'île d'Oléron. Deux jeunes garçons âgés de 15 ans sont morts. Avec des mesures de sécurité renforcées, le tribunal correctionnel de La Rochelle jugera deux hommes d'une petite quarantaine d'années pour homicides involontaires. Le parquet les a renvoyés devant la juridiction le 7 juillet, une information révélée par la radio Demoiselle FM.
"La haine est toujours là. J'appréhende énormément ce procès, ça va être très dur et très chaud", confiait à "Sud Ouest" ce jeudi après-midi le père des adolescents, Jean-Marc Delaurent.

Excès de vitesse et stupéfiants

Dans la nuit du 14 au 15 août 2011, vers 1 heure du matin, ses deux fils, les frères jumeaux Nathan et Quentin, 15 ans, circulaient à scooter quand ils ont été fauchés par un poids lourd de la société Nicollin, qui arrivait en sens inverse. Au volant, Christophe Pezet, 39 ans. Quatre ans après cette nuit, il est poursuivi pour avoir conduit en excès de vitesse (89 km/h) sur une portion limitée à 70 km/h et sous l'empire de stupéfiants (du cannabis).
A ses côtés sur le banc des prévenus, sera assis Yann Pennhouet, 41 ans. Il pilotait un scooter qui a fait un écart sur la chaussée, provoquant la chute de deux jeunes filles en scooter également, qui précédaient les jumeaux. C'est en voulant éviter les jeunes filles et leur deux-roues que le chauffeur du camion qui arrivait en face avait fait un écart et percuté les jumeaux.
Le pilote du scooter conduisait avec un taux d'alcool de 2,35 g d'alcool par litre de sang et sous l'empire de stupéfiants (cannabis et cocaïne).
Les deux prévenus sont aujourd'hui sous contrôle judiciaire, qui leur impose notamment une interdiction de se rendre dans l'île.

"Il faut que ça se termine"

Un temps, Jean-Marc Delaurent s'était pourvu en cassation contre la décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Poitiers de ne pas avoir mis en examen les deux gendarmes qui avaient contrôlé le scootériste, plus tôt dans la soirée, lorsqu'il était à pied, ivre, à la Fête de la mer à La Cotinière. 
Le père a finalement renoncé, après le conseil d'un avocat parisien à la cour de cassation. "Il faut que ça se termine", dit Jean-Marc Delaurent.
http://www.sudouest.fr/2015/07/23/mort-des-jumeaux-a-oleron-le-proces-des-chauffards-fixe-au-8-octobre-2077233-4697.php

Besançon : au fil de l’audience

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Respect

« Monsieur levez-vous s’il vous plaît », signifie le policier d’audience à l’un des membres du public resté assis à l’entrée des magistrats du siège, alors qu’il est de règle de se lever à toute reprise et suspension d’audience. « Me lever pourquoi ? », l’interroge le récalcitrant, venu soutenir son frère qui comparaît détenu. « Par respect pour le tribunal, pour l’institution judiciaire », l’informe le policier. Avant de s’entendre répondre, l’homme pointant le ciel de l’index : « Je ne respecte que mon Créateur ! » Ceci prononcé en s’étant tout de même mis debout.

Folie simulée

Recherché pour avoir battu sa compagne et omis de mentionner son changement d’adresse alors qu’il est inscrit au FIJAIS (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles), Mehdi Fouquet, 20 ans, a été retrouvé à Marseille.
Aux policiers qui l’ont interrogé sur les faits de violences sur sa conjointe, il a commencé par prétendre ne pas connaître cette personne. Ceci alors qu’ils ont un enfant d’un an en commun. Un bébé qui se trouvait d’ailleurs dans les bras de sa mère lorsque le prévenu a frappé cette dernière, avant de s’acharner sur elle une fois à terre.
Confronté à ses contradictions, Mehdi Fouquet a alors affiché un comportement incohérent et feint la folie, comme l’a diagnostiqué le médecin dépêché au commissariat et dont la conclusion de l’examen a été sans appel : « Il ne présente aucun trouble mental. Il simule. »
Absent à son procès où ont été rappelées ses quatre précédentes condamnations et relevé son état de récidive, Mehdi Fouquet fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt pour purger les 12 mois ferme qui lui ont été infligés

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/07/24/au-fil-de-l-audience

Erreur de la cour d’assises : un meurtrier présumé sera rejugé

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Certains se plaignent parfois de ne pas savoir où passent leurs impôts. En octobre prochain, quand Gilles Fruminet entrera dans le box de la cour d’assises des Vosges, ces contribuables ronchons sauront pertinemment que ce sont leurs contributions qui financent le troisième procès de cet homme poursuivi pour le viol, le meurtre en récidive de Madeleine Strauch, âgée de 75 ans, et la destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, en septembre 2001.
Pourquoi un troisième procès ? Tout simplement la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a commis une incroyable erreur. Condamné fin 2011, à Metz, par les assises de la Moselle, à 30 années de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 20 ans, Gilles Fruminet avait fait appel de ce verdict et avait comparu à Nancy en avril 2013.
Au terme de trois jours de procès, la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, présidée par Marie-Cécile Thouzeau, l’avait condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté des deux tiers. Durant une période de sûreté, un condamné ne peut bénéficier de dispositions concernant la suspension ou le fractionnement de sa peine, le placement à l’extérieur, les permissions de sortir, la semi-liberté et la libération conditionnelle.
La Cour de cassation a cassé cette condamnation car elle est tout simplement illégale. L’article 132-23 du code pénal est en effet très précis : « La durée de la période de sûreté est de la moitié de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, de 18 ans. La cour d’assises peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu’aux deux tiers de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu’à 22 ans, soit décider de réduire ces durées ». En clair, une période de sûreté des deux tiers pour une condamnation à la réclusion criminelle à la perpétuité n’existe pas…
Classée sans suite en novembre 2005, l’affaire a été rouverte en janvier 2007 suite à l’entrée dans le FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) de l’ADN de Gilles Fruminet. Ce profil est en effet identique à celui découvert sur un poil pubien de Madeleine Strauch, la victime. Fruminet a toujours assuré avoir une relation sexuelle consentie avec celle-ci mais nie l’avoir tuée.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/07/25/erreur-de-la-cour-d-assises-un-meurtrier-presume-sera-rejuge

Nancy : 4 et 3 ans pour le couple infernal poursuivi pour tentative d’extorsion avec violence

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On aurait dû appeler la police », opine Samuel Copié. A côté de ce grand costaud, dans le box, sa compagne, la fluette Jessica Demoulin, et sa curieuse coiffure, crâne rasé sur une moitié seulement.
Ces deux-là, 33 et 29 ans, sont poursuivis pour tentative d’extorsion avec violence. Des faits commis il y a pile un an, les 22 et 23 juillet 2014, à Nancy. Leur victime, un certain Manu, ne s’est pas présentée. En détention lui aussi, il a bien été prévenu de la date d’audience mais n’a pas demandé de mesure d’extraction. Le temps d’appeler la prison et d’apprendre qu’il bénéficie d’une permission de sortie ce vendredi, et l’audience peut commencer. Avec une heure de retard. « Nous demandons à ce qu’il soit présent. Il a tellement varié dans ses déclarations… », insistent les avocats de la défense Mes Marguet et Duprat.
« Ce serait préférable oui. Mais il est libérable demain et n’avons aucun moyen de le faire venir… », soupire la présidente Stragier.

Promené en laisse

Il va falloir se contenter de l’instruction. Le 23 juillet 2014, les policiers, alertés par la propre sœur de Jessica Demoulin se rendent au domicile de cette dernière. Avec son compagnon, elle y séquestrerait Manu. De fait, quand ils parviennent à entrer, ils découvrent l’homme, le visage tuméfié, prostré au sol.
Il leur confie avoir été retenu dans le logement et maltraité, shooté de force à la méthadone, après que Jessica l’a accusé de viol. Pire, le couple infernal, qui conjugue alcool et injections de produits de substitution, l’aurait obligé à mendier une journée entière, tenté de lui soutirer 1.000 €, avant de le promener en laisse dans une rue de Nancy.
« Pour les coups, c’est vrai. Il venait de m’avouer le viol. Mais, c’est lui qui a proposé de l’argent pour réparer le préjudice. Il sortait de prison, ne voulait pas y retourner », avance Samuel Copié.
« La victime a trois condamnations à son actif pour agressions sexuelles », vole à son secours la défense. Oui, mais voilà, Manu a toujours nié avoir abusé de la jeune femme avec laquelle il a eu des relations consenties. Et puis, Jessica Demoulin a déjà crié au viol à plusieurs reprises.

« Un animal »

Elle accuse sa famille de l’avoir dénoncée pour s’exonérer de sa propre faute. « C’est mon beau-frère et mon frère qui l’ont promené en laisse », sanglote-t-elle. Vrai qu’au départ, Manu désignait plutôt ceux-là pour ce geste humiliant. « Tout le monde incrimine tout le monde ! », balaie le substitut Sabine Marthouret. « Ça n’affranchit pas ceux-là de leurs actes. La victime est devenue un animal entre leurs mains ». Elle ne trouve aucune excuse à Jessica Demoulin, « menteuse », « violente », « manipulatrice » et dont le casier porte déjà neuf mentions. En récidive, elle encourt 20 ans. Tout comme Samuel Copié, d’ailleurs, qui s’est lui « laissé influencé ». Mes Duprat et Marguet tentent de gratter toutes les scories du dossier, qui au fond, « se résume à des violences ».
Le tribunal n’est pas du même avis. Et condamne Jessica Demoulin à 4 ans ferme, Samuel Copié à 3 ans ferme. Des peines supérieures aux réquisitions qui préconisaient les mêmes quantums mais assortis d’un an de sursis et de mise à l’épreuve.
Le couple est reconduit en prison.

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/07/26/nancy-4-et-3-ans-pour-le-couple-infernal

Biterrois : alcool et coups devant les enfants

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L e prévenu était jugé par le tribunal correctionnel de Béziers. Il a été condamné à 10 mois avec sursis.
Le 20 juillet dernier, dans un village du Biterrois, la soirée commence mal pour ce couple et ses trois enfants. Le père a beaucoup bu. Il s'est disputé avec le voisin qui devait dîner avec eux. Puis il s'en est pris à sa compagne, l'a insultée, frappée. Un des fils s'est interposé. Un moment plus tard, il va jeter ordinateur et ameublement dans la piscine. Il va également se saisir d'un fusil et tirer en l'air, avant de dire à ses enfants : "Vous n'êtes pas venus bande de bâtards, j'ai tué votre mère." Un des enfants dira aux gendarmes : "On est descendu voir, maman était vivante."
Des faits graves
À la barre du tribunal correctionnel de Béziers, où il était présenté, jeudi en comparution immédiate, le prévenu dit ne se souvenir que de flashs. Ce n'est pas l'avis, du juge Frion, qui le somme de raconter cette terrible soirée dans le détail à haute voix. Tout au long du récit, le magistrat va lui lancer : "Regardez-moi Monsieur". Un peu comme si, par ses paroles, il l'obligeait à se rendre compte de la matérialité des faits, de la gravité de ses actes. Surtout que ce n'est pas la première fois qu'ils se produisent. À la question : "Êtes-vous alcoolique ?", l'homme répondra enfin "oui". Ses enfants disent de lui : "Il a une personnalité avec alcool, et une autre, sans." Sa compagne, qui avait aussi pas mal bu ce soir-là mais qui ne pense pas avoir de problèmes d'alcool, ne veut pas se porter partie civile. En revanche, l'Adiav (association départementale d'information et d'aide aux victimes) se substitue aux parents pour défendre les intérêts des enfants.
"Le premier verre, ne le prenez plus jamais"
Le représentant du parquet requiert dix mois de prison dont six avec sursis et obligation de soins. La défense demande la clémence du tribunal, en insistant, elle aussi, sur les soins. Le tribunal l'a condamné à dix mois de prison avec sursis mise à l'épreuve et l'obligation de se soigner. Les armes ont été confisquées. Les droits des enfants ont été renvoyés sur intérêts civils.
Le juge conclura : "Vos enfants ont eu très peur, ils sont traumatisés. Vous allez avoir un gros travail d'explication à faire. L'alcoolisme est une maladie et c'est le premier verre qui compte, pas le 18e. Le premier verre, ne le prenez plus jamais."

http://www.midilibre.fr/2015/07/26/alcool-et-coups-devant-les-enfants,1195616.php

«Je veux laver mon honneur»

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L'injustice le taraude depuis des semaines, le prive de sommeil, joue avec ses nerfs, en dépit des très nombreux soutiens que le chef d'entreprise ariégeois a reçu (1) à la suite d'une mésaventure hallucinante. Tout remonte au début du mois de juin. Dans le train Ax-Toulouse, une jeune contrôleuse est importunée par des voyageurs. Elle déposera plainte en arrivant à Toulouse. Mais les agresseurs ne seront ni identifiés, ni interpellés.
Quatre jours plus tard, Daniel Lieures, transporteur installé à Tarascon, qui assure une ligne de bus vers l'Andorre, reçoit un coup de fil qui le laisse pantois : la préfecture de région a décidé de suspendre sa ligne. Ou, plus exactement, l'autorisation d'exploiter cette ligne. En raison de cette agression. Et en indiquant que les agresseurs seraient descendus du Pas-de-la-Case par l'un de ses bus avant de monter dans le train.
«Sur cette ligne, les voyageurs paient leur billet plein tarif, rappelle Daniel Lieures. Depuis sa mise en service, en janvier 2015, nous n'avons eu qu'un seul souci avec un voyageur. Nous l'avons réglé nous-mêmes. Les consignes sont claires : en cas de souci, le chauffeur m'appelle. On prévient la gendarmerie et on fait descendre l'individu du bus. Quelqu'un d'ivre ou d'agressif, dans un bus, c'est ingérable».
Par contre, Daniel Lieures ne comprend pas pourquoi on le tient pour responsable de ce qui s'est passé… dans le train ! «Rien ne prouve que ce voyageur avait pris l'un de mes bus, reprend-il. D'autres transporteurs font le même trajet aux mêmes heures, il y a du covoiturage, des taxis. Et ce trajet en bus s'est déroulé sans incident : les voyageurs en témoignent. On me traite comme si j'avais fait quelque chose de mal, je ne vois pas quoi. Il faudrait interdire la SNCF, à ce compte-là, quand des hooligans se battent à la descente d'un train» !
Contre cette décision, Daniel Lieures a déposé un recours et a obtenu en partie satisfaction, puisque des rotations lui ont été accordées depuis la fin de la semaine dernière. Mais en nombre limité. Le chef d'entreprise ne souhaite plus qu'une chose : «laver son honneur». Un recours a été déposé devant le tribunal administratif pour que les autorisations d'exploiter lui soient restituées. Et pour obtenir un dédommagement pour le lourd préjudice financier subi.
Ces soutiens proviennent de nombreux élus, d'usagers de la ligne et de professionnels du tourisme.
 

La famille de Peggy, tuée en 2011, attend le procès

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Dans la nuit du 27 au 28 juillet 2011 près de Vitry, Peggy Koscinzuck meurt poignardée par son compagnon, libre à ce jour. Dans la peur, sa famille espère désespérément un procès.
Ce 28 juillet, Peggy Koscinzuck est morte depuis quatre ans jour pour jour, tuée vers 1 heure du matin, par son compagnon, Rudy P., à Couvrot, un village du Vitryat.
«  Nous sommes toujours sans nouvelles, sans réponses de la justice. Il est libre, quand nous, nous sommes emprisonnés. » Le «  il », dont parlent Françoise et Philippe Algisi, la mère et le beau-père de Peggy Koscinzuck, c’est Rudy P., qui aurait poignardé leur fille à seize reprises. Leurs yeux clairs sont voilés, mais la nuit du 27 au 28 juillet 2011 est restée gravée.
Couvrot, c’était chez eux. Avec Peggy et Rudy P. qui étaient venus y dormir avec leurs deux enfants, ils devaient prendre la route des vacances. Les cris de détresse de Peggy, âgée de 36 ans, les ont réveillés cette nuit-là. Des cris qui les hantent toujours, comme la violence de l’acte.
Après 13 mois de détention à Châlons-en-Champagne, Rudy P. a été libéré. «Pourquoi est-il sorti? » se demande la famille de Peggy...
http://www.lunion.com/518526/article/2015-07-28/la-famille-de-peggy-tuee-en-2011-attend-le-proces

Bygmalion : Copé a été entendu mardi en audition libre

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L'ex patron de l'UMP a été entendu mardi en audition libre dans l'enquête Bygmalion qui porte sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.
L'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé a été entendu mardi en audition libre dans l'enquête Bygmalion qui porte sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, ont annoncé mercredi à l'AFP des sources proches du dossier. Les investigations concernent un système de fausses factures émises par Event & Cie, filiale de la société de communication Bygmalion. Elles portaient notamment sur des dépenses engagées pour des meetings, pour un montant d'environ 18,5 millions d'euros, mais prises en charge par l'UMP, pour éviter que les dépenses de Nicolas Sarkozy n'explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d'euros et n'entraînent un rejet des comptes de campagne. Ce qui avait malgré tout été le cas. Parmi les treize mis en examen, responsables de l'UMP ou de Bygmalion, plusieurs ont expliqué que celui qui était alors secrétaire général du parti n'était pas au courant du dispositif frauduleux qu'il n'aurait découvert qu'après l'élection, le 16 mai 2014, lors d'une réunion à l'UMP, provoquée par les révélations du quotidien Libération.

L'avocat de Bygmalion, puis Jérôme Lavrilleux, bras droit de M. Copé à l'UMP, avaient alors reconnu le recours à un système de fausses factures. Jean-François Copé, proche des deux fondateurs de Bygmalion Bastien Millot et Guy Alvès, avait été contraint de démissionner de la présidence de l'UMP en mai 2014 à cause de cette affaire. Le député du parti Les Républicains qui a succédé à l'UMP a toujours dit avoir tout ignoré de ces malversations. Fin janvier, son domicile ainsi que ses bureaux à l'Assemblée nationale et à la mairie de Meaux (Seine-et-Marne) avaient été perquisitionnés. Nicolas Sarkozy, qui n'a pas été entendu ni mis en cause, a également affirmé n'avoir rien su de cette fraude et n'avoir "appris le nom de Bygmalion" que "longtemps après la présidentielle".

Barrage policier forcé à la Concorde avant le Tour de France : un passager présumé écroué

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Un homme de 30 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire dans l'enquête sur le cordon de sécurité qui avait été forcé dimanche matin.

Les faits s'étaient déroulés dimanche matin vers 8h près de la place de la Concorde à Paris. Afin de se soustraire à un contrôle, une voiture a percuté un autre véhicule avant de prendre la fuite.

Des policiers déployés pour l'arrivée du Tour de France, prévue dans l'après-midi au même endroit, ont alors tiré des coups de feu. Une jeune femme, présente dans la voiture, a été blessée au thorax. Opérée dans la nuit de dimanche à lundi, ses jours ne sont pas en danger.
"Vas-y, fonce"
Mercredi soir, un homme de 30 ans, connu des services de police, a été mis en examen et placé en détention provisoire "pour complicité de tentative d'homicide volontaire sur dépositaire de l'autorité publique, complicité du refus d'obtempérer aggravé et subornation de témoin". Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été un des passagers de la voiture. Il aurait incité le conducteur à foncer sur le cordon de sécurité. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'un des policiers présents sur place l'a entendu crier : "Vas-y, fonce !".

Au total, quatre personnes avaient été placées en garde à vue. Trois ont été relâchées mardi, notamment un jeune homme de 16 ans qui s'était présenté comme le conducteur avant de reconnaître s'être dénoncé à la place de quelqu'un, sous promesse d'argent.

Elle force sa nièce de 13 ans à voler : 10 mois de prison

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«C'est pas vrai madame, j'ai de l'argent, je touche des allocations, mon mari travaille.» Dragana, mère de 6 enfants, nie devant le tribunal correctionnel de Toulouse avoir forcé sa nièce de 13 ans à voler la caisse d'un restaurant asiatique, vendredi dernier.
C'est le gérant qui avait pris l'adolescente la main dans la caisse. Il l'avait rattrapée avant qu'elle ne sorte de son établissement, 50 euros à la main. «Selon les déclarations du restaurateur, elle lui a alors dit qu'elle «allait se faire taper si elle ne sortait pas avec l'argent», souligne la présidente du tribunal en consultant le dossier. Les policiers qui sont intervenus, eux, remarquent que la jeune fille semblait apeurée, pleurait.» La prévenue se bute : «Ce jour-là, j'avais de l'argent dans mon sac.» En garde à vue, Dragana a pourtant expliqué qu'elle avait besoin de sous pour manger et qu'elle avait envoyé sa nièce voler un peu. Puis elle est revenue sur sa déclaration, et l'adolescente aussi.
Pour la procureure, l'attitude de cette femme de 43 ans est inadmissible : «Voilà quelqu'un qui expose au vol une jeune fille qu'on lui confie !» Elle souligne que Dragana a déjà été condamnée deux fois pour vol, en 2010 et en 2011, et demande à l'encontre de la quadragénaire un an de prison ferme, 6 mois plus la révocation de sa dernière peine avec sursis de 6 mois, avec mandat de dépôt. Me Nelly Magendie, l'avocate de la prévenue, souligne qu'il n'y a «pas de témoin dans ce dossier, que les seuls éléments à charge sont ce que dit l'adolescente au restaurateur, et qu'elle revient ensuite sur ses propos». Elle s'insurge contre la levée du sursis pour une «condamnation ancienne». Le tribunal condamnera tout de même la prévenue à 4 mois de prison plus la révocation du sursis, soit 10 mois ferme, sans prononcer toutefois de mandat de dépôt.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/31/2152767-force-niece-13-ans-voler-10-mois-prison.html

Narbonne : le jeune pyromane biterrois n’avait pas toutes ses facultés

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U n jeune Biterrois âgé de 20 ans a été interpellé à Narbonne où il venait d'allumer un feu. Un expert a estimé qu'il ne jouissait pas de toutes ses facultés.
Un jeune Biterrois âgé de 20 ans a été interpellé par une patrouille de police, mercredi vers 16 h 30 sur le chemin du Quatourze, à Narbonne, à proximité du lieu où venait d'être allumé un feu de broussailles. C'est un témoin qui a donné l'alerte, doublée du signalement de l'auteur présumé des faits. Conduit au commissariat et placé en garde à vue, celui-ci a reconnu être à l'origine du sinistre, qui a détruit quelques dizaines de mètres carrés de végétation, ainsi que d'un feu similaire allumé la veille, en bordure de l'avenue des Étangs
Accessible à la sanction pénale
Le jeune Biterrois, actuellement accueilli dans un établissement pour adultes handicapés mentaux, à Narbonne, ne jouit pas de toutes ses facultés. C'est ce qu'a déterminé un expert médico-légal requis par le parquet du tribunal de Narbonne, qui a également considéré que le jeune homme était, néanmoins, accessible à la sanction pénale. Au terme de sa garde à vue, le jeune pyromane, sur qui les policiers ont trouvé un briquet, a été replacé dans son établissement d'accueil, tandis que les investigations se poursuivent, pour identifier d'éventuelles victimes. À leur terme, la procédure sera transmise au parquet, qui statuera sur les suites à donner.
http://www.midilibre.fr/2015/08/01/le-jeune-pyromane-biterrois-n-avait-pas-toutes-ses-facultes,1197517.php

Et si Jack l'Eventreur était en fait un journaliste anglais ?

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Cela fait près de 130 ans que les théories sur l"identité de Jack l'Éventreur se multiplient. Et pourtant, le mystère demeure. A moins qu'une nouvelle théorie ne finisse par lever le voile une bonne fois pour toute sur le tueur de "White Chapel", à Londres, à qui l'on attribue le meurtre d'au moins cinq prostituées en 1888.
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On pensait l'affaire réglée fin 2014, lorsqu'un détective amateur avait découvert des traces de sang sur un châle ayant appartenu à l'une des victimes du tueur en série. Aidé d'un expert en ADN, il avait remonté la piste jusqu'à l'un des suspects de l'affaire : Aaron Kośmiński. Ce coiffeur juif polonais, installé à Londres avec sa famille, n'avait jamais pu être confondu. Finalement, quelques semaines plus tard, cette hypothèse a été réfutée. 

Un crime passionnel maquillé ?

Et voici qu'une nouvelle théorie voit le jour. On la doit au Dr Wynne Weston-Davies, ancien chirurgien britannique à la recherche de sa grande tante portée disparue à la fin des années 1880, rapporte The Telegraph. Selon lui, sa tante, une certaine Elizabeth Weston Davies n'est autre que Mary Jane Kelly, la dernière victime de Jack l'Éventreur. 
Elle épouse un journaliste fait-diversier du nom de Francis Spurzheim Craig, mais quelques mois seulement après le mariage, en 1885, elle le quitte et part s'installer dans le quartier de "White Chapel", où elle se livre à la prostitution. Humilié et souffrant de troubles de la personnalité, Francis Craig part à sa recherche. 
Selon le Dr Wynne Weston-Davies, le journaliste aurait alors échafaudé un plan pour se venger, en mettant à profit sa connaissance des méthodes de la police. Il commence par tuer quatre prostituées. La légende de Jack l'Eventreur est née et lui sert de couverture pour assassiner sa cinquième victime, le 9 novembre 1988 : Elizabeth Weston Davies alias Mary Jane Kelly, son ex-femme... Son corps a été découvert affreusement mutilé, tout comme son visage. "Il l'a rendue méconnaissable pour que l'on ne puisse pas faire le lien avec lui", explique au Télégraph le Dr Wynne Weston-Davies. Ainsi, l'un des plus mystérieux tueurs de l'histoire serait en fait un mari jaloux.

Plusieurs indices troublants

Wynne Weston-Davies expose en détails sa théorie dans un livre intitulé "The Real Mary Kelly". Selon lui, de nombreux éléments troublants étayent cette thèse. Pour commencer, Francis Spurzheim Craig habitait à l'époque des faits à sept minutes de la première scène de crime.
Autre indice potentiel : il s'est suicidé en 1903 en se tranchant la gorge avec une lame, exactement à la manière dont ont été assassinées les victimes de Jack l'Éventreur. 
Moins direct mais peut-être révélateur, le nom de Jack l'Éventreur apparaît pour la première fois dans une lettre intitulée "Dear Boss", rédigée par une personne s'accusant des meurtres et diffusée dans tous les journaux. Or selon le Dr Wynne Weston-Davies, cette lettre n'a pas été envoyée à un grand journal national, ce qui serait pourtant un choix logique. Ce courrier était en fait adressé à une agence de presse. Étrange, à moins de bien connaître le milieu de la presse, comme Francis Spurzheim Craig justement, et de savoir qu'envoyer cette lettre à une agence de presse est non seulement un bon moyen de s'assurer que tous les journaux y ait accès, mais également une façon d'éloigner les soupçons. 

Vers une exhumation du corps de Mary Kelly

Autant d'éléments qui ont achevé de convaincre le Dr Wynne Weston-Davies que non seulement sa tante était la dernière victime du tueur de White Chapel, mais que celui-ci était Francis Spurzheim Craig, âgé de 51 ans à cette époque. Son histoire semble suffisamment se tenir pour que la justice britannique donne le feu vert l'exhumation du corps de Elizabeth Weston Davies alias Mary Jane Kelly. C'est une première dans cette affaire.
Selon, l'ancien chirurgien, si les analyses ADN prouvent que les deux femmes ne sont en fait qu'une seule et même personne, alors l'un des plus grand mystères judiciaires de l'histoire pourrait bien trouver une issue. Et si Jack l'Éventreur et Francis Spurzheim Craig ne font bien qu'un, il n'existe probablement à ce jour qu'une seule image le représentant ... voir le dessin sur ce lien ... http://www.sudouest.fr/2015/08/02/et-si-jack-l-eventreur-etait-en-fait-un-journaliste-anglais-2085989-4697.php

Le casse du magasin de jouets avait viré au fiasco : deux hommes condamnés

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C'était le 24 décembre 2013, sur la zone de Gramont à Toulouse. À 6 heures du matin, l'Audi qui s'était garée sur le parking du magasin de jouets «La Grande Récré» ne venait pas pour des achats de Noël. Ses deux occupants venaient s'attaquer à la porte arrière du magasin, où ils savaient que se trouvait le coffre. Ce qu'ils n'imaginaient pas, c'est que leur entreprise puisse perturber le sommeil d'un voisin, et que celui-ci appelle la police.
Driss Boucif, 23 ans, et Nabil Boukkalfa, 29 ans, ont comparu la semaine dernière devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour ce casse raté qui avait viré au fiasco. Deux hommes au casier judiciaire déjà fourni, mais qui se font tout petits dans la salle d'audience. Dans leur entreprise, cinq policiers ont été blessés : ils risquent gros. Le parquet demande six ans et demi ferme contre Boucif et cinq ans, dont quatre ferme, contre Boukkalfa. «Pourquoi avez-vous fait ça ?» demande le président. Driss Boucif, visage rond et cheveux tirés en catogan, évoque une «dette de stups». Nabil Boukkalfa, cheveux courts et petites lunettes, explique pour sa part qu'il n'avait «pas d'argent», ne «trouvait pas de travail.»
Le jour du casse, surpris par les hommes de la BAC, les deux hommes s'étaient séparés. Le plus jeune avait pris les manettes de la puissante Audi — volée -, l'autre était resté seul avec le volumineux coffre, qu'il n'était parvenu qu'à déplacer, avant de prendre la fuite, bredouille, à pied. À bord de l'Audi, Driss Boucif avait délibérément appuyé sur l'accélérateur, manquant d'écraser deux policiers. Il avait ensuite foncé sur une voiture de police qui lui barrait la route quand il s'était retrouvé acculé dans une impasse. Bilan : cinq policiers blessés. Un an et demi après, l'un d'eux n'a toujours pas pu reprendre du service. «Qu'est-ce qui vous a pris ?» demande le président. «L'instinct de survie», marmonne le prévenu qui, en détention, a écrit une lettre aux policiers pour s'excuser.
Pour la défense, Me Daujam pour Driss Boucif et Me Berkaoui pour Nabil Boukkalfa soulignent que leurs clients respectifs ont «fait du chemin» : Driss Boucif «a des qualités d'insertion, et demande lui-même un accompagnement pour se sevrer des stups», indique son avocate. Quant à Nabil Boukkalfa, jusque-là sans diplôme, «il a préparé son brevet des collèges en prison, qu'il a eu à sa sortie, il est devenu coach sportif…», argumente son conseil. Le tribunal réduira légèrement la peine réclamée par le parquet : cinq ans dont quatre ferme pour Boucif, quatre ans dont deux ferme pour Boukkalfa, avec obligation d'indemniser les parties civiles.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/03/2154045-casse-magasin-jouets-avait-vire-fiasco-deux-hommes-condamnes.html
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