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Channel: Affaires et procès
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La prévenue a un faible pour l'uniforme

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Le tribunal avait à se prononcer sur une affaire d'usurpation d'identité suivie d'appels malveillants réitérés. Ces faits ont été commis à Toulouse entre le 30 janvier et le 15 septembre 2016. La mise en cause âgée de 43 ans est absente à l'audience. Elle est représentée par son avocate Maître Liénard. «Son parcours personnel est jalonné de situations dramatiques avec pour conséquences des troubles du comportement, «précise son conseil qui poursuit : «ma cliente est suivie psychologiquement de longue date pour des troubles de la personnalité liés à une enfance difficile. La relation affective avec son père était compliquée, puis il y a une dizaine d'années elle a subi plusieurs épisodes de violences conjugales avec le père de son enfant.»
Petit à petit, elle sombre dans un alcoolisme chronique. Le mélange alcool médicament l'a conduit à des comportements irrationnels.
Comme le précise, la présidente, «la prévenue reconnaît avoir un faible pour l'uniforme». C'est ainsi qu'elle va tenter de créer un lien en s'inventant des histoires, en révélant des faits imaginaires. Et régulièrement pendant 8 mois à raison de plusieurs appels par jour, la prévenue appelle Police secours, la gendarmerie ou encore le SAMU. Elle demande l'intervention des forces de l'ordre et des secours pour différents motifs, allant d'un chien écrasé sur la voie publique, à un homme décédé victime d'un accident, des faits de cambriolages ou des dégradations, une serrure forcée, ou encore des blessures qu'elle aurait subie…

Des appels aux secours sans raison valable

Lorsque les intervenants se rendent à l'adresse ciblée, il n'y a rien sur place. Malgré ses troubles, et consciente qu'elle peut être démasquée, elle pousse son imagination jusqu'à usurper l'identité de sa belle-sœur. Au cours de l'un de ces appels, elle invente un motif pour qu'ils se rendent chez elle. Elle déclare, un différend violent avec son compagnon dont elle souhaite l'expulsion. Sur place, les policiers sont en présence d'une personne seule, la situation est calme. Peu à peu la mise en cause reconnaît qu'elle a inventé ces faits imaginaires afin d'avoir la visite de policiers. Cette triste histoire pourrait prêter à sourire, si derrière il n'y avait, une souffrance réelle, mais aussi comme le précise la procureure «des dérangements inappropriés» dans un contexte ou l'activité à flux tendu des policiers ne laisse que peu de place pour prendre en compte une certaine misère humaine et sociale. Maître Liénard plaide pour une altération du discernement. L'avocate propose une injonction thérapeutique. Le tribunal suit en partie la plaidoirie de l'avocate et prononce une peine de 1 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pour une durée de 2 ans assortie d'une obligation de soins.

Landes : condamné pour violences et menaces de mort

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Un trentenaire, déjà détenu à Mont-de-Marsan, a été condamné mardi pour des violences et des menaces de mort sur son ex-compagne, et son nouveau partenaire
On entend de tout dans les tribunaux. Mais surtout le pire. Exemple ce mardi au tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan avec un détenu de Pémégnan âgé de 30 ans, confondu pour des coups et des menaces de mort sur son ex-compagne, puis sur son nouveau partenaire, supposé ou réel.
La rupture, fin 2016, avait été consommée dans la violence et surtout avec des mots très durs : « J’ai hâte de te vider de ton sang » ; « je le ferai, et j’en boirai un verre » ; « je vais te brûler vive comme une sorcière »…

Devant sa fille

Devant lui, la victime est en sanglots, encore terrifiée par une altercation très violente à laquelle a malheureusement assisté sa fille.
« Je ne sais pas trop ce que j’ai fais, je m’en excuse », reconnait l’ancien compagnon depuis longtemps accros aux stupéfiants. Outre un total de 5000 euros à verser aux victimes, le trentenaire arborant les couleurs du FC Barcelone écope de 24 mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans supplémentaires
http://www.sudouest.fr/2017/02/23/landes-condamne-pour-violences-et-menaces-de-mort-3222671-3452.php

Affaire Boulin: Les documents «secret défense» sur la mort de Robert Boulin pourraient être bientôt déclassifiés

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Sortir le cadavre de Robert Boulin des placards de l’État. L’expression est terrible mais c’est bien le but que s’est fixé le juge qui instruit l’enquête sur la mort de l’ancien ministre, trente-sept ans après les faits. Le 8 décembre 2016, Etienne Lesaux a, selon les informations de 20 Minutes et de Radio France, ordonné aux ministères de l’Intérieur et de la Défense de « rechercher, déclassifier et [lui] communiquer » l’ensemble des documents relatifs à cette affaire qu’ils pourraient encore retrouver dans leurs archives aujourd’hui. Soient-ils même classés « secret-défense »
>> Les faits: Retour sur la mort de Robert Boulin en 1979
Ministre du Travail sous le mandat de Valéry Giscard d’Estaing, Robert Boulin avait été retrouvé mort, le 30 octobre 1979, dans les cinquante centimètres d’eau de l’étang du Rompu, en forêt de Rambouillet (Yvelines). Convaincue que son père ne s’est pas suicidé mais qu’il a été victime d’un « assassinat politique », sa fille, Fabienne, a obtenu l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire en septembre 2015.

Une « affaire qui traîne son cortège de curiosités » pour Bruno Le Roux

« La déclassification est essentielle pour savoir enfin tout ce qui a été dit, à l’époque, sur la mort de mon père », explique Fabienne Boulin à 20 Minutes. Car, comme le rappelle Marie Dosé, son avocate, « il est évident que les services français (…) ont réalisé des investigations sur les circonstances de [sa] mort », Robert Boulin demeurant « le seul ministre de la Ve République décédé alors qu’il était en exercice. »
Il ne reste plus qu’à patienter. Dans des courriers que 20 Minutes a pu consulter, les ministères de la Défense et de l’Intérieur expliquent qu’ils vont bien effectuer les recherches. « Je vous confirme avoir déclenché immédiatement la collecte des éléments sollicités », indique ainsi Bruno Le Roux, le ministre de l’Intérieur, au juge Etienne Lesaux.
Bruno Le Roux connaît bien le dossier. Alors qu’il était président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, en 2013, il avait officiellement écrit au Premier ministre pour réclamer la réouverture de l’enquête sur cette affaire qui, selon lui, « traîne (…) son cortège de curiosités judiciaires, de négligences et d’expertises contestables

La thèse de l’assassinat accréditée par deux témoins

Reste à savoir si, en l’espace de 37 ans, « le ménage » n’a pas été fait dans les couloirs de l’Etat ? « C’est notre inquiétude, confirme Fabienne Boulin. Dans les années 1980, nous nous étions déjà aperçus que des scellés avaient mystérieusement disparu. J’ai toujours l’impression de déranger. »
Quoi qu’il en soit, le juge Lesaux ne compte, lui, pas s’en limiter à cette demande de déclassification. Selon nos informations, il doit procéder à l’audition de nouveaux témoins dans les prochaines semaines.
L’an dernier, deux personnes accréditantla thèse de l’assassinat avaient déjà officiellement témoigné. L’une delle, médecin réanimateur de garde le jour de la découverte du corps, avait même assuré que Robert Boulin avait la tête « hors de l’eau » quand son corps a été retrouvé. Ajoutant : « Ce n’est pas courant pour un noyé… »
http://www.20minutes.fr/dossier/justice

Plus de 40 000 € de dégâts : la folle nuit de deux jeunes

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Une élocution parfaite et soutenue pour l'un d'eux, qui rêve de devenir prof de maths. Deux casiers parfaitement vierges. L'un a même été bénévole dans une association d'aide aux enfants défavorisés ! Des regrets formulés à répétition pendant cette comparution immédiate hors du commun, hier matin, au tribunal correctionnel de Carcassonne. Mais dont l'issue n'aura finalement pas permis de comprendre pourquoi deux jeunes hommes, âgés de 18 et 19 ans, ont, au cours d'une nuit de folie, commis une série d'infractions et de dégradations gratuites. Évitant même par chance le pire : un accident qui aurait pu être fatal pour eux ou les piétons croisés pendant cette soirée arrosée.

«Mauvais film»

L'affaire remonte à la nuit du 18 au 19 février dernier. Ce soir-là, Léo et Maxime (1) doivent se rendre avec un petit groupe dans une discothèque chaurienne. Mais à proximité de l'établissement, les deux jeunes gens, qui se connaissaient peu, décident d'aller boire une bouteille de whisky dans un entrepôt situé à proximité. Léo connaît les lieux pour y être déjà allé il y a quelques années. A l'intérieur, les compères ne se contentent pas de siroter la boisson maltée. Des parebrises volent en éclat. Ils trouvent les clés d'un Renault Master. Et décident de prendre le volant, même s'ils n'ont jamais pris de leçon de conduite. Le portail de l'entrepôt est forcé. Ils passent devant la boîte de nuit et frôlent des clients avec l'utilitaire.
Puis ils décident de gagner un terrain de motocross à Labécède-Lauragais où ils forcent à nouveau une barrière. Pour «alléger» leur véhicule, ils déchargent une partie de sa cargaison : des jeux d'arcades, que le propriétaire de l'entrepôt devait livrer lundi.

«Tout n'est pas perdu mais tout a un prix»

Et pour finir cette folle nuit, ils mettent le feu au Renault Master. «Vous pensiez que vous ne vous feriez pas prendre. C'est vrai dans les mauvais films, pas ici !», a commenté Franck Alberti, avocat de la partie civile.
Son client estime son préjudice à plus de 40 000 €. Il a tenu à être présent, hier, au tribunal. «Je me suis déplacé pour essayer de comprendre pourquoi de tels jeunes ont pu réaliser autant de dégâts», a avancé l'entrepreneur. Sans aucune réelle réponse des deux prévenus, qu'il ne connaissait pas et avec qui il n'avait aucun contentieux.
«Je ne saurais l'expliquer.C'est l'alcool...», a confessé Maxime, qui comme son compère reconnaît tous les faits. «Mais vous auriez pu déguster cet alcool à l'extérieur, sans pénétrer dans ce bâtiment !», a fait remarquer la présidente, Céline Fleury. «Et comment avez-vous appris à conduire ?» «Avec des amis», a répondu Léo devant un tribunal interloqué.
Dans ses réquisitions, la vice-procureure Sun-Yung Lazare s'est montrée très pédagogue, expliquant aux prévenus que pour le seul vol et la destruction de l'utilitaire, ils risquaient dix ans de prison.
Le casier mais aussi la personnalité des prévenus ont plaidé en leur faveur. Le parquet a ainsi sollicité du travail d'intérêt général (TIG). «On leur montre ainsi que tout n'est pas perdu mais que tout a un prix. Il leur faudra indemniser les victimes».

«Dette sur le dos»

La défense – une fois n'est pas coutume –, est allée dans le sens du ministère public. «Cette affaire est une catastrophe pour la victime, mais aussi pour vous car vous partez à 18 ans avec une dette sur le dos !», leur a lancé Me Blondeau.
Le tribunal a suivi les demandes qui faisaient consensus tout en allégeant le quantum proposé par le parquet : 105 heures de TIG et six mois de prison avec sursis, avec l'obligation d'indemniser les victimes.
«Je ne vous impose pas de stage de citoyenneté. Je crois qu'avec cette audience, vous avez compris...», a conclu la présidente. Les deux prévenus ont acquiescé.
(1)Prénoms d'emprunt.

http://www.ladepeche.fr/communes/carcassonne,11069.html

Une banquière détourne 170.000 euros

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Une ex-banquière de 53 ans, accusée d'avoir détourné plus de 170.000 euros de liquide en l'espace de trois ans, a été condamnée hier à deux ans de prison (dont un ferme) par le tribunal correctionnel de Perpignan, rapporte France Bleu Rousillon.
Poursuivie pour abus de confiance, une conseillère au sein d'une agence de Perpignan entre 2010 et 2013, a retiré de l'argent sur les comptes de ses clients. Mais pas n'importe lesquelles : des femmes veuves pour la plupart et âgées de 70 ans, minimum qui lui font une confiance aveugle pour gérer leur patrimoine.
Sa méthode est bien huilée. Elle éditait une carte interne à sa banque, une carte de retrait express, à durée de validé très courte. Puis, elle l'insèrait dans un distributeur à billets pour obtenir de l'argent liquide. Elle rachètait aussi partiellement les assurances vie de ses clientes, pour s'emparer du capital. Des sommes importantes qu'elle utilisait afin de couvrir "les besoins de sa famille", explique-t-elle à la barre du tribunal.
Le manège s'écroule début 2013, après les plaintes de plusieurs clients quant aux retraits inexpliqués
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Montpellier : un avocat disjoncte en pleine audience

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J eudi 23 février, un avocat du barreau de Grenoble a perdu son sang-froid... sous les yeux effarés de scolaires, présents au tribunal.
De mémoire d'avocat, de parquetier, de greffier, d'huissier, de magistrat du siège ou de policier du service d'ordre (de plumitif judiciaire également), jamais la correctionnelle montpelliéraine n'avait connu pareil tumulte.

Il jette des cotes de son dossier...en plein prétoire !

Lorsque jeudi 23 février, alors que venait de débuter un procès -celui d‘un double homicide involontaire- le ton est subitement monté entre les deux avocats des parties. Cela après que Me Luc Abratkiewicz a voulu récupérer son dossier de plaidoirie, précédemment communiqué à Me Édouard Bourgin du barreau de Grenoble.
Ce dernier a alors refusé de lui rendre ses pièces ou d'en disposer via des photocopies. Puis a accusé son confrère de vouloir le lui arracher des mains. L'auxiliaire grenoblois a alors haussé le ton avant de jeter aux quatre vents, en plein prétoire, des cotes de son propre dossier ! Pour, ensuite, demander l'intervention du bâtonnier. Face à la tournure des événements et avant toute escalade, la présidente Le Donche a décidé de suspendre illico.

Une grotesque pantomime

Furibard, l'auxiliaire grenoblois est ensuite sorti dans la salle des pas perdus en insultant, en son absence mais publiquement, son confrère. Faisant ensuite les cent pas, portable vissé à l'oreille, éructant entre deux communications... Une grotesque pantomime donnant ainsi l'impression de voir l'intéressé comme sous l'empire de quelque toxique ou à la frontière d'un imminent "nervous breakdown".
Alerté par Me Abratkiewicz, le bâtonnier Barral, indisponible, a alors mandaté Me Marc Gallix pour tenter de ramener un semblant d'apaisement après le spectacle, à tout le moins navrant, livré dans la salle. Notamment sous les regards incrédules de scolaires. En vain. Car même une fois le pénaliste sur place, Me Bourgin a poursuivi plus avant dans la coulisse. Refusant que Me Gallix s'entretienne, seul, avec présidente et assesseurs.
Cette même présidente (pourtant pas connue pour être une va-t-en-guerre) ne parvenant pas non plus à calmer la fureur de la robe noire. Un retour dans le prétoire plus tard, le représentant du parquet a, lui, demandé le renvoi de l'examen au fond du dossier "pour assurer la sérénité des débats".

Où l'auxiliaire flirte avec l'outrage à magistrat

Décision stérile pour MeBourgin. Qui, entre-temps, a rédigé des conclusions d'incident d'audience et demandé, de façon véhémente, un acte d'enquête à l'endroit de son contradicteur ! Mais la présidente Le Donche de recadrer l'auxiliaire: "Vous le savez, le tribunal n'a pas le pouvoir de poursuivre un avocat !" Me Abratkiewicz d'embrayer : "Nous ne sommes pas devant une cour d'assises. Il n'y a pas d'incident de contentieux !"
À l'issue d'une seconde suspension, le tribunal a finalement décidé de renvoyer l'affaire au 22 juin. Me Bourgin, qui avait au préalable demandé à des auditeurs de constater par écrit l'incident (mais beaucoup n'avaient rien vu de sa genèse), s'est alors levé. Et a harangué le public. Pour réitérer, oralement cette fois, sa demande aux personnes présentes. Ce qui, dans ce cas précis, pouvait éventuellement relever d'un outrage à magistrat. Lequel n'a pas été acté. Reste à savoir maintenant si cet incident, aussi sérieux qu'inédit, connaîtra des développements.

http://www.midilibre.fr/2017/02/24/montpellier-un-avocat-disjoncte-en-pleine-audience,1470676.php

Jacques Fajardo condamné à 10 ans

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Le tireur de l'Isle-Jourdain a été condamné à 10 ans de réclusion, hier. Les jurés n'ont pas retenu la légitime défense après la fusillade qui a coûté la vie à Jack Richer.
Difficile bilan que celui de trois jours d'audience, une vingtaine d'heures d'échanges, une succession de 25 témoins à la barre au procès de Jacques Fajardo. Il aura donc fallu près de 5 heures aux jurés pour écarter la légitime défense et condamner le tireur de l'Isle-Jourdain à 10 ans de réclusion criminelle pour violences volontaires ayant entraîné la mort de Jack Richer sans intention de la donner. De quoi créer de la stupeur dans le clan Fajardo, mais pas d'incident. La famille de la victime, elle, avait quitté le Gers, toujours digne.
Plus tôt, et pour commencer la journée, l'avocat de la famille Richer, Me Mathias, avait assuré : «L'essentiel peut se résumer en trois points : il faut se souvenir qu'un homme est mort ; que le hasard existe ; et que les faits sont têtus.» «Oui, un homme est mort. Le temps passe, les morts restent. Jack Richer aurait eu 55 ans en mars, c'était un homme bedonnant, avec les cheveux hirsutes, gris, il était doux, accueillant, un beau parcours en dépit d'une enfance difficile. C'est cet homme-là qui est mort. Pas celui qu'on a d'abord présenté comme le protagoniste d'un règlement de compte.» Revenant sur la présence du couple Richer sur les lieux du drame, Me Mathias argumente : «Si tant est qu'on ait envie d'en découdre, on ne vient pas seul, handicapé.»

L'avocat brandit le coupe-coupe

Au chapitre des faits, «têtus» assure-t-il, Me Mathias insiste sur l'expertise du légiste : «Le Dr l'explique, quand M.Fajardo dit qu'il a tiré dans la cuisse quand M.Richer était debout, ce n'est pas possible. Il lui a tiré dessus au sol.» Du coup, «la légitime défense relève de la fantaisie macabre.»
Ces doutes sur la légitime défense et les réquisitions de l'avocat général (lire l'encadré) font réagir Me Guy Debuisson, l'avocat de M.Fajardo : «Vous demandez une sanction terrible. On occulte que M.Fajardo a dit ‘arrêtez, arrêtez'à M.Richer. On occulte qu'il avait une troisième cartouche dans son fusil, qu'il n'en a pas fait usage.» Surtout, «le juge d'instruction, qui connaît très bien le dossier, a estimé que le premier tir a été fait en état de légitime défense. Vous avez aujourd'hui dans le box un homme remis en liberté par la justice, un homme libre qui n'a jamais voulu tuer.» Et il a décliné les conditions de la légitime défense : être victime d'une agression réelle, actuelle, injuste et mettre en place une réponse concomitante et proportionnée. «Vous en avez vu des gens qui se promènent avec un coupe-coupe et qui le brandissent ?», s'emporte le défenseur, en direction des jurés. Et de joindre la parole aux actes, prenant le coupe-coupe de M.Richer, se plaçant à 5 m des jurés et brandissant «l'outil». «Si jamais il y a quelqu'un de responsable, c'est celui qui est venu. Jacques Fajardo a tiré parce qu'il devait tirer», assure Me Debuisson. Il a donc plaidé la relaxe, sans succès. À l'issue du procès, Me Debuisson fustige un «verdict inadmissible. Je fais appel dès lundi.»

http://www.ladepeche.fr/grand-sud/gers/

Carcassonne: son voisin lui demande de baisser la musique, il le gifle

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Le 22 septembre 2016, à Carcassonne, une famille d’origine ivoirienne fait la fête dans son appartement. La musique est diffusée à fond. Un voisin vient alors frapper à la porte. Le père de famille, qui est en état d’ébriété, lui ouvre et son voisin lui demande de baisser la musique. L’autre ne l’entend pas (si l’on ose dire) de cette oreille et, en guise de réponse, lui assène illico «une très bonne gifle», pour reprendre les propres termes du prévenu. Car ce père de famille comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel, encadré de policiers car il avait été placé en détention.
  • «Un problème de société, pas de voisinage»
Suite à l’incident du mois de septembre, la justice lui avait intimé l’ordre de ne plus importuner le voisin. Or, depuis, il l’a revu à deux reprises d’où son placement en détention. Pour se défendre, le prévenu avait voulu faire croire que son voisin était un pédophile, ou encore qu’«il envoyait du gaz paralysant à travers son parquet jusque dans notre appartement pour nous empoisonner». Autant d’arguties que le bon sens a fait voler en éclats. «Nous avons là un problème non plus de voisinage mais de société, du genre qui pourrit la vie des gens, créant un climat de peur, de harcèlement», a lancé le procureur de la République. Le prévenu avait, par exemple, menacé son voisin de l’amputer avec un couteau
La défense a eu beau déclarer que le prévenu avait une épouse malade, qu’il s’occupait davantage de sa famille que de lui-même et de ses problèmes d’alcoolisme, le tribunal est entré en voie de condamnation: quatre mois de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de trouver un emploi et interdiction d’entrer en contact avec la victime
http://www.lindependant.fr/2017/02/25/carcassonne-son-voisin-lui-demande-de-baisser-la-musique-il-le-gifle,2293012.php#xtor=RSS-5

Ouverture du procès de l’adolescent qui a voulu tuer un juif à Marseille

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Le procès de l’adolescent qui avait tenté d’assassiner un juif dans les rues de Marseille commence mercredi. L’affaire avait fait grand bruit, faisant craindre pour la sécurité des juifs dans la cité phocéenne
L’attaque à la machette avait suscité l’inquiétude, mais aussi la polémique après un appel à ne pas porter la kippa dans la rue. Son auteur, un lycéen radicalisé est jugé mercredi et jeudi à Paris pour avoir tenté d’assassiner un enseignant juif en janvier 2016 à Marseille.
Âgé de 15 ans au moment des faits, l’adolescent, un Turc d’origine kurde – une communauté dont des milices combattent le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak – avait dit avoir agi "au nom d’Allah" et vouloir "planter les juifs et les policiers", qualifiés de "mécréants". Il s’était aussi réclamé de l’EI, tout en assurant en garde à vue avoir agi seul.
Il doit comparaître devant le tribunal pour enfants, statuant en matière criminelle, pour tentative d’assassinat, aggravée en raison de l’appartenance de la victime à une religion déterminée et en relation avec une entreprise terroriste. Agé de moins de 16 ans, à une semaine près, lors des faits, il bénéficie automatiquement de l’excuse de minorité, et la peine maximale encourue, est réduite à 20 ans de prison.

Appels à ne plus porter la kippa 

Survenue quelques mois après deux autres attaques antisémites dans la ville, l’agression avait ravivé les inquiétudes des juifs de France et de Marseille. Le président du consistoire local avait conseillé de ne pas porter la kippa dans la rue. Son appel avait été immédiatement critiqué par le grand rabbin de France et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). 
Le président François Hollande avait, lui, jugé "insupportable" que des citoyens français estiment nécessaire de "se cacher".
Benjamin Amsellem, professeur dans une école confessionnelle, avait été agressé en pleine rue le 11 janvier 2016. Il avait réussi à se défendre en parant les coups avec la Torah qu’il tenait à la main, et n’a souffert que de blessures légères. 

L’enseignant est toujours en arrêt de travail et souffre d’une "dépression sévère", selon l’avocat. Il "ne présente pas d’animosité"à l’égard de son agresseur mais veut "comprendre pourquoi il a fait ça".

Un profil intriguant pour les enquêteurs 

L’adolescent, en classe de seconde, avait été interpellé quelques minutes après l’agression. Dans sa fuite, il avait abandonné sa machette et son sac de classe. À la ceinture, il cachait une deuxième lame : un couteau qu’il comptait utiliser pour tuer les policiers qui allaient finalement l’interpeller. 
Le profil de cet adolescent aux bons résultats scolaires, délégué de classe, avait interpellé les enquêteurs.
Arrivé en France à 11 ans pour rejoindre son père réfugié en France, Yusuf n’a laissé deviner quasiment aucun signe de sa radicalisation à ses amis, parents ou professeurs.

Il administrait un compte Twitter relayant des appels au jihad, avait dans son téléphone des photos de jihadistes et d’armes, mais n’était pas dans le radar des services de renseignements. Il a acheté la machette quelques jours avant de passer à l’acte, dans un magasin de bricolage.
Après plusieurs mois de détention, l’adolescent, dont l’avocat n’a pu être joint, a semblé commencer à se distancier "du système de pensée totalitaire" dans lequel il se trouvait, selon un expert psychiatre.  
http://www.sudouest.fr/2017/02/27/ouverture-du-proces-de-l-adolescent-qui-a-voulu-tuer-un-juif-a-marseille-3232835-7.php

Piéton tué : prison ferme requise pour le chauffard

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« Depuis deux ans, je suis… Pffff » Cyril P. roule des yeux, hoche la tête et écarte les bras. Histoire de faire comprendre l’état de sidération dans lequel il affirme se trouver depuis le 15 juin 2015. Ce jour-là, ce solide quadra de Saint-Max a tué, avec sa voiture, un piéton qui traversait la rue Charles-de-Foucauld à Nancy. Pour quelqu’un de repentant, il ne faittoutefois pas vraiment profil bas, ce lundi, face au tribunal de Nancy. Visage en sueur et bracelet électronique au pied, il soutient avoir été victime d’un « effet rideau ». La 406 qui le précédait se serait brusquement déportée sur une voie de bifurcation à droite et aurait, tel un rideau qui se lève, dévoilé le piéton au dernier moment. Trop tard pour l’éviter. Mais cette version ne colle pas avec le témoignage du conducteur de la 406. Selon lui, le prévenu « collait » son pare-chocs avant de déboîter pour le doubler. C’est à ce moment-là qu’il aurait heurté Christophe Michel, 37 ans, qui traversait la route avec son chien. « Je vous assure que je n’ai pas déboîté pour doubler », se défend le chauffard. « Il pleure beaucoup sur son sort. Il est temps qu’il comprenne qu’il est un danger public et que cet accident n’est pas dû à la fatalité mais à sa polytoxicomanie », cogne Me Alexandra Vautrin, l’avocate de la mère et de l’oncle de la victime. Le conducteur avait, en effet, bu, fumé du cannabis et consommé toute une batterie de médicaments au moment de l’accident. Lui minimise. L’alcool ? Deux verres d’amer avec de la bière, seulement. La drogue ? Ce serait du passé. Il ne serait plus héroïnomane. Il aurait juste « tiré deux tafs sur un joint chez un copain », deux jours plus tôt. Les médocs ? Prescrits pour soigner sa dépression. « Il est fuyant et ne dit pas la vérité », l’épingle le vice-procureur, Virginie Kaplan qui réclame 5 ans de prison dont 2 ans ferme. « Mon client ne raconte pas que des choses farfelues », contrebalance l’avocate de la défense, Me Anne-Claire Goudelin qui plaide pour une sanction « plus clémente ». Jugement le 13 mars.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2017/02/28/pieton-tue-prison-ferme-requise-pour-le-chauffard

Aude : le cadavre de l’éducateur spécialisé avait été abandonné en Espagne

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C'est à partir de 14 heures, ce lundi 27 février, que commencera la seconde session 2017 de la cour d'assises de l'Aude, avec une première affaire qui occupera les jurés jusqu'à vendredi, jour où le verdict est attendu.
Une affaire sombre qui avait défrayé la chronique judiciaire à l'automne 2012, avec la découverte du corps sans vie de Daniel Dovetto de l'autre côté de la frontière espagnole, après qu'il ait été tué chez lui, à Arzens.

Tué de coups portés à la tête

Détenu au centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone depuis le 13 février 2013, c'est un ex-SDF de 44 ans, Salim Aroudj, qui sera dans le box des accusés pour répondre du meurtre de l'éducateur spécialisé arzenais, dont il a été établi qu'il avait été tué de plusieurs coups portés à la tête par un objet contondant.
Le cadavre de Daniel Dovetto avait ensuite été transporté par voiture jusqu'en Espagne, avant d'être abandonné le long d'un chemin situé entre Figueres et Gérone. C'est le 3 septembre 2012 que le cadavre du quadragénaire avait été retrouvé en Espagne.
Gérée par un juge d'instruction espagnol dans un premier temps, cette affaire peu commune avait ensuite été transmise au pôle de l'instruction de Narbonne dans le courant du mois de décembre 2012. L'enquête, menée alors par les gendarmes de la section de recherche (SR) de Montpellier, avait rapidement permis de confondre deux suspects, dont Salim Aroudj. On se souvient qu'à l'époque, les deux hommes n'avaient pas cessé de se rejeter la responsabilité de ce crime sur fond d'alcool.

L'accusé ne reconnaît que le transport

Aujourd'hui, et parce que l'autre suspect a finalement été mis hors de cause (il est malgré tout témoin, Ndlr), seul Salim Aroudj, défendu par Me Mohamed Essabir du barreau de Carcassonne, est poursuivi pour le meurtre de Daniel Dovetto. La préméditation n'a pas été retenue.
Selon nos informations, si l'accusé reconnaît avoir transporté le corps de la victime jusqu'en Espagne, il nie l'avoir tué. Une version qu'il a toujours défendue tout au long de l'instruction criminelle. Du côté des parties civiles, les proches de Daniel Dovetto seront assistés de Mes Marie Bousgarbiès et Gilbert Aupin.
(SOURCE : L'INDEPENDANT)

Lot-et-Garonne : interpellé avec 65 grammes de cannabis, il est condamné à huit mois ferme

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Ce Passageois de 22 ans a été incarcéré à l’issue de l’audience au tribunal d’Agen. Il devra également suivre des soins 
Sur la détention de produits stupéfiants, cet habitué des tribunaux, avec dix condamnations en poche, reconnaît sa culpabilité. Le Passageois de 22 ans, arrêté dimanche à Agen en possession de 65 grammes de résine de cannabis, va jusqu’à confesser la consommation de 20 à 22 joints par jour, soit d’après ses estimations, la nécessité de se procurer 180 grammes de produits stupéfiants mensuels
 
En revanche, sur la résistance qu’il a opposée aux deux policiers tentant de l’interpeller, il conteste le procédé. « J’estimais qu’à cet instant, ils n’avaient rien à me reprocher, donc ils n’avaient pas à me menotter », argue-t-il face au tribunal correctionnel. Une explication « de celui qui se veut meilleur juriste que les spécialistes » peu convaincante aux yeux de la procureur, désireuse de lui donner une leçon de droit en requérant huit mois de prison ferme à son encontre.
"Je fume entre 20 et 22 joints par jour"
Le jeune homme a finalement été condamné à douze mois de prison, dont quatre mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Parmi les obligations prononcées, il devra engager des soins concernant sa toxicomanie et trouver un emploi. Il a été incarcéré à l’issue de l’audience.

Morbihan : ivre et torse-nu, il poursuit sa compagne dans la rue armé d'une masse

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Ce samedi 25 février, un homme d’une trentaine d’années a été interpellé par les gendarmes à Réguiny (Morbihan). D’après Ouest-France, il était rentré chez lui ivre, sur les coups de 11h du matin. Il aurait alors asséné un violent coup de poing au visage de sa compagne, sans raison apparente. Leurs jeunes enfants ont assisté à la scène

La femme a tout filmé de la scène

L’ancien militaire est ensuite sorti dans la rue torse-nu et armé d’une masse, pour poursuivre la femme qui avait pris la fuite. Cachée derrière une voiture, elle est parvenue à filmer la scène avec son téléphone.
Cette vidéo a servi de preuve lors de l’audience de ce mardi, au tribunal correctionnel de Vannes. L’homme y a été condamné à dix-huit mois de prison ferme pour violence conjugale et outrage à agents. Il aurait en effet accueilli les gendarmes assez brutalement.

Ancien alcoolique, il n'avait pas bu depuis trois ans

« Lorsque nous sommes arrivées, il a ouvert la porte et nous a copieusement insultées, déclare l’une des deux gendarmes chargées de son interpellation. À plusieurs reprises, il nous a traitées de tous les noms. [...] Cet homme a visiblement un problème avec les femmes. »
Le jour des faits, l’homme, ouvrier, avait travaillé jusqu’à 4h du matin. Il est ensuite « allé boire un verre pour fêter l’anniversaire d’un collègue », et n’est donc rentré que vers 11h. Ancien alcoolique, il n’avait pas replongé depuis trois ans, jusqu’à ce 25 février.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/01/2526925-morbihan-ivre-torse-nu-poursuit-compagne-rue-masse.html

Au tribunal de Perpignan : Deux mois ferme pour avoir tué un chien à coups de pied

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L’homme s’en est pris à l’animal samedi alors que son maître le promenait à quelques dizaines de mètres de son domicile à Torreilles.
"Je n’étais pas moi-même. Avec l’alcool, la cocaïne." Face à l’incompréhensible, l’homme de 29 ans n’a pu fournir une explication plausible hier matin face au tribunal correctionnel de Perpignan qui le jugeait en comparution immédiate pour "sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique" commis samedi dernier à Torreilles
Ce soir-là, vers 19 heures, John Linton était simplement sorti promener Alien, le chien de sa compagne, Sylvaine Montinot. Un Cane corso sur ses vieux jours âgé de 11 ans et 10 mois et de plus de 40 kg"d’amour et de douceur".
"À 20 mètres de la maison, j’ai croisé un homme que l’on ne connaissait pas, raconte John. Il s’est mis au milieu de la route et a dit qu’on avait insulté sa mère qui habite dans le secteur. Et là, il a mis un grand coup de pied, sans raison, dans le ventre de mon chien, puis un deuxième, et un troisième. J’ai pris Alien et j’ai fait demi-tour pour prendre un autre chemin."
Or, soudain, le molosse s’effondre."Je l’ai pris dans mes bras et, dans une autre rue, je suis retombé sur cet individu. Il a essayé de s’en prendre à moi mais je l’ai repoussé."
De retour au domicile, "Alien commençait à être en hypothermie, poursuit Sylvaine Montinot, la voix étranglée par l’émotion. Ils l’ont enveloppé dans une couverture et ils sont partis avec. Quand je le vois comme ça qui me regarde..."

 Alien est transféré en urgence chez le vétérinaire mais souffre d’une hémorragie abdominale à laquelle il ne survivra pas.
"On nous a appelés à 2 heures du matin pour nous dire que c’était fini. J’ai tout laissé comme avant à la maison, je n’arrive à rien toucher. Mon combat maintenant c’est pour honorer sa mémoire, et faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Je n’avais jamais eu le moindre souci avec lui, il n’avait jamais été agressif et là, il se déplaçait tout doucement à son âge. Ma petite fille a appris à marcher en s’agrippant dans ses plis. Alien, comme aucun animal, ne méritait pas de mourir comme ça, recroquevillé dans un caniveau, sans comprendre. Mais il devait partir de sa belle mort."
Le tribunal a condamné le prévenu à 8 mois de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve dont une injonction de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec les propriétaires du chien. Déjà connu pour violences, il a été maintenu en détention. En outre, 800 € ont été alloués à la SPA qui s’est constituée partie civile (Me Quet) pour le préjudice moral.
http://www.lindependant.fr/2017/03/01/au-tribunal-de-perpignan-deux-mois-ferme-pour-avoir-tue-un-chien-a-coups-de-pied,2293750.php

Meurtre de Daniel Dovetto : l'accusé s'enfonce face à ses contradictions et ses mensonges

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Tout au long de l'instruction criminelle pour le meurtre de Daniel Dovetto, tué à coups de marteau chez lui, à Arzens, dans la nuit du 2 au 3 septembre 2012, Salim Aroudj, l'accusé, a livré plusieurs versions abracadabrantesques, n'hésitant pas à mettre en cause des connaissances à lui. Hier, comme il l'a fait depuis lundi et tout au long de l'instruction, l'accusé a continué d'affirmer que c'est Steve Duval qui a mortellement frappé Daniel Dovetto à la tête, lui-même n'ayant aidé, soi-disant, qu'à faire disparaître le corps en Espagne. Les deux suspects avaient été mis en examen pour «meurtre», avant que Steve Duval fasse finalement l'objet d'un non-lieu, faute de charges suffisantes.

«C'est Steve qui l'a tué»

«Salim m'a amené dans la maison de la victime le lundi 3 septembre au soir. Il m'a expliqué que le propriétaire avait dû partir précipitamment en voyage, et qu'il lui avait demandé de vendre du matériel pour lui envoyer de l'argent... Je regrette la mort de Daniel Dovetto, mais je n'y suis pour rien», a indiqué Steve Duval par visioconférence depuis Metz. Face à ces déclarations, l'accusé est resté ferme sur sa position : «C'est Steve qui l'a tué».
«À part dans votre esprit, il va falloir trouver autre chose comme élément de preuve», a lancé le président Pinarel à l'accusé. Il faut dire qu'avant cette énième version, Salim Aroudj avait également mis en cause un couple, Stéphanie Dos Santos et Denis Fauque, qui aurait été avec Steve Duval le soir où Daniel Dovetto a été tué.
Dans cette version, qu'il a tenue de 2013 à ce début d'année 2017, Salim Aroudj avait indiqué aux enquêteurs qu'il était parti à Trèbes, et qu'à son retour à Arzens il avait retrouvé Daniel Dovetto allongé près du canapé, du sang autour de lui et un gros trou dans la tête. «C'est une histoire de cul qui a mal tourné. Steve m'a dit que Daniel leur avait proposé un plan homo et bisexuel, et qu'il avait eu un geste déplacé envers Denis. C'est eux qui m'ont contraint à les aider pour faire disparaître le corps», avait alors déclaré Salim Aroudj.
«Il nous a mis dans l'affaire, alors que nous n'avons rien à y voir. Il est parti loin quand même. Daniel, je le connaissais un peu, mais je ne suis jamais allée chez lui. Salim (l'accusé), il s'en fout, il n'assume rien», a déclaré Stéphanie devant la cour, hier. Son compagnon, Denis, a également été clair sur les déclarations faites par l'accusé : «Tout ça, c'est faux, c'est une invention ! J'avais averti Steve de ne pas le fréquenter, car je ne le sentais pas».
Hier, à défaut d'autre chose, l'accusé n'a pu qu'affirmer qu'il avait menti... Tout comme pour son implication ?

http://www.ladepeche.fr/

Lot-et-Garonne: Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans, mis en liberté conditionnelle

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Jean-Michel Bissonnet, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l’assassinat de son épouse en 2008, est sorti de prison jeudi en fin de matinée, après avoir obtenu le 15 février sa libération conditionnelle, ont constaté sur place des correspondants. Il a quitté discrètement, dissimulé dans une voiture, la prison d’Eysses, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), où il était incarcéré.

C’est dans ce même établissement que le Tribunal d’application des peines avait statué en faveur de la libération conditionnelle du détenu, aujourd’hui âgé de 72 ans. Malgré l’opposition de la partie civile, cette décision intervient via le jeu classique des remises de peine, le condamné étant incarcéré depuis le 23 mars 2008.

Placement sous surveillance électronique


Après cette libération conditionnelle, le septuagénaire devrait comparaître, dans un premier temps, devant un Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) parisien dans le cadre d’un aménagement de peine. Il devrait faire l’objet d’un placement strict sous surveillance électronique (PSE) durant un an. Période à l’issue de laquelle, il restera assujetti aux termes et obligations de la libération conditionnelle.

Le riche retraité, habitant dans l’Hérault, avait été condamné en appel le 24 novembre 2011 par la Cour d’assises de l’Aude à Carcassonne à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l’assassinat de son épouse, Bernadette, abattue le 11 mars 2008 de deux coups de fusil à canon scié dans la villa du couple, à Castelnau-le-Lez, où avait été retrouvé son corps, le même jour.

Le jardinier avait reconnu avoir exécuté le contrat à la demande de son patron


En première instance, il avait été condamné à 30 ans de réclusion. Jean-Michel Bissonnet était ainsi condamné à purger la même peine que Méziane Belkacem, celui qui, lors du procès, avait reconnu avoir exécuté le contrat à la demande de son patron et contre la promesse de 30.000 euros. Le jardinier avait vu sa peine de 20 ans confirmée en appel, de même que le vicomte Amaury d’Harcourt, descendant d’une illustre famille de la noblesse française, lui-même condamné en première instance à huit ans de prison pour avoir participé aux préparatifs du crime et caché l’arme.

http://www.20minutes.fr/societe/cour_d_assises-1/

Aisne : accusé d’avoir égorgé sa femme

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À partir de demain, l’ancien pompier de Saint-Quentin comparaît pour assassinat, le 13 février 2015 à Benay, dans le sous-sol du pavillon familial
Une odeur de cigarette. «  Maman est déjà là », pense Mélia. La jeune femme descend au sous-sol, la lumière est allumée. La porte y conduisant depuis la buanderie est fermée. Verrouillée. Dépourvue de poignée. Bizarre… Elle se penche, regarde par le trou de la serrure, aperçoit sa mère, son père. La scène est surréaliste, la marquera à jamais. Bernadette est allongée à même le sol, du sang partout autour d’elle. José Lespagnol est agenouillé à ses côtés, priant dans la posture du pénitent.
Mélia remonte l’escalier, sort du pavillon familial de Benay, pénètre dans le sous-sol par l’extérieur. Ses parents sont main dans la main sur un lit de sang. Sous le bras droit de son père, un couteau. Elle hurle. «  Pourquoi t’as fait ça ? » «  Il le fallait, ma petite fillotte, il le fallait. » Bernadette Lespagnol, née Poisot, est grièvement blessée. Admise au centre hospitalier de Saint-Quentin, elle y décède deux jours plus tard. Âgée de 42 ans, elle laisse trois enfants : Kenny, 23 ans, Mélia, 22 ans, et Louna, 15 ans.

Bernadette n’acceptait plus ses sautes d’humeur, elle voulait divorcer


José Lespagnol naît à Douai le 27 janvier 1959. En 1979, il devient pompier professionnel au centre de secours de Saint-Quentin. Quelques années après, José rencontre Bernadette, 18 ans. Très vite, ils emménagent ensemble. Ils se marient en 1998. Kenny et Mélia sont déjà nés, vient ensuite Louna. Aux dires du sapeur-pompier, la vie de couple se passait bien. Il avoue toutefois une dispute, dans les années 90, au cours de laquelle il avait mis une claque à Bernadette. Peut-être ce jour de 1998 où, d’après le souvenir de sa belle-mère cette fois, José avait porté des coups à sa femme.
L’année 2014 marque un point de rupture. Alors que l’état de santé de Bernadette s’est dégradé à la suite d’opérations, les relations de couple prennent le même pli. Des disputes éclatent au sujet de l’existence d’une autre femme. En décembre, c’est elle qui rencontre quelqu’un, Jean-Philippe.
«Fait chier, je me suis loupé», souffle José
au pompier qui l’assiste. Ce n’est pas le cas
de Bernadette
Le 7 janvier 2015, jour de l’attaque de Charlie Hebdo, le père de famille est à la maison, ivre. En présence de sa femme et de ses enfants, il vitupère contre les responsables de l’attentat parisien. Énervé, tenant des propos racistes à l’endroit des musulmans, il finit par jeter un ordinateur au visage de Bernadette, ce qu’il niera, parlant d’un coup de pied dans l’objet. Devant cette violence, Mélia appelle son petit ami, Antoine, qui intervient pour calmer son père. Bernadette ne supporte plus ces sautes d’humeur. Elle veut divorcer. Il ne l’acceptera pas. Quelques jours avant le drame, l’atmosphère devient irrespirable au 18, rue d’Hinacourt. Auprès de proches, José manifeste avec colère son refus de la séparation et sa volonté de «  faire la misère » à sa femme, de lui «  pourrir la vie ». Selon un ami du couple, il surveille son portable, entend faire en sorte qu’elle n’ait plus accès à leurs comptes. Pendant ce temps, Bernadette a peur, s’en ouvre à plusieurs personnes. Elle finit par dormir dans la chambre de Mélia, porte fermée à clé. Le 9 février, elle plie bagage. Quatre jours plus tard, elle doit voir un avocat pour lancer la procédure de divorce.
Parti pour prendre sa garde au centre de secours, le matin du 13, le pompier revient finalement chez lui vers 9 h 15. Sachant que Bernadette doit venir chercher Mélia pour la conduire à l’auto-école, il ouvre le portail qui donne accès à l’arrière de la propriété et dissimule sa voiture derrière le pavillon. Le père de famille pénètre dans la demeure par le sous-sol. À l’étage, Mélia se sèche les cheveux en écoutant de la musique. Il monte, prend deux grands couteaux dans la cuisine, les met dans son blouson. Il pense alors que, peut-être, il va réussir à s’en servir, la tuer, se tuer, mais ça lui fait peur, il ne sait pas s’il pourra aller jusque-là. Redescendu, fumant cigarette sur cigarette, il attend sa femme.

«On va partir à deux»

Bernadette entre par le sous-sol, elle sursaute, José lui fait face. Sans crier gare, il prend un des couteaux posé sur l’établi, s’en donne un coup. Choquée, elle lui demande pourquoi, il l’attrape par la main, la met à terre. Elle se débat, il lui lacère le cou. «  On va partir à deux. Je t’aime trop. » Allongé à côté de son épouse, José s’assène plusieurs coups de couteau, tous peu profonds. «  On va partir tout doucement. » Elle ne lui répond pas.
Confrontée à l’horreur de cette scène, Mélia ne perd pas son sang-froid. Elle appelle son frère, sa grand-mère, prévenant à son tour son fils Yvan, et les pompiers. En les attendant, elle réalise un point de compression sur la plaie de sa mère. Lorsque Kenny arrive avec un collègue de travail, ancien pompier volontaire, ses parents sont allongés sur le dos, main dans la main. Bernadette est inconsciente. Les deux hommes prennent le relais de Mélia. «  Je ne savais plus quoi faire », lâche alors José au collègue de Kenny, qui lui prodigue les premiers soins.
À l’arrivée des secours, l’un des sapeurs-pompiers présents s’occupe de José Lespagnol. Il souffre de plusieurs plaies. Aucune n’est vitale. Le blessé est conscient, mais feint de ne pas l’être. «  Fait chier, je me suis loupé », souffle José au pompier qui l’assiste. Ce n’est pas le cas de Bernadette. Conduite avec son époux à l’hôpital, elle y meurt, lui en sort. Deux ans après, le temps judiciaire est venu. Celui de s’expliquer, face à trois orphelins de mère. 
                http://www.lunion.fr/18453/article/2017-03-02/aisne-accuse-d-avoir-egorge-sa-femme

Carcassonne: 30 ans de prison pour le meurtre sauvage de l'éducateur spécialisé

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Jeudi 2 mars après-midi, la cour d'assises de l'Aude a rendu son verdict et condamné Salim Aroudj, 43 ans, à une peine de 30 années de réclusion criminelle.
Cet ancien SDF était poursuivi pour avoir fracassé le crâne d'un éducateur spécialisé à coups de marteau. Les faits s'étaient déroulés à Arzens, au domicile de la victime, dans la nuit du 2 au 3 septembre 2012. Le cadavre avait été transporté et abandonné en Espagne. 
Après deux heures et demie de délibéré, la cour a décidé de condamner l'homme à trente années de réclusion criminelle.
L'éducateur spécialisé avait été tué de plusieurs coups portés à la tête à l'aide d'un objet contondant. Le cadavre de Daniel Dovetto avait ensuite été transporté par voiture jusqu'en Espagne, avant d'être abandonné le long d'un chemin situé entre Figueres et Gérone. C'est le 3 septembre 2012 que le cadavre du quadragénaire avait été retrouvé en Espagne.
Gérée par un juge d'instruction espagnol dans un premier temps, cette affaire peu commune avait ensuite été transmise au pôle de l'instruction de Narbonne dans le courant du mois de décembre 2012. L'enquête, menée alors par les gendarmes de la section de recherche (SR) de Montpellier, avait rapidement permis de confondre deux suspects, dont Salim Aroudj. On se souvient qu'à l'époque, les deux hommes n'avaient pas cessé de se rejeter la responsabilité de ce crime sur fond d'alcool.
(SOURCE : L'INDEPENDANT)
http://www.midilibre.fr/2017/03/02/carcassonne-30-ans-de-prison-pour-le-meurtre-sauvage-de-l-educateur-specialise,1473653.php
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Il tourmente sa petite amie après leur séparation

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Jean-François, un résident de l'Esat d'Albi, solide gaillard de 33 ans, a comparu jeudi à la barre du tribunal correctionnel pour des violences sur une personne vulnérable commises entre septembre 2015 et janvier 2016. À savoir son ex-petite amie, une jeune fille chétive avec qui il a entretenu une relation amoureuse au centre d'aide par le travail (CAT) de Gaillac pendant 4 ans. Mais pendant l'été 2015, sa copine lui a fait savoir que leur histoire était finie parce qu'elle avait trouvé un autre petit ami.
Tous deux souffrent d'un handicap mental et les filtres n'ont pas fonctionné comme ils auraient dû. Jean-François, le cœur en vrac, s'en est pris à son ex, en la giflant à plusieurs reprises, en lui serrant le cou contre un mur de l'établissement, en la harcelant et en la menaçant de l'écraser avec sa voiture s'il la voyait dans la rue
Malgré son handicap, le prévenu s'exprime clairement.
«C'est vrai, je l'ai attrapée par le cou mais je n'ai pas serré. C'était pendant l'hiver. J'ai moi aussi des problèmes et j'ai tendance à me mettre en colère dès qu'une situation m'échappe. Mélodie, elle, reste calme». Jean-François reconnaît ces méfaits et regrette. Il a bien sûr été recadré par les éducateurs du centre, puis exclu de Gaillac et transféré à l'Esat d'Albi. Loin des yeux, loin du cœur.
L'affaire aurait pu en rester là, compte tenu de leur handicap respectif. Le prévenu avait pleinement conscience de ses actes ? Pas sûr, les avis des experts divergent.

«Tous les deux sont vulnérables»

Me Cécile Bordes-Escaich, qui représente la jeune victime, insiste sur l'extrême fragilité de sa cliente, physique et psychologique. «C'est elle qui est vulnérable, pas lui, elle est traumatisée par ces violences», lance-t-elle en demandant 1 500 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral.
«Il y a dans cette structure des différences de handicap, il faut qu'il comprenne qu'il ne doit pas faire usage de sa force sur une autre personne dont la vulnérabilité est établie», explique le procureur en demandant 600 € d'amende dont 400 avec sursis.
Pour Me Emmanuelle Weill, en défense, «tous deux sont vulnérables et sa vulnérabilité doit aussi être reconnue ! Il souffre d'une déficience intellectuelle et d'une perte de contrôle émotionnel. Il est en Esat depuis 13 ans. Avait-il vraiment conscience de la faiblesse de son amie ? Je ne pense pas, il a eu du mal à gérer la séparation et les émotions qui en ont découlé».
Le tribunal a suivi les réquisitions et ramené l'addition du préjudice à 750 €.

http://www.ladepeche.fr/communes/albi,81004.html

Mystérieuse tentative d’assassinat d’un couple de vignerons aux assises de la Marne

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Le 10 novembre dernier, dans le cadre solennel d’une salle d’audience de la cour d’appel, ils s’étaient revus pour la première fois. Suphi Ayalp, venu réclamer en vain son placement sous contrôle judiciaire, avait pris place dans le box vitré réservé aux accusés. Alain (prénom d’emprunt), lui, s’était assis sur un banc, derrière son avocate, Agnès Mercier. Le 28 mai 2013, le premier, encagoulé, s’était rendu chez le second, un vigneron domicilié à Faverolles-et-Coëmy. Des années plus tôt, Alain avait, quelques saisons durant, employé Suphi le temps des vendanges. Ils s’étaient quittés fâchés mais sans violence, à propos d’un désaccord portant sur quelques centaines d’euros.
Le 28 mai 2013, Alain, retrouvé gisant dans son sang, avait frôlé la mort - fracture de la voûte crânienne et cinq jours dans le coma, notamment. De cette agression qualifiée de tentative d’assassinat, il ne se souvient de rien. Son épouse, inquiète de ne pas voir remonter son mari parti faire une photocopie, s’était retrouvée face à l’agresseur. Ses bras, levés pour parer les coups de ce dernier, avaient été fracturés, ainsi que ses mains. Elle reste, aujourd’hui encore, traumatisée par le déchaînement de violence subi ce jour-là.

L’accusé a reconnu l’agression mais a toujours nié une intention homicide


Dans un premier temps, l’enquête avait piétiné. Avant d’être relancée, un an jour pour jour après cette double tentative d’assassinat, par un coup de téléphone au couple de vignerons. L’épouse, qui avait décroché, raconta aux enquêteurs avoir été menacé. La téléphonie permit alors aux militaires de remonter jusqu’à Suphi Ayalp, confondu par son ADN, retrouvé sur les habits portés par le vigneron durant l’agression. Après quelques dénégations, les faits étaient reconnus mais l’accusé, et c’est ainsi depuis, nie avoir voulu, tuer ses deux victimes. « Je ne voulais pas vous faire de mal ! », lancera-t-il à Alain, le 10 novembre. Le coup de fil qui avait permis de le confondre ? « Je voulais seulement prendre des nouvelles ! »
Mais pourquoi diable Suphi Ayalp, jusqu’alors inconnu de la justice, en serait-il venu à tendre un guet-apens à ses anciens employeurs avant de s’acherner sur eux ? Son profil, sur le papier, ne « colle » pas avec ce déferlement de violence : père de famille, ancien étudiant de médecine - jusqu’en 5e année - après avoir décroché son baccalauréat avec mention. Le désaccord financier survenu une demi-douzaine d’années plus tôt avec Alain et son épouse ne peut, a priori, rien expliquer. D’autant que les thérapeutes qui ont expertisé l’accusé ont certes pointé « un goût pour la mystification » mais écarté « l’idée d’un moment de folie ».
Suphi Ayalp, lui, a raconté une toute autre histoire. Kurde Turc arrivé en France avec sa famille à l’âge de 5 ans, son environnement familial est sympathisant de la cause du PKK, l’organisation politique et armée kurde, notamment active en Turquie qui, comme d’autres pays a classé le PKK sur la liste des organisations terroristes.
L’assassinat de trois militantes kurdes en janvier 2013 à Paris aurait, selon la défense, incité l’accusé à s’armer. Où ? Chez les vignerons qui l’avaient employé

Le 9 janvier 2013, trois militantes du PKK étaient assassinées en plein Paris – deux ans plus tard, l’enquête de la police française pointera l’implication des services secrets turcs, le MIT, « dans la préparation et l’instigation des assassinats »– le Turc Omer Güney, accusé d’avoir tué les trois militantes et qui, seul, devait être jugé le mois dernier, est mort dans un hôpital parisien le 17 décembre dernier.
Suphi Ayalp, affolé par ce triple assassinat aurait pensé qu’il pouvait être pris pour cible. Et se serait mis en tête de s’armer. Où ? Chez ses anciens employeurs, à Faverolles-et-Coëmy. Depuis le début, lui et ses avocats, Nicolas Brazy et Pascal Ammoura, défendent la thèse d’un cambriolage qui a mal tourné, version qui, durant le procès, devra résister à la gravité des blessures commises le 28 mai 2013. « Cette affaire, et notamment le mobile, reste assez énigmatique », avait résumé, le 10 novembre, Sylvie Menotti, alors présidente de la chambre de l’instruction. On ne saurait mieux dire.
Verdict mercredi.

http://www.lunion.fr/18993/article/2017-03-05/mysterieuse-tentative-d-assassinat-d-un-couple-de-vignerons-aux-assises-de-la
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