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Cocaïne volée au Quai des Orfèvres: le procès du Perpignanais Jonathan Guyot s'ouvre mardi

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Le scandale avait profondément ébranlé l'institution. Le policier perpignanais Jonathan Guyot, accusé d'avoir volé 52 kg de cocaïne dans les scellés de la police judiciaire à Paris, est jugé à partir de mardi avec neuf autres prévenus.
Le procès, devant le tribunal correctionnel de Paris, se tient à quelques dizaines de mètres du local ultra-sécurisé où la drogue a été volée fin juillet 2014 au mythique 36, quai des Orfèvres, sur l'Ile de la Cité, où les locaux de la police jouxtent ceux du palais de justice. Les 48 kg de cocaïne (52 kg avec l'emballage) y étaient entrés trois semaines plus tôt, saisis dans une enquête sur un trafic. D'une valeur marchande de deux millions d'euros, cette cocaïne demeure aujourd'hui introuvable.
Accusé de ce vol inédit à la PJ, secouée par une série de scandales ces dernières années, Jonathan Guyot, 36 ans, originaire de Perpignan, comparaîtra notamment avec son épouse et trois autres policiers, dont son frère. Il a toujours nié les faits. Même si sa hiérarchie l'a reconnu sur les images de vidéosurveillance (ce qu'il conteste), tout comme deux"plantons"du "36" qui l'ont vu dans la nuit du 24 au 25 juillet 2014 rentrer avec des sacs vides et ressortir avec les mêmes sacs, pleins.
Face aux éléments à charge accumulés pendant l'enquête, le policier, en poste à la brigade des stups depuis 2010, n'a eu de cesse de se constituer des alibis et de livrer des explications "totalement extravagantes" aux yeux du juge d'instruction. Dans une note sur son téléphone portable, les enquêteurs ont trouvé le code du coffre dans lequel se trouvait la clé du local à scellés. Jonathan Guyot est soupçonné d'avoir déposé chez deux amis d'enfance, dont l'un est également fonctionnaire de police, 400.000 euros au total.
  • Soupçons sur 'Robert'
L'enquête a mis en évidence de nombreux contacts entre Guyot et l'un de ses informateurs, avant et après la visite du policier au "36" dans la nuit du 24 au 25 juillet. Surnommé "Robert", Farid Kharraki compte parmi les prévenus: il est soupçonné d'avoir écoulé la cocaïne, mais a nié catégoriquement son implication dans ce détournement. Lors du récent procès du trafic qui a donné lieu à la saisie de cocaïne -où les principaux prévenus ont été condamnés à des peines allant de 7 à 13 ans de prison-, les avocats de la défense avaient demandé, en vain, que la justice cherche à déterminer si la cocaïne n'avait pas été fournie en amont par Farid Kharraki.
Un proche de Kharraki accusé d'avoir pris part à l'écoulement de la cocaïne, Moussa Bouzembrak, est en fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt. Il sera lui aussi jugé par le tribunal. Le frère de Jonathan Guyot, également policier, a reconnu s'être débarrassé de 150.000 euros dans le lac de Créteil et avoir remis 50.000 euros, qui ont un temps séjourné dans un buisson sur la rive, à un homme missionné par Christophe Rocancourt, "l'escroc des stars". Christophe Rocancourt avait lui-même été mandaté par Jonathan Guyot, son voisin de cellule à l'époque, pour récupérer l'argent. Le brigadier, soupçonné de ne pas en être à son premier coup, est aussi renvoyé pour avoir dérobé du cannabis lors de perquisitions ou dans des scellés à partir de décembre 2013.
Le procès doit se tenir jusqu'au 17 mars.
http://www.lindependant.fr/2017/03/06/cocaine-volee-au-quai-des-orfevres-le-proces-du-perpignanais-jonathan-guyot-s-ouvre-mardi,2294490.php

Retour sur la spectaculaire évasion de Rédoine Faïd, jugé ce lundi

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Figure de proue du grand banditisme, Rédoine Faïd est jugé à partir de ce lundi à Douai pour sa spectaculaire évasion de la maison d’arrêt de Sequedin en avril 2013 

Prise de quatre otages arme au poing, explosions de portes de prison, puis disparition dans la nature : les assises du Nord à Douai se penchent à partir de lundi sur la spectaculaire évasion du braqueur Redoine Faïd de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) le 13 avril 2013.
Dans l’enchaînement aride des multiples chefs d’accusation renvoyant Redoine Faïd aux côtés de quatre présumés complices, se lit le récit haletant de son évasion fulgurante : "récidive de destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes", "récidive d’évasion en bande organisée", "port prohibé d’arme", "détention arbitraire d’otage pour faciliter un crime", "usage de fausse plaque apposée sur un véhicule"… 

Retour sur une évasion légendaire

Entre le 13 avril et le 29 mai, Faïd aura été l’homme le plus recherché de France, déclenchant au passage de vifs débats sur l’état des prisons françaises. De quoi alimenter sa légende : pro des braquages de fourgons, auteur d’une autobiographie… et surtout renvoyé devant plusieurs tribunaux et condamné à 18 ans de réclusion en avril 2016 dans l’affaire du meurtre de la policière Aurélie Fouquet lors d’une attaque violente d’un fourgon blindé. 
L’évasion en elle-même, préparée selon toute vraisemblance par Faïd lui-même, a duré moins d’une demi-heure. Tout commence au parloir. Dans le panier à linge que tout détenu a droit de transporter, sont cachés l’arme, les explosifs et les outils nécessaires à l’exécution du plan. Faïd dégaine le pistolet, tire une balle dans le mur, tout près de la responsable du parloir, pour marquer les esprits et faciliter la prise de quatre otages parmi le personnel pénitentiaire. 
Il fait ensuite exploser chacune des cinq portes le séparant de la liberté. Avec sang-froid et un peu de zèle : les gardiens de prison auraient pu ouvrir les portes, puisqu’ils ne sont en principe pas tenus de résister aux menaces… Le sujet pourrait faire débat à l’audience. Enfin parvenu sur la pelouse qui encadre la prison, le truand s’enfuit à bord d’une voiture conduite par un homme à l’identité non établie, emportant sur une courte distance l’un des otages.

http://www.sudouest.fr/2017/03/06/videos-retour-sur-la-spectaculaire-evasion-de-redoine-faid-juge-ce-lundi-3252788-4697.php

Assises de Nîmes : “ une exécution ” selon les enquêteurs

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Ce lundi matin, à la reprise du procès de Fabrice Autrand, accusé d'avoir commandité l'assassinat de sa compagne, les enquêteurs sont venus à la barre raconter leur arrivée dans la maison du drame le 6 avril 2013.

Le commandant de police a notamment expliqué que l'attitude de l'accusé avait paru très vite suspecte, "impassible et non impliquée".

Il a qualifié le scénario de cette nuit terrible de "véritable exécution".

L'ex-compagne de l'accusé est également venue témoigner. Très émue, elle n'a pu retenir ses larmes à l'évocation des faits.

Rachel a miraculeusement survécu à 3 balles tirées dans l'intention de la tuer la nuit du 6 avril 2013. Le tueur présumé s'est introduit dans sa chambre, à la demande de son compagnon et père de son fils, mais son arme s'est enrayée et il s'est enfui.

Fabrice Autrand, arrêté 8 mois après les faits, reconnaît sa culpabilité.
Son co-accusé dans le box, Mourad Bouabiba, nie toujours sa participation. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/justice?r=occitanie

Rennes: Il séquestre son père et l'abandonne au bord de la route

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« Je crois que j’ai reconnu une voix. Je pense que c’est mon fils. » Interrogé par les enquêteurs, cet homme vient d’être kidnappé dans la caravane dans laquelle il vit, puis séquestré dans le coffre d’une voiture, avant d’être lâché en pleine nuit au bord de la quatre voies entre Rennes et Saint-Malo.

Ils dérobent 14.000 euros

Les faits rapportés par Ouest-France remontent à 2010. Installé dans sa caravane à Cesson-Sévigné, près de Rennes, l’homme est enlevé en pleine nuit par trois hommes cagoulés. Ces derniers cherchent a priori un coffre-fort mais se rabattront sur le commerce de leur victime, où ils déroberont 14.000 euros, avant de prendre la fuite.
Ils libéreront leur victime quelques heures plus tard, au bord de la quatre voies. L’homme, assis sur la glissière de sécurité, sera pris en charge par un autre automobiliste.
Jugés lundi, son fils et ses deux complices ont en partie reconnu les faits. Le tribunal a condamné le fils à trois ans de prison dont deux avec sursis. Ses complices sont condamnés à neuf mois ferme et quatre mois avec sursis, relate Ouest-France.
http://www.20minutes.fr/dossier/enlevement

Accusé de meurtre, José Lespagnol connaîtra sa peine ce mardi

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José Lespagnol était au bout du rouleau le 13 février 2015. Son alcoolisme s’aggravait, notamment à la faveur du massacre de Charlie Hebdo dans lequel ce « raciste à l’extrême », dixit sa fille, alimentait sa hargne. Avec la demande de divorce de sa femme, son monde achevait de s’écrouler. Intolérable pour lui, comme en témoigne la nuée de sms dont il abreuvait Bernadette (« réfléchis bien », « ne décide rien »). Une semaine plus tôt, dans un accès de violence, il avait jeté au visage de sa femme un ordinateur. « Il était abruti par l’alcool et les médicaments, se souvient sa fille. Maman est venue dormir avec moi avant d’aller chez mamie. Elle avait peur. Un soir, j’ai même couché les chiens dans la chambre de ma petite sœur. C’était n’importe quoi. »

Carotide tranchée


Deux heures avant de trancher la gorge de Bernadette, José lui envoie ce texto :« T’as vu, c’est un vendredi 13, tu feras un Euromillion ». Il part au travail à la caserne des pompiers de Saint-Quentin, à un quart d’heure du pavillon de Benay, change d’avis, erre un peu puis revient cacher sa voiture à l’arrière de la maison. Il sait que sa femme doit emmener l’aînée à l’auto-école. Il se cache pour l’attendre dans le garage, mais remonte dans la cuisine se munir de deux couteaux longs d’une vingtaine de centimètres. Ce point est crucial quant à l’intention homicide : « Pour moi, ce n’est pas passionnel, estime ainsi le père de Bernadette. Ce n’est pas comme s’il avait attrapé un tournevis sur l’établi ». D’après José, sa femme réaffirme très vite qu’elle ira bien chez l’avocat l’après-midi même. Il la fait tomber. Elle hurle le nom de sa fille. Il attrape un des deux couteaux et lui tranche la gorge : « Une plaie de 13 centimètres qui a coupé la carotide gauche, privant le cerveau de 50 % de son irrigation », estime le légiste.
http://www.courrier-picard.fr/15258/article/2017-03-06/accuse-de-meurtre-jose-lespagnol-connaitra-sa-peine-ce-mardi

http://www.courrier-picard.fr/15346/article/2017-03-07/jose-lespagnol-condamne-16-ans-de-reclusion-pour-lassassinat-de-sa-femme
S’est-il d’abord porté un coup de couteau ? Il l’affirme maintenant mais ne l’a pas dit à l’époque. Son corps porte certes trace de coupures, mais toutes superficielles.« S’il avait voulu se trancher la gorge, il pouvait le faire facilement », complète le médecin

Prison ferme pour le chef d'entreprise qui avait agressé un inspecteur du travail

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Le tribunal de Rodez a rendu son délibéré dans deux affaires sur lesquelles il s'était penché il y a un mois. Elles impliquaient le chef d'une entreprise du Villefranchois qui s'était rendu coupable, dans la première, de violence à l'égard d'une de ses salariés (dont il partageait ou avait partagé la vie), et, dans la seconde, de violence contre un inspecteur du travail, qu'il avait retenu et menacé pendant plusieurs minutes dans son bureau.
Mardi, en début d'après-midi, le président du tribunal, Denis Goumont, a indiqué que l'homme avait été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés dans les deux affaires. L'individu a été condamné, dans la première, à une peine de six mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant un délai de deux ans, à une obligation d’indemnisation de la victime à hauteur de 600 euros et à une obligation de soins. Dans la seconde, il a écopé d'une peine de huit mois de prison ferme et d'une obligation d'indemnisation de l’inspecteur du travail à hauteur de 1 600 euros (dont 1 000 au titre du préjudice moral), de l’agent judiciaire de l’État pour un montant de 5 382,59 euros, et des trois syndicats qui s'étaient portés parties civiles (CGT, FO et Sud) pour une somme de 300 euros.
Joint au téléphone, Stéphane Mazars, qui défendait l’inspecteur du travail, s’est félicité du jugement.
« Le tribunal a pris la mesure de la gravité des faits et compris que cet homme avait beaucoup de difficultés avec la règle et la loi, a-t-il déclaré. C’est une très bonne décision. Je l’aurais trouvée excessivement sévère si cet individu avait enfreint la loi de façon très isolée mais là, ce n’est pas le cas. Ce dossier n’était pas celui d’un chef d’entreprise qui fait tout pour être irréprochable mais qui peut passer au travers d’un réglement, mais celui de quelqu’un ayant commis des exactions répétées, comme le montre son casier judiciaire. »
http://www.ladepeche.fr/communes/villefranche-de-rouergue,12300.html

Cocaïne volée au Quai des Orfèvres : le policier nie en bloc

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Le policier Jonathan Guyot est accusé d’avoir dérobé 52 kilos de cocaïne dans les scellés de la police judiciaire. Son procès s’est ouvert mardi

Face au tribunal, il ne cède pas un pouce de terrain et garde son cap. Le policier Jonathan Guyot a nié mardi le vol spectaculaire de 52 kg de cocaïne dans les scellés de la police judiciaire en 2014.
 
Au premier jour du procès, à quelques dizaines de mètres du local sécurisé où la cocaïne a été dérobée fin juillet 2014, le tribunal a visionné les images de la vidéosurveillance.
On y voit, dans la nuit du 24 au 25 juillet, l’entrée et la sortie d’un homme casquette sur la tête, blouson "bombers" noir sur les épaules, au 36 quai des Orfèvres, avec des sacs de courses manifestement bien plus lourds à la sortie qu’à l’entrée.

La cocaïne n’a pas été retrouvée

La disparition de la cocaïne, qui n’a toujours pas été retrouvée, et dont la valeur à la revente atteint deux millions d’euros, n’avait été découverte que le 31 juillet, lorsqu’un gradé avait fait visiter les locaux à un lieutenant stagiaire, pour lui montrer, justement, à quoi ressemblait un pain de cocaïne.
Intriguée par cette étrange visite nocturne, la gardienne de la paix qui faisait le "planton"à l’entrée du "36" a compris rétrospectivement ce à quoi elle avait assisté. Sur le coup, elle n’en avait pas parlé, car "ça (lui) semblait bête", "ça me paraissait trop gros", a-t-elle dit pendant l’enquête. 

Il traque la moindre imprécision

Comme elle, nombre de témoins ont affirmé reconnaître l’ancien policier de la BSP (Brigade des stupéfiants de Paris), aujourd’hui révoqué de la police. 
Allure sage, rasé de frais, chemise blanche, petites lunettes et cheveux courts, il conteste.
Fin connaisseur des procédures, il fait des observations, traque la moindre imprécision. "C’est de ma liberté dont il s’agit", dit le policier, en détention provisoire depuis 30 mois. 
"Je ne reconnais pas sa démarche", lâche sa femme, des larmes dans la voix. Même son de cloche du côté de Donovan Guyot : quiconque affirme reconnaître son frère cadet Jonathan sur ces vidéos, "c’est un menteur". Ses deux amis d’enfance disent ne pas le reconnaître non plus.
En revanche, l’un de ses anciens collègues, également prévenu, l’avait "reconnu tout de suite". Pour lui, Guyot, sportif, était "capable de transporter un tel poids".

Le procès se tient jusqu’au 17 mars, jour où le jugement devrait être rendu.


http://www.sudouest.fr/2017/03/07/cocaine-volee-au-quai-des-orfevres-le-policier-nie-en-bloc-3256794-7.php

Double meurtre en Allemagne: l'Agenais Alain Adone jugé mi-mars

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Employé au sein d’une agence de presse lot-et-garonnaise et président d’un comité de quartier d’Agen, Alain Adone, accusé du double meurtre de son ancienne compagne Anna Voltz, 36 ans, et de leur fils de sept ans, sera jugé mi mars en Allemagne par la cour du district d’Eching.
Le procès s’ouvrira le 14 mars et durera jusqu’au 23 mars, date où le verdict sera rendu. Cet homme décrit comme jovial et posé, avait tué par strangulation son ex-compagne et leur fils à l’occasion de vacances communes en Allemagne en août 2016. Une séparation pourtant ancienne mais mal vécue, serait à l’origine du passage à l’acte.
Son ex-femme avait regagné son pays natal, s’installant à Eching une commune située au nord de la Bavière près de Munich, avec leur fils. Ce basculement dans l’horreur aurait été attisé par un sentiment de jalousie à l’égard du nouveau compagnon de son ex.
A l’arrivée de la police alertée par une collègue de la victime qui s’étonnait de son absence au travail, Alain Adone avait été retrouvé sur les lieux du crime, prostré. Il avait tenté de se suicider, en se tailladant les veines. Les enquêteurs avaient découvert les deux corps sans vie dans l’appartement. Écroué en Allemagne depuis les faits, il devrait plaider le caractère passionnel du double crime. 
http://www.ladepeche.fr/communes/agen,47001.html

Rugbymen français agressés en 2014 : six hommes condamnés à de la prison

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Le Palois Julien Pierre et les Clermontois Aurélien Rougerie et Benjamin Kayser avaient été blessés à l’arme blanche

Six hommes ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Rodez à des peines allant d’un à quatre ans de prison pour avoir agressé à l’arme blanche trois rugbymen du club clermontois de l’ASM une nuit de juillet 2014 à Millau (Aveyron).
Les six prévenus, habitants de Millau, ont tous été reconnus coupables de "violences volontaires avec armes", avec des circonstances aggravantes telles que la préméditation et, pour l’un d’entre eux, la récidive. 
Dans la nuit du 19 au 20 juillet 2014, vers 03H30 du matin, trois rugbymen du club du Top 14 avaient été agressés par arme blancheà la sortie d’un bar de nuit de Millau.
Une "dizaine" de personnes en scooter, armées de machettes, de pelles de chantier et de couteaux, les avaient agressés, alors qu’une quinzaine de rugbymen rentraient à pied à leur hôtel par petits groupes.

Ils voulaient défendre une femme

Le talonneur de l’équipe de France Benjamin Kayser et le centre Aurélien Rougerie, capitaine de l’ASM, avaient été blessés à un bras et le deuxième ligne Julien Pierre (aujourd’hui à la Section paloise) plus sérieusement à une hanche.
Outre les trois joueurs, l’agression avait fait quatre autres blessés parmi les personnes qui avaient tenté de s’interposer.
Les joueurs clermontois étaient à Millau pour une simple halte sur la route de Falgos (Pyrénées-Orientales), où le club finaliste de la Coupe d’Europe 2013 et demi-finaliste européen 2014 devait effectuer un stage de quelques jours.
L’agression avait suivi une altercation verbale à l’extérieur du bar de nuit. Peu avant la fermeture de l’établissement où ils étaient réunis, Aurélien Rougerie avait en effet pris à partie un homme qui venait d’insulter violemment une femme.
 
http://www.sudouest.fr/2017/03/08/rugbymen-francais-agresses-en-2014-six-hommes-condamnes-a-de-la-prison-3259981-773.php

Drame de la fin de vie : deux ans ferme

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Jugé pour le meurtre de sa femme qui débutait Alzheimer, Rémo Cipriani, 86 ans, a écopé de 5 ans dont 3 avec sursis. Comme il a déjà fait 2 ans de détention provisoire, il est sorti dès hier soir de prison.
Derrière les barreaux depuis le 19 janvier 2015, date à laquelle il a tué Anne-Marie, Rémo Cipriani, 86 ans, est sorti hier soir de prison. Reconnu coupable du meurtre de sa femme, qui était touchée par les prémices d’Alzheimer et qu’il a étranglée avec un sac plastique dans leur maison de Gélacourt (voir nos éditions précédentes), l’ancien marchand de bonbons a vu la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle suivre les réquisitions de l’avocat général et le condamner à 5 ans de prison dont 3 avec sursis. Et, comme il avait fait 2 ans de détention provisoire, l’octogénaire est remonté en fin d’après-midi à la prison pour procéder à la levée d’écrou et faire son baluchon.
Lors de ce dernier jour de procès, au terme de débats éclairés par la présidente Thouzeau, personne n’est venu accabler le vieillard. L’expert psychiatre qui l’avait examiné en garde à vue a évoqué un homme « diminué physiquement, un passage à l’acte qui n’était pas totalement contrôlé et maîtrisé ». « Il n’avait plus toute sa lucidité », a souligné le médecin qui a conclu à une altération du discernement. « Il n’a pas choisi de tuer sa femme ».
Avocate de la fille du couple, Me Taillon a expliqué pourquoi sa cliente s’était constitué partie civile : « Lors de l’instruction, les raisons du passage à l’acte n’avaient pas été explicitées. Maintenant, c’est clair. Pour le moment, elle est toujours dans l’incapacité de parler à son père. Car elle en a une peur irrationnelle ».
Réquisitions brèves mais précises pour Christophe Amunzateguy, l’avocat général, qui avance « un dossier lourd, qui renvoie à nous tous. C’est la question de la fin de vie, de la déchéance de celui qu’on aime. Cet homme qui a certes tué ne savait plus quoi faire par amour. Il était acculé par la situation. Il faut tenir compte du mobile, de son âge et de sa tentative de suicide. Pour moi, il doit sortir aujourd’hui ».
« Il est rare que la défense se lève pour défendre un homme bien, un homme bon », souligne Me Sophie Ferry-Bouillon. « Ce qui rend ce procès touchant, c’est cet homme. Ce qui le rend atroce, c’est son geste. Épuisé, exsangue, enfermé avec ses problèmes dont il n’a pas pu ou su parler, Rémo Cipriani s’est retrouvé dans une logique irrationnelle. L’enchaînement a été implacable. Il a commis un acte fou, désespéré. C’est une pulsion de mort qui l’a emporté. Il voulait qu’ils se tuent. Pour lui, sa pire peine a été sa survie ».
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2017/03/10/drame-de-la-fin-de-vie-deux-ans-ferme

3 mois pour avoir harcelé sa voisine

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Il avait une conception très particulière du concept des bonnes relations de voisinage. Le prévenu, âgé de 52 ans, attendait que le compagnon de sa voisine parte travailler pour la harceler sexuellement la nuit. Il a été condamné, hier, à 3 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve.
 
Son avocate, Me Emmanuelle Pamponneau, a bien tenté de démontrer que ce qu'on reprochait à son client n'était pas du harcèlement sexuel mais, plus simplement, du trouble de voisinage. «Ils se plaignent de son omniprésence mais pas du harcèlement sexuel, lançait-elle à la présidente. Dans l'enregistrement qu'elle a effectué, il n'est pas question de sexe, ou d'allusions sexuelles. Mais de tabac. Il lui demandait du tabac. Il nie tout harcèlement sexuel, c'est la parole de l'un contre celle de l'autre. La partie civile n'est même pas représentée. Vous n'avez pas les éléments nécessaires dans ce dossier pour entrer en voie de condamnation !»
L'avocate a demandé la relaxe pour son client, âgé de 52 ans, divorcé, sans enfant, sans profession et sous curatelle renforcée. Mais le tribunal correctionnel d'Albi a estimé que les charges étaient suffisantes pour reconnaître sa culpabilité. Thierry A, quatre condamnations au casier pour de l'alcool au volant et des appels téléphoniques malveillants, a été condamné hier soir à 3 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, assortis d'une interdiction d'entrer en contact avec ses voisins et obligation de soins.

Troubles de la personnalité

Entre octobre 2012 et mars 2016, à Trébas, le voisin indélicat a commencé son harcèlement, au gré de son humeur plus ou moins imbibée.
Sa voisine et son compagnon décrivent des insultes, des menaces sur les enfants «qui ne lui disent pas bonjour» et des visites nocturnes. «Il attendait que mon compagnon parte travailler la nuit pour venir frapper à ma porte et me faire des propositions sexuelles» affirmait-elle dans ses déclarations aux gendarmes qui sont intervenues à plusieurs reprises.
Entendu, le prévenu leur explique qu'il est bipolaire mais, qu'en fait, c'est elle qui vient geindre à sa porte pour lui dire qu'il est son seul ami et qu'elle fantasme. À la barre, il confirme et nie tout en bloc. «Elle ment, elle n'était pas bien avec son mari. Elle n'était plus amoureuse de lui, c'est elle qui me l'a dit».
L'expertise psychiatrique du prévenu ne fait pas apparaître de syndromes psychotiques mais des troubles de la personnalité. La procureur, de son côté, ne croit pas à sa version. «C'est lui qui est harcelé et c'est lui qui refuse ses avances. Dommage que les victimes ne soient pas là !» Petit problème pour l'avenir à court terme, ils sont toujours voisins.

http://www.ladepeche.fr/communes/albi,81004.html

Vol de 48 kilos de cocaïne au «36»: «C'était pas facile de trouver quelqu'un pour racheter tout ça»

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Farid Kharraki, l’un des principaux prévenus dans le vol de cocaïne du 36, Quai des Orfèvres accuse l’ancien brigadier Jonathan Guyot. Et glisse au passage qu’il aurait bénéficié de complicités...
C’est peu dire que Farid Kharraki a le sens du spectacle. Prévenu aux côtés de huit autres personnes dans le vol de cocaïne du 36 quai des Orfèvres, l’homme à la mine patibulaire, regard noir perçant et cheveux gominés, s’est livré pendant près de trois heures à un véritable show dans la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Surtout, il a maintenu ses accusations de la veille et accusé l’ancien brigadier Jonathan Guyot,à ses côtés dans le box, d’avoir sorti plus de 48 kilos de cocaïne du mythique siège de la PJ parisienne.
Farid Kharraki le reconnaît sans ambages, à l'époque, il se livrait à du « trafic de stups ». Du cannabis, exclusivement. Pourtant, lorsque le 10 ou 11 juillet 2014, soit environ deux semaines avant la nuit du vol, le brigadier l’aurait chargé de trouver quelqu’un capable d’écouler une grosse quantité de cocaïne, il accepte de jouer les intermédiaires. « C’était pas facile de trouver quelqu’un qui rachète tout ça. » Savait-il d’où venait la drogue ? Le policier, assure-t-il, lui a donné peu de détails sur l’opération, mais il n’a aucun doute, « c’est lui qui a sorti la cocaïne ». Sous-entendu : de la salle des scellés. « Il m’a dit qu’il fallait faire vite, parce qu’ils voulaient les brûler [les pains de drogue] ».

200.000 euros de commission

Après « dix ou douze jours » de recherche, son choix se fixe sur un homme. Qui ? « Pour ma sécurité, je ne peux pas le dire. » S’agit-il de son ami de poker, Moussa Bouzembrak, prévenu dans le dossier et actuellement en fuite ? « Je vous assure qu’il n’a rien à voir avec tout cela ». C’est bien le seul point sur lequel il refuse de s’exprimer. Selon ses dires, la transaction a eu lieu dans la nuit du 24 au 25 juillet, juste après le vol. Le kilo de cocaïne a été négocié à 25.000 euros et lui, doit toucher 200.000 euros de commission. « Vous avez eu l’argent ? », l’interroge le président. « Bah oui, j’ai fait mon travail. »
>> A lire aussi : Vol de cocaïne au «36»: Pour la première fois, un prévenu accuse l'ex-policier des «Stups»
La suite est plus floue. Selon ses dires, Jonathan Guyot « arrive sans la marchandise. Ce sont deux autres personnes qui l’ont en leur possesion ». « Qui ? », l’interroge le président. « Je ne sais pas ». A plusieurs reprises, dans l’après-midi, l’intermédiaire a sous-entendu que le brigadier avait bénéficié de complicité au sein même du « 36 ». « Il n’a pas fait cela tout seul ? », l’interroge la procureur. « Ça c’est sûr ! ». Et d’ajouter : « Il ne peut pas rentrer au « 36 » comme ça et faire ses courses comme chez Auchan ». Mais il ne donne ni nom, ni information permettant d’identifier d’éventuels complices. Et refuse d’identifier Jonathan Guyot sur les images de vidéosurveillance. « Je ne suis pas l’IGPN, moi ! »

« J’étais son client »

A l’autre bout du box des prévenus, Jonathan Guyot l’écoute. Visage fermé, bras croisés. L’ancien brigadier des « Stups » n’attend qu’une chose : pouvoir réagir aux accusations qui le mettent en cause. Car au-delà même de cette affaire, Farid Kharraki assure qu’ils étaient en cheville dans un trafic de cannabis. Les deux hommes se sont rencontrés au printemps 2013. C’est Farid Kharraki lui-même qui a pris contact avec la brigade pour se venger de « personnes qui ont voulu l’escroquer » mais il se défend d’être un indic’. Il assure que le brigadier lui aurait fourni 90 kilos de résine sur une période de six mois. « Quand je récupérais la marchandise, c’est comme si je me fournissais chez un grossiste. » L’homme a le sens de la formule et multiplie les punchlines qui font sourire la salle. Ce trafic, assure-t-il, lui a rapporté près de 100.000 euros, et 50.000 euros à Jonathan Guyot. « J’étais son client. Il me vendait de la marchandise », répète-t-il.
Version contre version
Quand vient enfin le moment pour Jonathan Guyot de s’expliquer, l’ancien policier peine à contenir sa rage. « Je bous intérieurement, je suis sous le coup de l’émotion. » A ses yeux, les accusations de Farid Kharraki ne sont qu’une « tactique, une stratégie pour s’attirer les bonnes grâces » du tribunal. Et ne plus être considéré comme un « indic » dans le milieu.
Puisque Farid Kharraki a fait des révélations, lui aussi veut en faire : l’argent retrouvé dans son sac à dos au moment de son interpellation et celui qui était caché chez ses deux amis d’enfance appartenait en réalité à Farid Kharraki. Au total, les juges d’instruction ont estimé les sommes à 400.000 euros. « Début juillet, Farid me demande de garder l’argent parce qu’il a fait un gros coup, le temps qu’il aille au Maroc. » Pourquoi accepte-t-il de se livrer à un acte qui pourrait ruiner sa caractère? Aujourd’hui encore, il peine à se l’expliquer. Peut-être pour asseoir la confiance de son « indic ». A côté de lui, Kharraki mime un joueur de pipeau…

http://www.20minutes.fr/dossier/proces

Marseille: 10 à 25 ans de prison pour un triple assassinat

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Les trois auteurs d'un triple assassinat à Marseille en 2011, sur fond de guerre de la drogue, ont été condamné ce vendredi à des peines allant de 10 à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises d'appel du Var. Lamine Laribi, 27 ans reconnu coupable d'avoir abattu les trois victimes le soir de Noël 2011, a écopé de 25 ans de prison, assorti d'une période de sûreté des deux tiers. Son frère cadet Mehdi Laribi, 26 ans, a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle, et le troisième accusé, présenté comme le commanditaire, Sami Ati, 34 ans, à 20 ans de réclusion.
L'énoncé du verdict, devant la cour d'assises à Draguignan, s'est déroulé dans une ambiance très tendue entre les familles des victimes et des condamnés, entourées de nombreux policiers. En première instance, tous trois avaient écopé d'une peine de 25 ans de réclusion. L'avocat général avait requis en appel la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans, la peine la plus lourde possible.
Les trois hommes ont été reconnus coupables de l'assassinat de trois jeunes hommes, Sonny Albarello, 20 ans, Nouri Oualan et Mohamed Bouhembel, 19 ans. Le mobile : les victimes auraient eu l'intention d'évincer Sami Ati de la cité des Micocouliers où il contrôlait le trafic de stupéfiants. Les jeunes hommes avaient été attirés dans un piège avant d'être abattus et brûlées dans leur véhicule, selon le mode opératoire dit du "barbecue marseillais", destinés tant à terrifier ses ennemis qu'à effacer les traces.
Présenté comme le commanditaire, Sami Ati aurait lancé un contrat à 150.000 euros sur la tête de ses trois rivaux, contrat exécuté par les frères Laribi, Lamine se chargeant de l'exécution et Mehdi d'incendier le véhicule. Ce règlement de compte avait été suivi, entre Noël 2011 et décembre 2015, date du premier procès, de sept morts violentes dans l'entourage des protagonistes.
Deux autres personnes, citées comme témoins, ont aussi été abattues au cours d'un autre triple assassinat, en avril 2016. Lenny Albarello, le petit frère de Sonny Albarello, suspecté par les enquêteurs d'avoir voulu venger la mort de son aîné, a été mis en examen pour ces faits. A l'audience, comme en première instance en décembre 2015 devant les assises des Bouches-du-Rhône, l'accusation a mis en avant les nombreux témoignages -familles des trois victimes ainsi que quatre témoignages sous X - qui tous accablaient le trio.
Le ministère public s'est appuyé également sur une écoute téléphonique au cours de laquelle l'un des interlocuteurs désigne clairement les trois accusés. "La soif de justice de ces femmes (les mères des victimes) ne peut être étanchée par la condamnation d'un homme au bénéfice du doute", avait rétorqué Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Lamine Laribi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Me Dupond-Moretti, comme les autres avocats de la défense, avait plaidé l'acquittement. Juste avant que la cour ne se retire pour délibérer, les trois accusés avaient une nouvelle fois clamé leur innocence, évoquant une "manipulation".

«Ne vous étonnez pas qu'il y ait des meurtres…»

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Deux ans ou pas loin après le drame qui a coûté la vie à une fillette de 3 ans, ses parents attendent le procès de l'adulte qui la surveillait en juin. Nouveau renvoi hier.
Que peut-on leur dire ? C'est la question que posait à la fin de ce procès avorté Me Sophie Lagarde, l'avocate des parents de la fillette retrouvée morte dans une piscine hors-sol en juillet 2015, au Temple-sur-Lot, alors qu'elle était confiée à une jeune femme à son domicile. Son père, séparé de la mère, ne pouvait en assurer la garde ce jour-là et avait choisi de la confier à cette proche, la compagne d'un membre de sa famille. Que peut-on en effet dire pour expliquer que ce dossier d'homicide involontaire n'a pas pu être ouvert hier au tribunal correctionnel hier ? Il est renvoyé au 14 juin, après deux renvois en juillet puis en décembre 2016. Les parents et leurs proches incrédules ne l'ont pas accepté. Le père a préféré s'éloigner du palais de justice, après avoir lâché sa rancœur amère. La mère est restée prostrée sur un banc, avant de craquer, en larmes, tremblante. Elle a été évacuée de la salle d'audience. Hors d'elle, elle a perdu le contrôle. «Vous, la justice, ne vous étonnez pas qu'il y ait des meurtres… La justice, je vais la rendre moi-même !»

«Dialogue de sourds»

Un temps plus calme, elle n'a pas accepté de sortir du palais de justice. À côté d'elle, une de ses proches a perdu connaissance, les pompiers lui ont porté les premiers soins. Pendant de longues minutes, l'audience habituelle du tribunal correctionnel a été interrompue. Les magistrats dudit tribunal ont choisi de renvoyer le procès, au vu de l'absence d'éléments de la procédure nécessaires pour respecter l'équité. Pour être mené à bien, un procès doit être accompagné de l'ensemble des documents d'enquête et d'expertise. Le rapport d'expertise médicale est toujours dans les tuyaux entre le cabinet de l'expert et le palais de justice, un supplément d'information demandé en décembre est attendu, aussi. En décembre, le tribunal avait expressément demandé aux services d'enquête d'aller à l'essentiel, vu la tension existant entre les familles. Les avocats des proches et des parents ont toutefois assuré que l'affaire «en l'état peut être jugée», estimait Me Martial, rappelant que «la famille subit ces errements, ces atermoiements depuis des mois.» C'est «un dialogue de sourds», notait pour sa part Me Lagarde. Le tribunal correctionnel a pris en compte la demande de renvoi de la défense exercée par Me Philippe Briat, mais aussi les réquisitions du ministère public allant dans le sens d'un report à une date ultérieure, également. La procureure de la République Fiammetta Esposito regrettait par ailleurs l'absence hier au palais de justice de la jeune femme qui avait la charge de la fillette ce jour-là.

«Poupillou»

«Vous n'aurez pas besoin de la contraindre à venir, affirmait Me Briat, assurant qu'elle serait présente en juin. Elle sera alors dans la même salle que les parents orphelins de leur enfant. Des membres de la famille portaient un tee-shirt blanc avec le visage poupon de la fillette, et son surnom, Poupillou. «Moi je vous propose une date», criait le père dans la salle d'audience. «Prenez le 11 janvier, c'est sa date d'anniversaire !»
http://www.ladepeche.fr/communes/le-temple-sur-lot,47306.html

La Rochelle : un couple se déchire devant le tribunal

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Le compagnon comparaissait hier devant le tribunal correctionnel

Michaël, un Rochefortais âgé de 27 ans, est sonné par la succession des événements. Sa comparution immédiate, hier, devant le tribunal correctionnel de La Rochelle fait suite à sa garde à vue au commissariat de Rochefort, une mesure de privation de liberté consécutive à son interpellation, jeudi soir, sur un parking d’un secteur HLM de la ville. C’est son ex-compagne, mère de son fils, qui a appelé la police parce qu’il tapait à coups redoublés sur la porte de son appartement. La mère de famille a déjà déposé plainte pour des violences subies en février. Un dossier qui sera examiné par la justice le 23 mars.
Du box, Michaël réfute plus ou moins adroitement les faits qui lui sont reprochés : une récidive de conduite d’une auto sous l’empire d’un état alcoolique (0,75 mg par litre d’air expiré) ; une conduite d’un véhicule sans permis, ce, en récidive, et la dégradation de la porte de l’appartement. Si cela renvoie donc au 9 mars, le prévenu doit aussi s’expliquer sur d’autres dégradations, toujours chez son ex-concubine, du 4 décembre 2016 et de violence avec arme, un couteau, courant janvier 2017. Michaël a sa version plus ou moins plausible d’autant qu’elle se heurte à un procès-verbal de police pour l’aspect délits routiers. Quant aux dégradations et aux actes de violence envers son épouse, il argue que celle-ci le charge parce qu’elle veut avoir la garde exclusive de l’enfant et « qu’elle fait n’importe quoi ».

Des faits et un casier

Pour Soraya Ahras, la représentante du parquet, le contexte d’un couple qui se déchire sur fond de garde d’enfant est établi. Les faits reprochés le sont tout autant. Et vu que le casier judiciaire ne plaide pas en la faveur du prévenu, elle requiert 18 mois de prison dont 8 assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve avec obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime. Un mandat de dépôt est demandé.
Me Olivia Pieri s’attaque au dossier tant sur la forme que sur le fond en contrant des affirmations de l’ex-compagne, tout en distillant le doute. L’avocate assure aussi que le contrôle alcoolémie n’a pas été fait dans les règles. Son objectif est d’éviter le placement en détention de son client inséré socialement.
La conduite sous l’empire d’un état alcoolique est requalifiée en conduite en état d’ivresse en récidive et le Rochefortais est relaxé pour les dégradations du 9 mars et pour les violences de janvier. Pour le solde, il est condamné à 12 mois de prison dont 8 assortis d’un SME dans un délai de deux ans avec les obligations demandées par le parquet. Le placement en détention est ordonné.
http://www.sudouest.fr/2017/03/11/un-couple-se-dechire-3269130-1391.php
 

Relaxé de 12 cambriolages et condamné à 3 mois de prison

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En détention provisoire à la maison d'arrêt de Carcassonne depuis le 25 janvier dernier, c'est après deux renvois de l'affaire, – les 26 janvier et 2 mars -, que Ouahid Brakchi, un Toulousain de 21 ans, a été jugé en comparution immédiate jeudi, pour répondre de treize cambriolages et une tentative, perpétrés dans la Haute-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et l'Aude, entre le 5 janvier et le 3 novembre 2015. Dès le début de l'audience, Me Emmanuelle Franck, collaboratrice de Me Franck Martin, du barreau de Toulouse, a fait voler en éclat l'accusation, en soulevant des exceptions de nullité relatives à l'usage de la géolocalisation par les gendarmes chauriens. Et d'expliquer : «C'est le 8 septembre 2015, après cambriolage avorté à Belpech, que le signalement d'un véhicule Renault Clio blanc a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'au prévenu. Le lendemain, celui-ci a été formellement identifié par la victime. L'affaire (la tentative de cambriolage) aurait dû en rester là, mais les gendarmes ont, malgré tout, décidé de pucer le véhicule Clio pour voir venir. Ce n'est pas ça la géolocalisation ! Elle doit être encadrée et nécessaire à une enquête. Là, on était sur une tentative de cambriolage élucidée…» Une géolocalisation mise à mal, d'autant qu'elle n'a pas fait l'objet de mises sous scellés fermés, obligatoire jusqu'à l'extinction de l'action. «C'est préjudiciable aux droits de la défense, car nous n'avons pas pu faire de contre exploitation. Dans ce dossier, la géolocalisation est le support exclusif de tous les autres actes subséquents, ils ne peuvent donc pas être retenus.» Jeudi midi, alors qu'il avait reconnu sa participation à l'ensemble des cambriolages lors de sa garde à vue, le prévenu a changé son fusil d'épaule en ne reconnaissant que la tentative de cambriolage à Belpech, le 8 septembre 2015. Il a également reconnu l'achat d'une caméra Go Pro, retrouvée à son domicile lors d'une perquisition, et provenant d'un cambriolage en Haute-Garonne, le 5 janvier 2015.Pour la défense, Me Martin a brossé le portrait de son client : «Un amateur immature». Avant de se repositionner sur cette géolocalisation «utilisée dans des conditions parfaitement irrégulières. Deux faits sont établis, mais après, il n'est pas établi que mon client ait participé aux cambriolages qu'on lui reproche. La géolocalisation, ce n'est pas la reine des preuves, ça veut tout et rien dire !». Plaidoirie payante, le prévenu a été relaxé de douze cambriolages. Il a été condamné à 6 mois de prison, dont 3 avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve. Le maintien en détention a été ordonné.
http://www.ladepeche.fr/communes/carcassonne,11069.html

Quarante ans après, le procès du terroriste Carlos s'ouvre à Paris

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Quarante-deux ans après l'attentat du drugstore Publicis à Paris qui fit 2 morts et des dizaines de blessés, s'ouvre aujourd'hui le procès de son principal auteur, Carlos.
Il a nom Ilich Ramirez Sanchez. Mais c'est son surnom, Carlos, qui a fait trembler la France des années 70, un pseudonyme aux antipodes d'un autre Carlos, gros nounours jovial qui faisait danser l'Hexagone.
Ce procès va replonger près d'un demi-siècle en arrière, du temps où les Palestiniens ne parvenant pas à faire émerger leur cause, se sont lancés dans une série d'attentats sanglants. C'est à cette époque qu'ils ont reçu l'appui de Carlos, dit «Le Chacal».
La tenue de ce procès a été contestée par la défense qui invoquait la prescription des faits. Mais au terme d'une bataille procédurale, la justice a rejeté l'argument estimant que cette prescription a été interrompue par les actes de procédure accomplis dans les autres dossiers de Carlos, les faits s'inscrivant «dans la persévérance d'un engagement terroriste».
Dans une interview parue fin 1979 dans le magazine Al Watan Al-Arabi, Carlos avait reconnu avoir jeté la grenade dans le drugstore Publicis de Paris. Mais il l'a contesté lors de l'instruction.

Faire plier le gouvernement

Pour l'accusation, l'attentat s'inscrivait dans le contexte d'une prise d'otages en cours à l'ambassade de France à La Haye. Un commando de l'Armée rouge japonaise (ARJ), émanation du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) où Carlos était membre de la branche «opérations spéciales», exigeait la libération d'un de ses membres interpellé à l'aéroport d'Orly deux mois plus tôt. Cet homme convoyait des documents sur des projets d'enlèvements avec demande de rançon, de directeurs de filiales d'entreprises japonaises établies en Europe, destinés à financer l'ARJ.
Maître d'œuvre de la prise d'otages de la Haye, Carlos aurait pris l'initiative de jeter la grenade pour faire plier le gouvernement français. Il parvint à ses fins, le détenu japonais fut libéré et put rejoindre Aden (Yémen) avec les autres membres du commando de La Haye.
L'accusation se fonde également sur les témoignages d'anciens compagnons de route de Carlos, dont l'ancien révolutionnaire allemand Hans-Joachim Klein à qui il aurait confié vouloir «mettre la pression pour la libération du japonais».

Les enquêteurs ont aussi reconstitué le circuit de la grenade utilisée pour l'attentat qui provenait du même lot, volé en 1972 dans un camp militaire américain, que celles utilisées par les preneurs d'otages de La Haye ou celle découverte à Paris chez la maîtresse de Carlos.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/justice/

Montpellier : pas de procès pour le meurtrier de sa femme

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L e mari avait poignardé sa compagne à quarante reprises à Celleneuve.
"Je ne l'ai pas tuée parce que je l'aime à la folie", avait asséné devant le juge de la liberté et de la détention l'homme accusé d'avoir poignardé sa femme à mort, en novembre 2014, dans leur appartement de l'allée Marguerite-Givernis à Celleneuve. C'était deux jours après le meurtre.
Il s'était pourtant dénoncé pour ce crime aux policiers du bureau de La Paillade. Au cours de l'instruction, l'auteur présumé des faits avait expliqué qu'il soupçonnait la mère de ses deux enfants, salariée au consulat du Maroc, d'avoir une relation adultère.
Selon sa version, le jour du drame, ce quinquagénaire était revenu de manière impromptue récupérer des documents chez lui et il aurait surpris une conversation téléphonique avec un homme. Selon lui, sa femme n'aurait pas tardé à avouer : elle avait un amant. Des éléments non avérés dans le dossier.
Mais cet épisode aurait rappelé à cet Égyptien des souvenirs pénibles d'une situation similaire vécue dans son enfance. Le mari aurait alors "vrillé". Sa femme a reçu 40 coups de couteau.
Dès sa garde à vue, rappelle son avocat Me Mathieu Montfort, un expert psychiatre avait examiné le meurtrier. Il avait entrevu un trouble d'ordre psychique mais, à ce stade, son état n'était pas incompatible avec la détention. "Il avait des antécédents psychiatriques qui rappellent ce qu'il s'est passé, précise Me Montfort. Déjà des actes commis sous l'emprise d'un délire. Il avait fait l'objet de soins". Le juge des libertés et de la détention avait autorisé son incarcération.
"Ce n'est pas leur vérité"
Une seconde expertise demandée par le juge d'instruction, menée par un collège de psychiatres, a finalement conclu à l'abolition de son discernement au moment du passage à l'acte. En lien avec une "psychose paranoïaque délirante à thème de jalousie et à mécanisme interprétatif", précise son conseil.
Le juge chargé de l'instruction a rendu une ordonnance de non-lieu. Mais l'affaire a été renvoyée devant la chambre de l'instruction (une section de la cour d'appel composée de trois magistrats du siège qui veillent au bon déroulement de l'instruction), le 26 janvier dernier, à la demande des parties civiles. Des proches de la défunte (ses frères et sœurs et un cousin) ont exigé une contre-expertise psychiatrique par le biais de leur avocat, le bâtonnier Bernard Beral.
Requête qui n'a pas été suivie par la chambre de l'instruction. Une audience a eu lieu au cours de laquelle le mis en examen s'est exprimé. Le 10 février dernier, les juges ont entériné le non-lieu. Cet homme ne sera donc pas traduit en justice pour le meurtre de sa femme.
"Mes clients restent persuadés qu'il n'est pas si fou que cela, qu'il fait du cinéma. Les experts se sont exprimés, dont acte. Mais cela ne correspond pas à leur vérité, juge Me Bernard Beral. Des éléments les ont troublés. Le mis en cause n'était pas dans son état normal mais il a eu la capacité de faire disparaître l'arme qui n'a jamais été retrouvée".
Et puis, il y a cette coïncidence troublante : « Cela s'est passé le jour de la fête nationale du Maroc, il savait que les enfants seraient à l'école mais que sa femme serait de repos », relève Me Beral.

Hospitalisé sous contrainte

Ses clients, comme les enfants du couple, ont décidé de ne pas se pourvoir en cassation. "C'est compliqué pour eux de se positionner, indique Me Chantal Corbier-d'Hauteville, conseil des deux enfants (18 et 15 ans). Ils sont ravagés par la mort de leur mère. Mais ils ne sont pas choqués par la décision de la cour".
"Ils connaissaient bien la maladie que leur père n'arrivait pas à dominer depuis des années. Il entendait des voix. Son téléphone sonnait, il entendait des bruits de porte, il disait : "C'est elle, elle me trompe". Le mis en cause a, depuis, été hospitalisé sous contrainte.

http://www.midilibre.fr/2017/03/12/montpellier-pas-de-proces-pour-le-meurtrier-de-sa-femme,1477642.php

Ouverture du procès Carlos à Paris

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Près de 43 ans après l'attentat du Drugstore publicis Saint-Germain à Paris, qui fit deux morts et des dizaines de blessés, le procès d'Ilich Ramires Sanchez, dit Carlos, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris où il comparaît pour assassinats terroristes.
Figure du terrorisme internationaliste des années 1970-1980, le Vénézuelien de 67 ans, sera jugé pendant trois semaines par une cour composée de magistrats. L'attentat, perpétré au croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue de Rennes, est le plus ancien que lui reproche la justice française, le dernier pour lequel il comparaîtra en France. 
» Lire aussi - Carlos jugé 43 ans après l'attentat du Drugstore Publicis
Un peu vieilli, blanchi, amaigri mais souriant et élégamment vêtu d'une veste ornée d'une pochette rouge, Carlos a fait son apparition dans le box des accusés. Il a observé la salle, baisant la main de son avocate, Isabelle Coutant-Peyre, avec laquelle il s'est marié religieusement, avant d'adresser des baisers aux journalistes.
Le 15 septembre 1974 en fin d'après-midi, deux personnes avaient été tuées et 34 autres blessées par l'explosion d'une grenade lancée dans l'enceinte du Drugstore Publicis, galerie marchande à l'angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de Rennes.
Carlos est passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Mais le Vénézuélien, incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par les services français en 1994, a déjà été condamné à deux reprises à la peine maximale pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers en 1975 à Paris, et pour quatre attentats à l'explosif qui avaient fait onze morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983, à Paris, Marseille et dans deux trains. 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Attentat du drugstore: Carlos, « révolutionnaire professionnel », fait le show lors de son procès

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A la cour d’assises spéciale de Paris,
Le temps qui passe est une donnée toute relative lorsque l’on est déjà condamné deux fois à la prison à perpétuité. C’est donc par une boutade que le terroriste Carlos a indiqué son âge, ce lundi matin, à la cour d’assises spéciale chargée de le juger pour l’attentat du drugstore Publicis, commis en 1974 à Paris. « J’ai 17 ans, plus ou moins 50 ans », a-t-il lâché dans un sourire.
>> Les faits : Le terroriste Carlos jugé 43 ans après un attentat
L’âge de raconter ses souvenirs d’ancien combattant. Ou plutôt de « révolutionnaire professionnel », comme se définit Illich Ramirez Sanchez de son vrai nom. Porte-étendard du mouvement propalestinien des années 1970, le Vénézuélien n’a pas vraiment eu besoin de ses cinq avocats pour dénoncer le « procès politique » dont il dit faire l’objet.

Les « charognards », les « cadavres en morceaux » et la justice

Pochette rouge sang sur une veste noire et souliers vernis, le terroriste a commencé par expliquer, de sa voix mâtinée d’accent espagnol, qu’il « respectait » les victimes mais pas les « charognards » et les « organisations sionistes qui se font du fric sur leur dos ». La grenade qu’il est accusé d’avoir lancée, il y a 43 ans, dans la galerie marchande parisienne a fait deux morts et 34 blessés dont quatre enfants
Lui a toujours nié les faits. Pour cela, il donne un cours de sciences politiques, explique que la démocratie française est particulière, « 40 % des votants n’étant pas représentés à l’Assemblée nationale ». Il parle ensuite de « cadavres en morceaux ». Du juge Jean-Louis Bruguière et d’une « lettre antidatée ». Pour conclure par le fait que la justice est, selon lui, « manipulée ».
>> Justice: Carlos porte plainte contre le juge Bruguière

« Il est de votre intérêt de raccourcir vos interventions… »

Sans doute briefé sur ce client spécial, le président de la cour d’assises, François Sottet, le laisse parler avant de s’autoriser un conseil amusé. « Vous aurez la parole très souvent. Mais vous savez que nos capacités d’attention sont limitées. Il est de votre intérêt de raccourcir vos interventions. C’est mieux pour tout le monde
Les mains à travers la vitre du box des accusés, Carlos acquiesce. « Vous avez raison ! », répond-il avant, pourtant, de reprendre de plus belle son exposé foutraque sur ce dossier sans « témoin », sans « preuves matérielles » dans lequel il ne peut donc pas être « condamné ».
Après un délibéré de quelques instants, la cour estime qu’elle est compétente pour juger le terroriste 43 ans après les faits. Le procès ne fait que commencer. Il doit durer jusqu’au 31 mars. Carlos encourt, une nouvelle fois, une peine de réclusion criminelle à perpétuité.

http://www.20minutes.fr/societe/cour_d_assises-1/
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