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Assassinat de Farida Hammiche: le parquet demande le renvoi de Fourniret aux assises

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Le parquet de Versailles a demandé le renvoi aux assises du tueur en série Michel Fourniret et de son ex-épouse Monique Olivier dans l’affaire de l’assassinat en 1988 de Farida Hammiche sur fond de chasse au trésor, a-t-il indiqué vendredi à l’AFP.

«Nous avons requis la mise en accusation devant la cour d’assises de Michel Fourniret et de sa compagne», a indiqué le parquet, sans plus de détails. Il revient désormais au juge d’instruction de rendre son ordonnance. Michel Fourniret est mis en examen depuis 2009 pour l’assassinat de Farida Hammiche, compagne du braqueur Jean-Pierre Hellegouarch, son ancien compagnon de cellule dans les années 1980, et Monique Olivier est mise en examen pour complicité d’assassinat.
La jeune femme s’était volatilisée en avril 1988 près de Clairefontaine (Yvelines), mais sa disparition n’avait été signalée qu’en avril 1998 par Hellegouarch. Si Michel Fourniret a avoué le meurtre devant les enquêteurs, son corps n’a jamais été retrouvé.

Le trésor du « gang des postiches »


En mars 1988, Fourniret, sorti de prison avant Hellegouarch, aurait aidé Farida Hammiche à déterrer d’un cimetière du Val-d’Oise un trésor amassé par les braqueurs de banques du «gang des postiches», dont Hellegouarch avait appris l’existence par un codétenu italien. Des lingots et pièces d’or, enterrés dans une caisse à outils.
Le butin avait été transféré chez Farida Hammiche, dans le Val-de-Marne. Fourniret a raconté avoir tué la jeune femme un mois plus tard et l’avoir enterrée dans une zone isolée près de Clairefontaine, puis avoir mis la main sur le magot.
Le couple Fourniret, également mis en examen pour «recel de vol à main armé», aurait ensuite utilisé ce trésor pour s’acheter le manoir du Sautou dans les Ardennes, où plusieurs de ses victimes seront plus tard découvertes enterrées.
Michel Fourniret et sa complice Monique Olivier ont été condamnés en mai 2008 à perpétuité pour sept meurtres de jeunes filles précédés de viol ou tentative de viol entre 1987 et 2001. Le divorce du couple a été prononcé en 2010.
En mars 2014, le fils de «l'Ogre des Ardennes» était sorti de son silence.

http://www.lunion.fr/22461/article/2017-03-25/assassinat-de-farida-hammiche-le-parquet-demande-le-renvoi-de-fourniret-aux

Meurtre de la postière de Montréal-la-Cluse: Un homme poursuivi pour complicité

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Un homme d’une trentaine d’années a été mis en examen pour complicité dans l’affaire du meurtre en 2008 d’une postière, pour laquelle l’ex-espoir du cinéma français Gérald Thomassin est mis en examen, a-t-on appris vendredi de source proche de l’enquête.
Cet homme, interpellé mercredi matin à Nantua (Ain) et placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherche de Lyon, a été mis en examen pour « complicité de meurtre aggravé et complicité de vol avec arme » et placé en détention provisoire, selon la même source.
L’ancien acteur, premier mis en cause dans cette affaire, mais qui nie son implication, est actuellement libre, sous contrôle judiciaire.

Vingt-huit coups de couteau

Le corps de Catherine Burgod avait été découvert en 2008, lardé de 28 coups de couteau, dans une kitchenette au fond du relais communal de la Poste de Montréal-la-Cluse (Ain), où cette mère de famille, enceinte de cinq mois, travaillait.
En janvier 2009, Gérald Thomassin, tombé dans la marginalité en raison d’addiction aux drogues et à l’alcool, avait été placé en garde à vue, avant d’être relâché, faute de preuves.
>> A lire aussi : Un ex-espoir du cinéma, soupçonné d'un meurtre dans l'Ain, se dit victime d'un «délit de sale gueule».
Des écoutes téléphoniques, dans lesquels il confessait « Je vais aller dire que c’est moi qui l’ai tuée » avaient précipité une nouvelle interpellation, puis sa mise en examen en 2013. Selon sa défense, ces déclarations sont à mettre au crédit d’un homme excédé et probablement ivre.

Réouverture d’enquête

Remis en liberté en 2015 après deux ans de détention provisoire, celui qui fut récompensé par un César dans la catégorie « espoirs » en 1991 pour son rôle dans Le Petit Criminel de Jacques Doillon, était retourné en prison en 2015, après avoir brisé son bracelet électronique en Gironde.
>> A lire aussi : L'ex-espoir du cinéma Gérald Thomassin condamné à un mois de prison ferme
Gérald Thomassin a finalement obtenu de la cour d’appel de Lyon, en mars 2016, la réouverture de l’enquête, et l’annulation de son renvoi en cour d’Assises. L’arrestation et la mise en examen d’un nouveau suspect apparaît comme le premier résultat tangible de cette reprise de l’enquête.

http://www.20minutes.fr/dossier/justice

Un gang de skinheads picards devant le tribunal

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Dix-huit membres d'un groupuscule d'extrême droite baptisé White Wolf Klan comparaissent à partir de ce lundi à Amiens. Ils sont accusés de violences aggravées, vols, séquestrations et reconstitution d'un groupe de combat. Parmi les prévenus : Serge Ayoub, 52 ans, figure notoire de l'ultra-droite nationaliste.
Dix-huit personnes doivent comparaître à partir de lundi devant le tribunal correctionnel d'Amiens (Somme). Membres d'un groupuscule d'extrême droite baptisé White Wolf Klan (WWK), ils répondent de violences aggravées, vols, séquestrations et reconstitution d'un groupe de combat. Parmi les prévenus: Serge Ayoub, 52 ans, également connu sous le surnom de «Batskin», figure notoire de l'ultra-droite nationaliste. Le WWK, qui n'a sévi que dans une petite partie du nord de la France, a été fondé par Jérémy Mourain, un ancien du groupe Troisième voie jadis dirigé par M. Ayoub.
Le gang picard, dont les membres subissaient des épreuves initiatiques avant d'être admis, s'est signalé par sa violence aussi extrême que gratuite: vols, bagarres, sur fond de trafic et consommation de stupéfiants. Lors des interpellations déclenchées en mars 2016, la justice, qui enquêtait sur le groupuscule depuis deux ans, pendait avoir démasqué, à travers WWK (le «clan du loup blanc»), une reconstitution de fait de Troisième voie, organisation dissoute après la mort, dans une rixe survenue à Paris en juin 2013, du militant «antifa» Clément Méric - quatre skinheads devront comparaître pour ces faits devant les assises de Parisà une date qui n'a pas encore été déterminée. Une hypothèse démentie par Serge Ayoub, interrogé en 2015 par Le Figaro: «Il y a bien eu une section de Troisième voie, pendant quelques mois, en 2012, à Compiègne, mais nous nous en sommes séparés rapidement car ses membres ne voulaient pas respecter notre ligne politique générale», déclarait-il alors.

Expédition punitive

Il a, cependant, été mis en cause par Jérémy Mourain. Selon ce dernier, M. Ayoub aurait été le commanditaire d'un guet-apens tendu à un mouvement rival (les «nationalistes autonomes»), dont les adeptes lui auraient adressé des injures à caractère antisémite. S'en sont suivies, un soir de décembre 2013, de violentes échauffourées entre crânes rasés. Par la suite, Jérémy Mourain, présenté comme la tête pensante de WWK, défavorablement connu de la police et de la justice pour avoir fait l'objet de plusieurs condamnations, est revenu sur cette mise en cause. «Serge Ayoub n'était pas présent lors de ces faits, explique l'avocat de ce dernier, Me Nicolas Brazy. Il conteste toute implication dans ce dossier. Je note que l'information judiciaire avait été ouverte sur un fondement criminel, avant d'être correctionnalisée. Je note également que le parquet avait requis un non-lieu en faveur de mon client, que le juge a toutefois décidé de renvoyer du chef de complicité de violences volontaires. Je plaiderai sa relaxe».
L'action la plus sauvage que l'accusation prête à WWK s'est produite en janvier 2014, à Valenciennes. À la suite d'un différend avec M. Mourain, le chef de la section nordiste du groupuscule avait fait l'objet d'une expédition punitive. Le Courrier picard a relaté comment ses agresseurs armés de battes de base-ball lui avaient «sauté sur la tête» en le rouant de coups.
Les débats doivent durer quatre jours.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/index.php

Attentat du Drugstore Publicis: La peine maximale requise contre Carlos

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Il pourrait être condamné une troisième fois à perpétuité. La peine maximale a été requise lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris à l’encontre d’Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, pour l’attentat du Drugstore Publicis qui avait fait deux morts et 34 blessés à Paris en 1974.

>> A lire aussi : Carlos, ce terroriste au «grand cœur» qui regrette juste de ne pas «avoir tué certaines personnes»
Le 15 septembre 1974, à 17 h 10, les victimes avaient été fauchées par l’explosion d’une grenade lancée par un homme depuis le restaurant en mezzanine du Drugstore vers la galerie marchande en contrebas. Carlos, déjà condamné deux fois en France à la perpétuité, a toujours contesté être l’auteur de cet attentat. « Tous les éléments accumulés dans cette enquête convergent vers lui », a expliqué l’avocat général Rémi Crosson du Cormier.

Arrêté au Soudan en 1994


Interrogé lors du procès sur son implication directe, le Vénézuélien a éludé, arguant qu’on lui demandait de « devenir un informateur contre [lui]-même » et qu’un « cadre de la résistance palestinienne » comme lui ne pouvait, sous peine de mort, fournir des informations sur une opération, encore moins lors d’un procès.
Poussé dans ses retranchements par le président François Sottet, il a finalement lâché : « Peut-être que c’est Carlos, peut-être que c’est moi, mais il n’y a aucune preuve de cela ».

Incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par les services français en 1994, Carlos a déjà été condamné à deux reprises à la peine maximale pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers en 1975 à Paris, et pour quatre attentats à l’explosif qui avaient fait onze morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983, à Paris, Marseille et dans deux trains.
http://www.20minutes.fr/dossier/proces


Assises du Doubs : un homme jugé pour l'assassinat de l'amant de sa femme

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Le meurtrier présumé est un citoyen suisse. Françis Ledocq, 38 ans est soupçonné d'avoir tué Stéphane Puig-Vernier devant son domicile dans un lotissement de Villers-le-Lac. La victime entrenait une liaison amoureuse avec la femme de l'accusé.

Le meutrier présumé s'était livré dès le lendemain des fait aux autorités suisses. Stéphane Puig-Vernier avait rencontré la femme du suspect sur son lieu de travail à Neuchâtel.

Stéphane Puig-Vernier, 35 ans a été tué alors qu'il rentrait de son footing.


Chemise et pull blancs, le teint pâle et le visage fermé, Francis Ledocq comparait depuis ce lundi matin devant ses juges. Il a reconnu avoir tué l'amant de sa femme.

Mais je n'ai pas prémédité ce qui allait se passer
a-t-il affirmé devant la cour qui rendra son verdict mardi.

Pendant l'été 2014, M. Ledocq, employé des chemins de fer suisses à Neufchâtel  a découvert que son épouse avait un amant, Stéphane Puig-Vernier, 35 ans, un voisin, employé dans le même centre commercial que son épouse en Suisse. Devant ses dénégations,

il avait placé un enregistreur sous le lit conjugal dans sa maison et il avait intercepté une conversation érotique entre les deux amants passée par Facetime. Ledocq avait alors donné le choix à sa compagne: soit elle acceptait le divorce, soit il tuait son amant.
À plusieurs reprises, il a menacé de passer à l'acte, exhibant devant sa compagne un sécateur, du gros scotch, une corde, un couteau et de l'alcool à 90 degrés.

Il s'est senti complètement prisonnier d'une relation où il n'avait pas la force de partir et où sa femme ne voulait pas le quitter
estiment ses avocats, Me Jérôme Pichoff et Fabien Stuckle.

Quatre jours plus tard, le 4 août 2014, Francis Ledocq s'est rendu au domicile de M. Puig-Vernier. Après un bref échange, il s'est emparé d'un couteau et lui a porté une trentaine de coups, notamment au cou. La victime a succombé à une hémorragie
massive.

Francis Ledocq a ensuite franchi la frontière pour se rendre à Neufchâtel où il a passé la nuit avant de se livrer le lendemain aux autorités helvètes.

Me Vincent Braillard, avocat de la famille de la victime, a décrit l'accusé comme étant un homme "autoritaire", un "jaloux maladif", qui "a imposé pendant toutes ces années à son épouse son choix de vie".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/grand-besancon/besancon

Violence conjugale puis course-poursuite sous alcool et cocaïne… Le «cumulard» prend huit mois ferme

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Il va avoir un peu de temps pour méditer sur ses actes. Un homme a été condamné en comparution immédiate à huit mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour ses agissements dans la nuit du 23 mars à Muret. A l’origine de l’affaire, une intervention du Groupe nuit de surveillance et d’intervention (GNSI) de cette sous-préfecture de la Haute-Garonne, pour un différend conjugal vers 3 heures du matin.

Tous feux éteints, il grille feux rouges et stops


Sur la route, les gendarmes tombent sur une voiture qui leur coupe la route et leur grille la priorité dans un rond-point. A la suite d’une course-poursuite avec le chauffard qui roule tous feux éteints en grillant feux rouges, stops et en ignorant les sens interdits, les militaires parviennent à interpeller celui qui s’avère aussi être l’auteur des violences conjugales.

>> A lire aussi : Tourcoing: Il prend la fuite avec un policier accroché à sa voiture
L’arrestation a été mouvementée, puisque l’homme, qui avait consommé de l’alcool et de la cocaïne, a percuté volontairement l’un des deux véhicules de gendarmerie qui l’avait pris en chasse, avant de résister. Un gendarme a été blessé au cours de l’intervention.

Placé en garde à vue et jugé pour violences sur conjoint, refus d’obtempérer aggravé, conduite sous l’emprise de stupéfiants et d’alcool ainsi que pour dégradation d’un bien d’utilité publique, le Muretain dort désormais en prison.

http://www.20minutes.fr/dossier/violences_conjugales

Attentat du Drugstore Publicis: Carlos condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

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Figure du terrorisme des années 1970-1980, Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, 67 ans, a été condamné aujourd'hui à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat contre le Drugstore Publicis, qui avait fait 2 morts et 34 blessés à Paris, en 1974.
La cour d'assises spéciale de Paris a suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait la veille réclamé la peine la plus sévère du droit français contre Carlos, estimant que "tous les éléments accumulés durant l'enquête" convergeaient "vers lui". En revanche, la défense avait plaidé l'acquittement.
Incarcéré en France depuis 1994, Carlos a déjà été condamné à deux reprises à la perpétuité pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers en 1975 à Paris, et pour quatre attentats à l'explosif qui avaient fait onze morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983, dans la capitale, à Marseille et dans deux trains.
Avant que la cour ne se retire pour délibérer, Carlos avait appelé les juges "à prendre la seule décision correcte". Dans une intervention d'une demi-heure, loin des quatre à cinq heures de discours fleuve prononcés lors de ses derniers procès, Carlos avait dénoncé "l'absurdité d'un procès jugé 43 ans après les faits".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Du sang jusqu’au plafond

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Une cuisine de 4 m². C’est dans cette pièce d’une vieille ferme de Nompatelize, près de Saint-Dié qu’un drame hallucinant s’est joué. C’était le 22 août 2010. André Gérardin, 71 ans, s’est fait méticuleusement tabasser par sa femme.
Cinq heures de calvaire qui dépassent l’entendement. Le septuagénaire qui était paraplégique, a été frappé à coups de béquille. Il a été mordu, griffé et piétiné. Il a eu une oreille à moitié arrachée. Lorsqu’il est arrivé à l’hôpital, il avait une température de 34°, souffrait de fractures au poignet et à la cheville et était couvert d’hématomes.

« C’était un homme détruit »

« Il n’y avait pas 10 cm² de son corps qui n’était pas blessé. C’était un homme détruit », témoigne, ce mardi, devant la cour d’assises de Nancy, l’adjudant Marchal, le gendarme qui a dirigé l’enquête.
La victime est décédée un an et demi après son supplice. Sans avoir revu son épouse tortionnaire. « Moi, j’aurais aimé le revoir », larmoie cette dernière. Un début de remords chez cette vieille dame à l’allure de mamie inoffensive, surnommée la « mère balai » pour son goût immodéré pour le ménage ? Pas vraiment. Elle poursuit : « Si j’avais revu mon homme, j’aurai pu lui dire : tu m’aurais écouté, tu serais pas tombé et je serais pas là ».
Car l’accusée affirme que tout se résume à une chute de son mari et à ses efforts pour le relever. Une thèse qui ne résiste pas aux constatations de police scientifique effectuées dans la cuisine de 4 m². « Il y avait des projections de sang jusqu’au plafond. Il n’y avait pas une seule partie de la cuisine qui n’était pas maculée de sang », relate l’adjudant Marchal.

« Je reconnais les conneries que j’ai faites »

« J’ai craqué, je n’en pouvais plus », confesse alors la retraitée. Un aveu ? Pas vraiment. Car dans la foulée, elle répète : « J’ai tout fait pour essayer de relever mon homme ». Elle s’accroche à son histoire de chute et va jusqu’à soutenir avoir essayé de remettre dans son fauteuil son mari en le mordant et le tirant par les oreilles (« son point faible »). Cela pourrait être risible, si les faits n’étaient pas aussi épouvantables.
La présidente Hologne tente de sortir l’accusée sa bulle de dénégations. Avec une patience de moine bouddhiste, la magistrate parvient à lui faire admettre les coups de béquilles. « Je l’ai fait… mais sans le vouloir », s’empresse de préciser la vieille dame qui use et abuse de la technique du « un pas en avant, trois pas en arrière ». Elle avoue, en revanche, sans réserve qu’elle ne supportait plus d’avoir à s’occuper de son mari handicapé. « Je regrette… Je ne pensais pas en arriver là » finit-elle par murmurer. Avant de lâcher, à bout d’argument : « Je reconnais les conneries que j’ai faites et puis voilà, c’est tout… » Me Boulanger, avocat de ses filles, la reprend : « Ce ne sont pas des conneries. Ce sont des actes de tortures et de barbarie ».

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2017/03/29/du-sang-jusqu-au-plafond

Cocaïne volée au "36": l'ex-policier Guyot n'a pas fait appel

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L'ancien policier Jonathan Guyot, condamné le 17 mars à la peine maximale de 10 ans d'emprisonnement pour le vol de 48,5 kg de cocaïne dans les scellés de la police, qu'il a toujours nié, n'a pas fait appel, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Sa condamnation pour détournement de scellés devient ainsi définitive. Parmi les dix prévenus condamnés par le tribunal correctionnel de Paris dans cette affaire, seule l'épouse du policier, aujourd'hui révoqué, de la brigade des stupéfiants, ainsi que son frère cadet Donovan, également policier, ont fait appel.
Ils ont tous deux été condamnés à six mois de prison avec sursis. Lui pour recel aggravé, destruction de preuve (notamment pour avoir caché de l'argent qui a disparu dans le lac de Créteil) et complicité de tentative de blanchiment, elle pour recel aggravé, complicité de destruction de preuve et de tentative de blanchiment. Le tribunal a également prononcé la confiscation de biens saisis pendant l'enquête, dont un appartement.
Les autres prévenus avaient été condamnés à des peines allant de 10.000 euros d'amende à cinq ans de prison. Selon le parquet, Jonathan Guyot a fait sortir la cocaïne qui se trouvait dans la salle des scellés du prestigieux 36 quai des Orfèvres au moins en trois fois, en juillet 2014. L'affaire avait ébranlé la police judiciaire parisienne.
http://www.lindependant.fr/2017/03/29/cocaine-volee-au-36-l-ex-policier-guyot-n-a-pas-fait-appel,3000722.php

Agen : cinq ans de prison ferme pour des détenteurs de cocaïne

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Les deux hommes n’ont pas voulu donner d’explication sur la présence de ces 400 grammes de drogue dans leur voiture.

Originaires du Suriname, les deux cousins habitant respectivement à Troyes et Chollet s’étaient programmés un week-end à Toulouse pour voir le jeune bébé de l’un d’entre eux. Au retour, à la faveur d’un contrôle des douanes sur l’aire Porte d’Aquitaine, à hauteur de Sainte-Colombe-en-Bruilhois, le flair du chien des douanes avait mis à jour 400 grammes de cocaïne cachés sous le capot, dans le compartiment moteur.
Jugés mardi en comparution immédiate, les explications de Jurmain Poina, 29 ans, et Martha Maikka, 35 ans, n’ont pas semblé convaincre le tribunal correctionnel. D’emblée, et conformément à leurs déclarations en garde à vue, le duo a nié les faits. La poudre blanche aurait pu être cachée, selon leurs différentes théories, au moment où la voiture était stationnée à Toulouse, « la fermeture centralisée des portes fonctionne mal », ou alors, dès l’aller par quelqu’un « qui voudrait se venger ».

Thèse du complot

« Ce système de défense, s’appuyant sur la thèse du complot de dissimulation de la marchandise, est trop simple », a lancé le ministère public, rappelant les condamnations récentes des deux prévenus, notamment pour des affaires en lien avec des stupéfiants. Jurmain Poina et Martha Maikka ont été tous deux reconnus coupables et condamnés à la même peine, cinq ans d’emprisonnement, et devront s’acquitter d’une amende douanière de 13 000 euros
http://www.sudouest.fr/2017/03/29/cinq-ans-de-prison-pour-les-detenteurs-de-cocaine-3318147-3603.php

Besançon : l'anesthésiste soupçonné d'empoisonnement reste en liberté

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La  Cour d'appel de Besançon devait statuer sur le placement sous contrôle judiciaire, sous bracelet électronique ou en détention provisoire du médecin anesthésiste soupçonné de l'empoisonnement de sept patients, dont deux mortels, ce qu'il conteste catégoriquement.

Le médecin s'est présenté devant la Cour avec son avocat Me Schwerdorffer. Il était accompagné de sa femme et de sa famille.

Plusieurs familles de victimes présumées sont venues croiser le regard du suspect. Les journalistes étaient très nombreux ce matin au palais de justice de Besançon.

Une audience sans publicité des débats

L'audience qui est publique a débuté à 9 heures. L'avocat général a rapidement demandé la non publicité des débats. Seuls les membres de la chambre de l'instruction, les avocats et les parties civiles assistent à l'audience. En fin de matinée, l'avocate générale a demandé le placement en détention provisoire du médecin. La cour s'est retirée pour délibérer.  Elle a finalement décider de laisser le médecin en liberté sous contrôle judiciaire.
Nous sommes effondrés", a déclaré son épouse après la décision des juges de ne pas rendre public le débat.
On est comme les victimes, on veut la vérité. On voulait que notre avocat puisse expliquer pourquoi mon mari est innocent" publiquement"
a confié l'épouse du médecin. "Nous refuser ce droit, c'est dur".

Une affaire hors norme

Le 6 mars 2017, le docteur P. a été mis en examen pour "empoisonnement avec préméditation". Il est suspecté de l'empoisonnement volontaire et prémédité de sept patients âgés de 37 à 53 ans, entre 2008 et 2017, dans deux cliniques privées de Besançon.

Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer, interdiction de paraître sur les lieux des cliniques où il a exercé.

Me Randall Schwerdorffer, avocat de cet anesthésiste de 45 ans plaidait pour son maintien en liberté.

Il y a de vraies faiblesses en termes de charges pesant contre lui
maintient l'avocat.

Le parquet, qui avait fait appel demandant l'incarcération du suspect estime son incarcération nécessaire pour "permettre à l'enquête de se poursuivre sans pression et avec sérénité".
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/grand-besancon/besancon

Jugée suite à la mort du bébé dont elle avait la garde : « c’était la nounou de référence », disent les autres parents

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Le 18 octobre 2010, il est 9h 35 lorsque le médecin arrive au domicile de Colette Dartevel, à Tarcenay (Doubs). L’assistante maternelle l’a appelé cinq minutes plus tôt pour venir examiner d’urgence le plus jeune des sept enfants qu’elle a en garde ce matin-là. Le bébé vient de faire un malaise et le généraliste le trouve inanimé dans les bras de la nounou. Immédiatement alerté, le SMUR arrive vingt minutes plus tard et trouve l’enfant dans le coma, en détresse respiratoire, le teint gris et les yeux révulsés. Intubé et réanimé, il est transporté d’urgence au CHU de Besançon où il décédera deux mois plus tard sans avoir repris connaissance.
Peu avant, conscients de l’issue fatale de l’état de leur enfant, les parents du nourrisson auront demandé à la nounou d’être sa marraine…
Il faut dire que Colette Dartevel, 57 ans, qui comparaît depuis hier devant la Cour d’assises du Doubs, est décrite unanimement comme « une nounou exceptionnelle, celle que tous les parents cherchent », comme le dira l’une des mères qui lui confiait leurs enfants. Et ont d’ailleurs continué de le faire après ce tragique événement, la PMI (protection maternelle infantile) lui ayant maintenu son agrément. Jusqu’à sa mise en examen et son placement sous contrôle judiciaire en juillet 2013, suite à l’enquête déclenchée par le signalement des équipes du CHU, suspectant un syndrome de bébé secoué, lors de l’hospitalisation de l’enfant.
« Colette ne peut pas perdre patience ! », affirme cette infirmière libérale qui est aussi sa voisine. « Elle est toujours calme et pondérée, attentionnée pour les enfants, à leur écoute, je ne l’ai jamais vue énervée, elle ne leur crie jamais dessus. Même à la PMI, c’était la nounou de référence ! »
Un portrait qui cadre mal avec les faits reprochés à cette ancienne couturière de l’entreprise Weil à Besançon, nourrice depuis treize ans au moment des faits après avoir élevé ses deux enfants pendant dix ans.
Habituée à accueillir des enfants en bas âge, d’humeur égale et pondérée (« être nounou, c’était toute sa vie », disent d’elle de nombreux riverains), pourquoi et comment aurait-elle ce matin-là été exaspérée au point d’entraîner les lésions constatées sur l’enfant et pouvant correspondre au syndrome du bébé secoué ?
Sachant que le bébé avait été déposé calme et souriant par ses parents deux heures plus tôt et qu’elle lui avait donné son biberon avant de le coucher. Jusqu’à entendre ce hurlement qui l’a fait se précipiter dans la chambre de l’enfant.
« Tata Colette », comme l’appellent encore aujourd’hui les enfants qu’elle a gardés, encourt 20 ans. La défense compte plaider d’acquittement.
Le 18 octobre 2010, il est 9 h 35 lorsque le médecin arrive au domicile de Colette Dartevel, à Tarcenay (Doubs). L’assistante maternelle l’a appelé cinq minutes plus tôt pour venir examiner d’urgence le plus jeune des sept enfants qu’elle a en garde ce matin-là. Le bébé vient de faire un malaise et le généraliste le trouve inanimé dans les bras de la nounou. Immédiatement alerté, le Smur arrive vingt minutes plus tard et trouve l’enfant dans le coma, en détresse respiratoire, le teint gris et les yeux révulsés. Intubé et réanimé, il est transporté d’urgence au CHU de Besançon où il décédera deux mois plus tard sans avoir repris connaissance.
Peu avant, conscients de l’issue fatale pour leur enfant, les parents du nourrisson auront demandé à la nounou d’être sa marraine…
Il faut dire que Colette Dartevel, 57 ans, qui comparaît depuis hier devant la cour d’assises du Doubs, est décrite unanimement comme « une nounou exceptionnelle, celle que tous les parents cherchent », comme le dit l’une des mères qui lui confiait ses enfants. Elles ont d’ailleurs continué après ce tragique événement, la PMI (Protection maternelle infantile) lui ayant maintenu son agrément. Jusqu’à sa mise en examen et son placement sous contrôle judiciaire en juillet 2013, suite à l’enquête déclenchée par le signalement des équipes du CHU, suspectant un syndrome de bébé secoué, lors de l’hospitalisation de l’enfant.

« Je ne l’ai pas secoué ! »

« Colette ne peut pas perdre patience ! », affirme cette infirmière libérale qui est aussi sa voisine. « Elle est toujours calme et attentionnée, je ne l’ai jamais vue énervée, ni entendu crier. C’était la nounou de référence ! »
Un portrait qui cadre mal avec les faits reprochés à cette ancienne couturière de l’entreprise Weil à Besançon, nourrice depuis treize ans au moment des faits après avoir élevé ses deux enfants pendant dix ans. Habituée à accueillir des enfants en bas âge, d’humeur égale et pondérée (« être nounou, c’était toute sa vie », selon de nombreux témoignages), pourquoi aurait-elle ce matin-là été exaspérée au point d’entraîner les lésions constatées sur l’enfant et pouvant correspondre au syndrome du bébé secoué ?
Sachant que le bébé avait été déposé calme et souriant par ses parents deux heures plus tôt et qu’elle lui avait donné son biberon avant de le coucher. Jusqu’à entendre ce hurlement qui l’a fait se précipiter dans la chambre de l’enfant.
« Je ne l’ai pas secoué ! C’était pas brusque ! Je l’ai seulement soulevé après l’avoir entendu crier. Ce cri qui est encore dans ma tête », a lancé « Tata Colette », comme l’appellent encore aujourd’hui les enfants qu’elle a gardés.
Elle encourt vingt ans
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/03/30/jugee-suite-a-la-mort-du-bebe-dont-elle-avait-la-garde-c-etait-la-nounou-de-reference-disent-les-autres-parents
 

Procès en appel : le routier meusien meurtrier de la RN4 condamné à 10 ans de prison

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Condamné en première instance à sept ans de prison, Damien Champlon, routier meusien a causé la mort de cinq personnes le 25 juillet 2014. Il avait consommé de la cocaïne avant l'accident ce qu'a confirmé une contre-expertise qui a lourdement pesé dans la balance de la Justice.

C'est cette récidive, avancée par l'avocat général qui explique l'aggravation de peine de ce récidiviste. Il risquait jusqu'à quatorze ans de détention et a été est condamné à dix ans de prison.

Pour Me Michel Martin, avocat à Limoges, l'un des représentants des parties civiles, s'appuyant sur les dires du psychiatre entendu par la Cour d'appel, "l'homme est plus dangereux encore aujourd'hui car il à la fois dans le déni de la gravité des faits et dans l'incapacité de se prendre en charge."

Six morts d'une même famille

Le 25 juillet 2014, sur la RN4, le camion-benne conduit par Damien Champlon avait traversé le terre-plein central de la RN4 et percuté de plein fouet une voiture qui venait en sens inverse. Le véhicule broyé avait fini en morceaux sur le bord de la route, tandis que le camion-benne achevait sa course dans un pré en contrebas de la route.

Dans les tôles de la voiture, les très nombreux secours retrouvaient cinq membres d'une même famille rentrant dans le Limousin, tous morts sur le coup : deux sœurs âgées de 35 ans et 41 ans et leurs trois enfants, deux filles de 7 et 13 ans et un garçon de 7 ans.

Le père du garçonnet et mari de l'une des victimes, apprenant le drame,
s'était donné la mort quelques heures plus tardà son domicile de Limoges.http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/justice?r=grand-est

Une nouvelle expertise pour décider du maintien en détention de Dieter Krombach

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Dieter Krombach purgera-t-il toute sa peine derrière les verrous ? Condamné en 2012 à 15 ans de prison pour la mort de sa belle-fille, la jeune Kalinka Bamberski, décédée en 1982 en Bavière alors qu'elle séjournait chez son beau-père, l’ancien médecin a multiplié ces dernières années les procédures pour obtenir une suspension de peine en raison de son état de santé.

L’homme, qui aura 82 ans en mai prochain, souffrirait d’une pathologie cardio-vasculaire.

>> A lire aussi : Affaire Bamberski: Dieter Krombach condamné à 15 ans de prison
La cour d’appel de Paris a ordonné ce jeudi une nouvelle expertise du cardiologue pour statuer sur une éventuelle suspension de peine et donc sur son maintien en détention. Son dossier devrait être examiné le 15 juin par un collège de trois experts.

En décembre dernier, le tribunal d’application des peines de Melun avait autorisé Dieter Krombach à sortir de prison à la condition de trouver une place dans une structure sanitaire adaptée en France ou même en Allemagne. Une décision pour laquelle le parquet avait fait appel.

http://www.20minutes.fr/toulouse/2040859-20170330-nouvelle-expertise-decider-maintien-detention-dieter-krombach

«Loups blancs»: jusqu'à 9 ans de prison

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Le tribunal correctionnel d'Amiens a condamné aujourd'hui Jérémy Mourain, le chef du clan néo-nazi des "Loups blancs", à neuf ans de prison, mais a relaxé Serge Ayoub, son mentor, du chef de complicité de violences aggravées.
» Lire aussi - Un gang de skinheads picards devant le tribunal
Le jugement est légèrement plus clément que les réquisitions du procureur qui avait demandé dix ans d'emprisonnement pour Jérémy Mourain, mais bien la relaxe pour Serge Ayoub. Dix-huit prévenus comparaissaient à ce procès, pour organisation ou participation à un groupe de combat, association de malfaiteurs ou encore violences
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Base Intermarché : les salariés gagnent en Justice

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Le juge prud'homal a estimé le licenciement de 11 salariés de la Base de Lectoure est «sans cause réelle et sérieuse». Une première victoire pour ces salariés mais «nous n'avons pas gagné la guerre», prévient leur avocat
Les 130 salariés licenciés en 2015 de la Base Intermarché de Lectoure attendaient sans aucun doute ce jugement. Car c'est le premier d'une série qui sera sans doute longue. Les 11 premiers salariés qui avaient attaqué leur licenciement devant le tribunal des prud'hommes viennent en effet d'obtenir gain de cause.
Rappelons que leur dossier avait été étudié par le tribunal des Prud'hommes d'Auch, le 28 septembre dernier. Mais aucune décision n'avait été prise car les juges salariés et employeurs n'avaient pas réussi à se mettre d'accord. Un juge départiteur, professionnel, a donc été saisi, et a rendu sa décision hier. «Il a jugé ces 11 premiers licenciements sans cause réelle ni sérieuse, se félicite Christian Houriez, le secrétaire départemental de FO, qui a accompagné ces salariés. Bref, selon le juge, ces licenciements sont injustifiés, ce que nous disons depuis des mois !» Le motif économique du licenciement évoqué par Intermarché Logistique Alimentaire International (ITM LAI), en charge de la logistique pour le groupement des Mousquetaires, n'a donc pas été retenu par le juge professionnel. Les 11 salariés vont donc recevoir, en fonction de leur ancienneté, des réparations financières de ce licenciement.

Un mois pour faire appel

«ITM LAI a sacrifié Lectoure, qui était la troisième base française sur 36 en termes de productivité. Donc ce n'est qu'un juste retour des choses, estime Me Pierre Thersiquel, avocat des 11 salariés. Je pense en tout cas que c'est une décision qui fera date et qui est regardée bien au-delà du Gers. Il faut savoir en effet qu'ITM LAI compte fermer plusieurs bases en France et en a d'ailleurs déjà fermé.» Ce jugement est non seulement le premier qui concerne la Base de Lectoure mais le premier en France, en tous cas pour des licenciements collectifs.
D'où la crainte des salariés que l'entreprise interjette appel de cette décision. Elle a d'ailleurs un mois pour le faire. Contacté, l'avocat d'ITM n'était pas joignable hier soir.
«Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre», souligne donc Me Thersiquel. Des batailles qui devraient encore être nombreuses : un autre dossier concerne une vingtaine d'autres licenciements. «Et nous rappelons, souligne M.Houriez, que les salariés qui ne l'auraient pas encore fait peuvent saisir le tribunal des Prud'hommes jusqu'à octobre prochain.»
http://www.ladepeche.fr/communes/lectoure,32208.html

Sept ans de prison pour la « mère balai

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Le verdict est tombé ce vendredi à midi. Après une matinée de délibérations, la cour d’assises de Nancy a condamné Andrée Gérardin, une Vosgienne de 72 ans, à 7 ans de prison. C’est moins que les 10 ans auxquels la septuagénaire avait été condamnée lors de son premier procès à Epinal. C’est moins aussi que les 8 ans requis jeudi par l’avocat général, Claude Palpacuer.
Durant ses réquisitions, ce dernier avait insisté sur la personnalité hors norme de la retraitée vosgienne. La septuagénaire qui est surnommée la « mère balai » pour son obsession du ménage ou la « sorcière » pour son tempérament acariâtre, est, en effet, unanimement détestée. Que ce soit ses voisins ou sa famille, personne n’est venu dire du bien d’elle. Ses trois enfants ont carrément pris des avocats, Me Collot et Me Boulanger, pour se constituer partie civile contre leur mère.
Tortures
« On ne trouve de tels personnages que dans littérature ou au cinéma : Tatie Danielle, Folcoche ou encore Madame Lepic, la mère du petit rouquin (NDLR : Poil de carotte). A côté de l’accusée, ces trois-là font presque figure de saintes femmes », avait résumé de façon saisissante l’avocat général.
Car les faits reprochés à la retraitée font froid dans le dos. Le 22 août 2010, elle a torturé son mari paraplégique durant près de cinq heures dans la cuisine de leur vieille ferme de Nompatelize, près de Saint-Dié. Elle l’a frappé à coups de béquilles, mordu, griffé, piétiné et lui a quasiment arraché une oreille. Le vieil homme a survécu par miracle.
Durant la semaine de procès en appel à Nancy, la « mère balai » a alterné demi-aveux et totales dénégations, mettant les blessures de son mari sur le compte de chutes. Ce qui n’a pas facilité la tâche de son avocate, Me Sabrina Germain.
Dans sa plaidoirie, elle a évoqué « le fonctionnement particulier du couple », le lourd handicap du mari, la difficulté de l’épouse à s’en occuper et les dysfonctionnements des services sociaux.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2017/04/01/sept-ans-de-prison-pour-la-mere-balai

Sables-d’Olonne : condamnée à 20 ans de prison pour l’assassinat de son fils

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En 2014, cette mère souffrant de dépression avait tué son fils de 15 ans "pour l’emmener avec elle"

Sophie Blondeau, âgée de 47 ans au moment des faits, a été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Vendée pour l’assassinat de son fils de 15 ans en 2014 aux Sables-d’Olonne (Vendée).
La tragique découverte avait été faite le 2 septembre 2014 par la demi-soeur de la victime. La veille au soir, la mère de famille avait administré des médicaments à son fils pour l’endormir, avant de le frapper à la gorge avec un cutter ou un couteau.
Sophie Blondeau avait ensuite tenté de se suicider par pendaison, avant d’être secourue par les pompiers. Placée en réanimation au centre hospitalier de La Roche-sur-Yon, la mère de famille avait immédiatement avoué son geste à son réveil.

Altération du discernement

La personnalité de Sophie Blondeau a été au coeur des débats. "C’est un verdict sévère compte tenu du fait que les experts ont reconnu l’altération du discernement de ma cliente", a réagi son avocat, Jean-Guillaume Le Mintier. "Il s’agit d’un suicide altruiste, Sophie Blondeau ne voulait pas survivre à son geste", a-t-il ajouté.
Sophie Blondeau est atteinte d’une fibromyalgie qui l’empêche de travailler depuis 2008 et souffre par ailleurs de dépression.
"Les experts ont expliqué son geste par son amour fusionnel pour son fils, elle a voulu l’emmener avec elle, craignant qu’il ne subisse les mêmes souffrances", a précisé son avocat, ajoutant que "Mme Blondeau, outre de gros problèmes de santé, a été violée par plusieurs de ses compagnons".
L’assassinat de l’adolescent avait provoqué une vive émotion aux Sables-d’Olonne. Quelques jours après le drame, une marche blanche, organisée par les amis de Tom, avait réuni plusieurs centaines de personnes dans les rues de la ville. 
http://www.sudouest.fr/2017/04/01/sables-d-olonne-condamnee-a-20-ans-de-prison-pour-l-assassinat-de-son-fils-3329619-7.php
http://assets.sudouest.fr/so/img/logo-sud-ouest.jpg?67fbe685e18803ad5773ef57c201ed8ab8f234ff


Carcassonne. Condamné à 12 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve

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Carcassonne. Condamné à 12 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.
C’est un véritable enfer que Christophe a fait vivre à sa compagne pendant deux ans de vie commune. Quand ils se sont rencontrés en 2015, lui était âgé de 17 ans, Marion en avait 16. Un coup de foudre entre ados, qui va vite devenir un cauchemar pour la jeune fille, dès lors que le couple va emménager dans un petit appartement, au centre-ville de Carcassonne... Christophe est jaloux, extrêmement jaloux.
« Psychopathe »
Lorsqu’elle s’est enfin décidée à déposer plainte, le vendredi 6 janvier dernier, la jeune femme, alors enceinte de cinq mois, a dénoncé les violences répétées qu’elle a subies de la part du père de son futur enfant durant plusieurs mois. Elle qui était enfermée dans l’appartement, battue à chaque dispute, humiliée... Il y aussi ce jour où Christophe a tenté de l’étrangler, ou encore celui où il l’a frappée avec un bâton sur le lit, au début de sa grossesse. Christophe a même menacé de la faire avorter, en exhibant une pique à brochettes qu’il disait vouloir lui enfoncer dans le vagin...
Des violences inqualifiables, comme la maltraitance et les sévices que faisait subir le jeune homme à ses chiots. Il les sous- alimentait, les battait. En décembre dernier, il est même allé jusqu’à en tuer un à coups de pied, avant de contraindre Marion à laver le sang qui tapissait le sol de la salle de bain. La dépouille de « Démon », a ensuite été jetée dans le Canal.
Vendredi, c’est pour l’ensemble de ces faits que Christophe a comparu devant le tribunal correctionnel à juge unique. « Il y a eu des violences, mais elles étaient réciproques... », a murmuré le prévenu à la présidente Valérie Reymond. « J’ai déconné », a-t-il ajouté sans faire preuve de plus d’empathie.
De l’expertise psychiatrique réalisée sur le prévenu, il ressort qu’il a « des troubles structurels de la personnalité de type limite », qu’il est « carencé sur le plan affectif », avec « une proportion au débordement face aux frustrations ». Me Maud Van Den Broeck, pour les intérêts de Marion, est revenue sur « la personnalité inquiétante » du prévenu. Lui qui « a été accueilli à bras ouverts par les parents de Marion. C’était un peu leur fils, ils l’ont aidé dans ses démarches. mais ils ignoraient ce qu’il faisait vivre à leur fille... C’est un psychopathe. Aussi, quand il le reconnaît, c’est à voix basse, pas vraiment sincère... Aujourd’hui, Marion essaie de se reconstruire. Elle est enceinte de 8 mois et va bientôt accoucher. »
« Il y avait des alertes... Tout ça aurait pu être arrêté plus tôt !»
Pour le ministère public, le substitut du procureur Eric Lapeyre a qualifié le prévenu de « tyran domestique », qui a fait vivre une humiliation totale à sa victime. « Sa personnalité ne rassure pas trop pour l’avenir », a poursuivi le magistrat, avant de requérir 12 mois de prison, « dont la moitié assortie d’un sursis et d’une mise à l’épreuve de 36 mois ».
Après ce qu’elle venait d’entendre de son client, difficile pour Me Marion Blondeau de se lever « pour défendre un monstre ». Pour autant, elle a su avancer des arguments : « Ce que je retiens, c’est le côté dramatique de la relation qu’il y a eu entre ces deux jeunes. Une relation qui était une catastrophe annoncée...» Aussi, « il y avait eu des alertes des voisins, des parents de la victime. Tout ça aurait pu être arrêté plus tôt ! » Sur son client, la jeune avocate révèle qu’« il a été élevé à coups de poing. Son curseur de la violence n’est pas le même que le nôtre». Et de plaider pour « une peine intégralement assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve, car il n’a que 19 ans et un casier judiciaire vierge... »
Une plaidoirie qui convaincu, puisque le tribunal a condamné Christophe à 12 mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de 2 ans comportant les obligations de se soigner, de trouver un travail, et de passer un stage de sensibilisation sur les violences sexistes à ses frais. Il a également l’interdiction d’avoir un animal domestique durant 5 ans, et devra payer 2 000 € en réparation du préjudice moral de la victime.
Lire dans le journal lindependant.fr
http://www.lindependant.fr/2017/04/01/le-tueur-de-chiot-humiliait-et-frappait-sa-compagne-enceinte,3001910.php

Carcassonne: il est relaxé pour la deuxième fois en quinze jours après 26 condamnations

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Le mardi 14 mars dernier, c’est dans une affaire de « tentative de vol avec violence », commise à Badens dans la nuit du 11 au 12 avril 2015, que Cédric avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Carcassonne. Une première pour ce Carcassonnais de 37 ans, qui affiche pas moins de vingt-six condamnations à son casier judiciaire...
  • Sortie de prison prévue le 17 juin
Vendredi matin, c’est pour répondre d’un « recel de bien provenant d’un vol » que Cédric est revenu à la barre du tribunal sous escorte policière. Il faut dire que l’homme est incarcéré depuis le vendredi 14 octobre 2016 à la maison d’arrêt de Carcassonne, où il purge actuellement plusieurs peines suite à des révocations de sursis. Il est libérable à compter du samedi 17 juin prochain. Les faits de « recel », qui étaient cette fois-ci reprochés à Cédric, remontent au 22 mars 2015.
Ce jour-là, les douaniers narbonnais sont positionnés sur l’autoroute A61 à hauteur de Lézignan-Corbières, lorsqu’ils aperçoivent un véhicule Citroën C3 suspect qui se dirige vers Carcassonne. Au volant, le conducteur va finalement parvenir à se soustraire au contrôle des douaniers, avant de disparaître dans la nature. Ce n’est que le 22 avril 2015, un mois après, que cette voiture, qui pourrait avoir servi à un transport de produits stupéfiants, va être découverte abandonnée sur le chemin du Calvaire, à Carcassonne. Jusque-là, rien ne relie Cédric à ce véhicule Citroën C3, si ce n’est que lors d’une perquisition qui a été effectuée à son domicile, dans le cadre d’une autre affaire, les policiers vont retrouver une clé qui pourrait être celle de ce véhicule.
À la barre, le prévenu a indiqué que ces clés avaient laissé chez lui par un certain Donovan, « qui était venu passer une soirée chez moi avec mon ex-beau-fils et deux copines ». Voilà pour l’explication.
  • « C’est la dernière fois que vous me voyez devant un tribunal »
Pour le ministère public, le substitut du procureur Éric Lapeyre n’a pas été en mesure de soutenir l’accusation : « Le recel, c’est d’avoir détenu un objet que l’on savait provenir d’un vol. Or là, l’élément matériel n’est pas caractérisé, car le véhicule n’était pas déclaré volé. On sait juste qu’il avait été vendu par une casse automobile le 18 février 2015, mais on ignore à qui ! Aussi, je vous demande de le relaxer...» Du pain béni pour Me Philippe Gros qui défendait le prévenu...
Et une décision logique du tribunal, qui a relaxé le trentenaire. « C’est la dernière fois que vous me voyez devant un tribunal. Merci Madame la juge, merci Monsieur le procureur », a déclaré le prévenu avant de regagner sa cellule.
Lire dans le journal lindependant.fr
http://www.lindependant.fr/2017/04/02/il-est-relaxe-pour-la-deuxieme-fois-en-quinze-jours-apres-26-condamnations,3002164.php

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